Avec JP Ribes journaliste et E Rommeluère vice-présidents de l’UBE
Traité moderne car son axe est la maladie comme métaphore de nos difficultés dont on peut traduire comme la réconciliation de nos dichotomies. Aller au-delà de notre réalité, des contradictions des phénomènes, vivre ici nous plonge dans notre réalité complexe dont la vraie réponse est « être et ne pas être ». Le 1er engagement du boddhisatva est le conciliateur par rapport à notre violence, nuisance, hostilité, de dépasser l’irréconciliable dans tous ses aspects aussi bien extérieurs qu’intérieurs. Ce qui va au-delà de notre dualité qui n’exclut et n’inclut jamais rien sous plusieurs formes de réconciliation, entre l’éveil et nos passions, esprit et corps. Ce n’est non seulement de l’empathie mais une réelle volonté d’aider et pour cela s’engager même en politique, ce qui est loin de l’image du bouddhisme en retrait, alors qu’il s’agit de militer au cœur même de la société. L’inconcevable est ce qui n’est pas fermé dans des concepts, libération qui ressemble à tout car son champ est partout, c’est une volonté de se dépasser avec beaucoup de responsabilité basée sur l’Ethique. Nous sommes malades et devons travailler sur la matière même de cette vie dans un au-delà de la maladie. Traité dont l’universalité pourrait être traduite par Maître Eckhart « Ce qu’on a acquit de la contemplation doit être restitué en amour » et de l’écrivain, politique tchèque Vaclav Havel qui définit la vie « comme une participation joyeuse aux miracles de l’être ».
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Revoir précédente explication : Traité de Vimalakirti pour celui qui chemine vers l’éveil