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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:42

...les plus pauvres toujours plus pauvres… Enquête qui date pourtant de 2007 avant la joyeuse crise financière, économique etc...Et que nos bulletins de vote continuent de réconforter les inégalités…Quels sont les projets de vie des uns et des autres dans une société individualiste ou chacun doit pouvoir assurer ses arrières, tandis que d’autres en profitent de façon ostentatoi6Mil.jpgre. La famille qui permettait le soutien tout de même, s’est éclatée, la question est qui va pouvoir décharger des parents surbookés. Enfants eux même surbookés un peu déphasés par les lieux multiples de vie qu’ils doivent enchainés. Et comment dans une société hyper exigeante pouvoir encore avoir des espaces de liberté, des possibilités réelles de choix et des capacités de rebondir si l’on a accumulé les voies sans issues. Comment donner à chacun un certain maintien quand tout est mouvant autour de soi, comment permettre l’adaptabilité avec du contraignant ? La vie collective est devenue un espace tyrannique : « moi je » en lutte avec tous les autres « moi je », interchangeabilité a ses effets en miroir. Le « tout est de la faute des autres » va devoir se transformer en « qu’est ce que je vais pouvoir proposer ou transformer pour » avec un projet qui lui doit passer par l’aval du collectif. 

Alors que sort un documentaire de Coline Serreau sur les profits de qqs grands groupes industriels qui ont épuisé dame nature de toute la diversité des semences qu’elle nous offrait généreusement, saturé nos sols par les déversions chimiques parfois de ces mêmes groupes, va-t-on encore croire aux vetos de nos politiques bien trop préoccupés par leurs guéguerres intestines.

Alors quels projets collectifs, associatifs ? Qqs 'uns qui se sont déjà mis en place, juste bien savoir consommer, produire comme avec les amap, groupements de productions de proximité et autres alternatives comme le commerce équitable, ou systèmes d'échange, vous pouvez même choisir vos banques solidaires. Jamais trop bien servi que par soi même juste être avisé.


 

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commentaires

D
<br /> Sujet vaste et intéressant.. Et cependant il s'agit de notre quotidien en fin de compte !<br /> Alors oui, choisir (autant que faire se peut bien sûr) une qualité de vie à une quantité de produits... Je suis pour.<br /> Quant à la balance qui rétablirait l'équilibre entre "riches" et "pauvres".... Ben oui, j'en rêve aussi..<br /> <br /> belle après-midi (au jardin pour moi)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Qui suscite des réactions c'est plutôt bien, car effectivement c'est notre quotidien et j'ai confiance, car à moins d'être profondément cynique, ça peut (!), on a tout de même compris notre<br /> interdépendance des uns avec les autres et qu'en bout de course tout le monde est affecté. j'ai confiance en la balance!<br /> <br /> <br /> Merci Danièle pour ta visite et belle après midi à toi aussi, les petits nuages passent vite!<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> oui,l'écart se creuse entre les riches et les moyens qui tendent plus vers la pauvreté; mais faut-il pour autant envier les riches, perchés sur leur tour d'ivoire entourée de miradors et de gardes<br /> du corps, sourires figés lors de soirées mondaines; pour moi, ils me semblent bien loin d'une vie sereine tant ils sont préoccupés de leur "paraître", de ne pas perdre leurs biens; je me suis<br /> rendue compte en voyageant un peu, que c'est les pauvres qui donnent, sourient; je crois qu'eux ont une richesse que bien des riches envient; je n'aimerai pas que tout le monde devienne riche,<br /> j'aimerai que les plus riches le soient un peu moins afin que personne dans le monde ne souffre de faim et de froid; le point positif de cet "crise" est que les gens s'entraident, que la co<br /> location augmente, que l'on constate que peut-être on peut vivre plus simplement et se débarasser d'habitudes de consommation; malgré tout, on est dans un pays où il y a des possibilités, des<br /> aides, je pense à tous ces pays où la sécu n'existe pas, ni le chomage, ni la retraite; je pense aussi que nous sommes maîtres de nous mêmes et de nos choix de vie.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> QQs paroles de sagesse Nadette! Oui, certains avaient fait la différence entre la pauvreté et la misère...Et d'autres faisaient confiance à l'ingéniosité et la créativité, juste laisser des<br /> espaces de possibilités, c'est vrai que tous n'ont autant de choix. Ceux à éduquer ne sont pas ceux qu'on pourrait penser!<br /> <br /> <br /> <br />
W
<br /> les écarts se creusent - on se demande même si on va pouvoir se comprendre, sans doute est ce fait pour !! le bio est cher pour certains, l'argent va à l'argent hélas ! est ce que cela va changer<br /> ?? bonne journée<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui le bio reste encore cher, mais là aussi il faut comparer dans les différents points de vente, trouver un producteur de proximité, dans les paniers on s'y retrouve aussi. Le problème c'est<br /> plus de prendre les choses en main, refuser de participer à  l'individualisme et au profit seul, développer des réseaux de solidarité et d'échange et ça existe! Peut être participer aussi à<br /> éduquer les riches, ce sont eux qui en ont le plus besoin, comme le disait Pierre Rabhi et le jeune directeur du commerce équitable!<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Ton article dit bien tous les maux dont souffre notre société. Les inégalités se creusent et le sentiment d'injustice croissant risque un jour de rompre l'équilibre social auquel la société<br /> française avait réussi à construire tant bien que mal au fil des siècles. Même les AMAp ne sont pas réservés à tout le monde; les cotisations y restent relativement chères, et le bio n'est pas à la<br /> portée de toutes les bourses non plus. Les plus pauvres continueront à petre exclus de ces formes nouvelles du consommer autrement.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Dans ses comptes il faut prendre plusieurs variables, qd cela reste un service de proximité, moins de déplacements, un meilleur service. Je ne peux prendre que mon exemple, en mangeant bio mes<br /> comptes à la fin du mois ont pas mal diminué pourtant, une consommation plus réfléchie qui va avec. Il existe aussi je ne les ai pas nommé, mais des services d'échange parallèles comme les<br /> échanges de savoir ou les sels qui pour avoir été dans les bureaux de ces associations, je peux témoigner qu'elles aident réellement et dans tous les domaines même alimentaire. C'est vrai qu'il<br /> faut un esprit de partage et de solidarité.<br /> <br /> <br /> <br />