« Nous sommes ce que nous pensons et ce que nous sommes dépend de l’état de notre esprit, de l’état de notre conscience. Nos pensées font le monde dans lequel nous vivons, celui qui parle et agit avec un esprit malade, la souffrance le suit comme la roue suit le sabot du bœuf qui tire le char. » le Dhammapada
Le monde tel qu’il existe dépend de la façon dont nous le concevons et l’interprétons.
Transformer le monde à partir de nous même, à partir des pensées, des émotions, des sentiments sur lesquels nous avons un certain pouvoir ; sinon, nous vivrons dans la projection, dans les désirs, les répulsions qui nous animent, et ajouterons ainsi davantage de souffrance .Car notre pensée influence le monde dans lequel nous vivons, non seulement notre monde subjectif, mais également les structures du monde : un esprit malade ne peut qu’ajouter à la misère du monde. Tant que nous ne verrons pas les choses telles qu’elles sont, nous ne pourrons pas les aimer telles qu’elles sont. Ce n’est pas « moi » qui aime parce que le moi, justement, ne sait pas aimer ; avec tous les manques qu’il a accumulés dans sa vie, le moi ne cherche qu’à se préserver, il ne demande qu’à être aimé, sans cesse et toujours plus, ce n’est jamais « assez ». Seul le Soi est capable de don et de gratuité. Qu’est ce que nous aimons au juste quand nous prétendons aimer ? Nous aimons une projection, une image, une représentation conforme à nos conceptions limitées, à nos mémoires passées. Changer le monde, c’est changer d’état d’esprit !
Extraits