...les plus pauvres toujours plus pauvres… Enquête qui date pourtant de 2007 avant la joyeuse crise financière, économique etc...Et que nos bulletins de vote continuent de réconforter les inégalités…Quels sont les projets de vie des uns et des autres dans une société individualiste ou chacun doit pouvoir assurer ses arrières, tandis que d’autres en profitent de façon ostentatoire. La famille qui permettait le soutien tout de même, s’est éclatée, la question est qui va pouvoir décharger des parents surbookés. Enfants eux même surbookés un peu déphasés par les lieux multiples de vie qu’ils doivent enchainés. Et comment dans une société hyper exigeante pouvoir encore avoir des espaces de liberté, des possibilités réelles de choix et des capacités de rebondir si l’on a accumulé les voies sans issues. Comment donner à chacun un certain maintien quand tout est mouvant autour de soi, comment permettre l’adaptabilité avec du contraignant ? La vie collective est devenue un espace tyrannique : « moi je » en lutte avec tous les autres « moi je », interchangeabilité a ses effets en miroir. Le « tout est de la faute des autres » va devoir se transformer en « qu’est ce que je vais pouvoir proposer ou transformer pour » avec un projet qui lui doit passer par l’aval du collectif.
Alors que sort un documentaire de Coline Serreau sur les profits de qqs grands groupes industriels qui ont épuisé dame nature de toute la diversité des semences qu’elle nous offrait généreusement, saturé nos sols par les déversions chimiques parfois de ces mêmes groupes, va-t-on encore croire aux vetos de nos politiques bien trop préoccupés par leurs guéguerres intestines.
Alors quels projets collectifs, associatifs ? Qqs 'uns qui se sont déjà mis en place, juste bien savoir consommer, produire comme avec les amap, groupements de productions de proximité et autres alternatives comme le commerce équitable, ou systèmes d'échange, vous pouvez même choisir vos banques solidaires. Jamais trop bien servi que par soi même juste être avisé.