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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 17:21

Cela a donné lieu à une certaine littérature de communautés monastiques qui ont décalqué en qq sorte notre propre histoire religieuse, le christianisme, sur ce qu’il a pu en être compris. Et ce n’est que depu0606084442DVB-TFrance 2is seulement une trentaine d’années que de nouvelles études, sont menées sur des textes archaïques revisités, travaux non encore publiés au grand public. Ce qui demande encore une certaine prudence, nous avertit Dominique Trotignon, directeur de l’Union Bouddhiste Européenne,  sur toutes sortes de conclusions plus ou moins hâtives. Ainsi le Mahayana ou grand véhicule a été assimilé au grand mouvement de la réforme comme le protestantisme au XVI ème. 0612084458DVB-TFrance 2« Monos » signifie solitaire, qui caractérise les 1ers ascètes, quittant le foyer pour une vie sans, souvent itinérante, pratiquant la méditation. Le « samana » ou ascète est celui qui s’efforce, à qui l’on attribue aussi des pouvoirs « janas ».La vie communautaire est réduite à un petit groupe tout au plus, avec un enseignement alors personnalisé ne nécessitant que qqs préceptes sans doctrine ou école. Revoir : ici .Dans la tradition des moines de la forêt, Ajahn Chah, revoir articles :   "Tout apparait tout disparait"  C’est à cet instant même, dans le présent, que nous pouvons lâcher les choses et résoudre nos difficultés... La pratique c’est dans le quotidien "Quand nous ressentons du bonheur, nous voyons que c’est incertain...  , revisite aussi nos supposés :  

« Vous croyez peut-être que c’est en allant méditer tout seul en haut d’une montagne que vous trouverez la paix. Vous serez peut-être en paix pendant quelque temps, mais bientôt l’austérité de cette vie de solitude vous rattrapera et vous commencerez à ressentir la faim et l’épuisement physique. Alors vous descendrez de la montagne et vous irez en ville où vous trouverez toutes sortes de bonnes choses à manger et tout le confort. Mais ensuite vous vous direz que tout cela perturbe votre pratique... et que vous feriez bien de vous éloigner du monde !
En vérité, ce
lui qui souffre de la vie solitaire manque de sagesse et celui qui souffre de vivre avec les autres manque tout autant de sagesse. Si on est malin, on peut vivre au milieu de beaucoup de monde et sen­tir que, même si l’environnement n’est pas paisible - ce qui sera vrai jusqu’à un certain point -, il peut être la cause d’un gain de sagesse. Si on ne comprend pas les choses correctement, on ne peut rien résoudre, on sera content de 0520084428DVB-TFrance 2vivre seul... jusqu’à ce que l’on s’en lasse et que l’on pense qu’il serait mieux de vivre en groupe. Avoir une nourriture simple pourra paraître bien... jusqu’à ce que l’on se dise qu’une nourriture plus riche serait bien agréable. Les choses tournent en rond comme cela quand on n’est pas capable de voir clair dans l’esprit une bonne fois pour toutes.
En voyant que l’on ne peut compter sur rien, on considérera toutes les situations - de pénurie et d’abondance - comme étant incertaines et on ne s’y attachera pas. On accordera toute son attention au moment pré­sent, où que le corps se trouve. À partir de là, toutes les situations seront acceptables : rester sera bien, partir sera bien, parce que notre pratique se concentre sur l’observation de ce qui est réellement.
Les gens disent : « Ajahn Chah ne parle que de l’incertitude.» Ils en ont assez d’entendre parler de cela, alors ils m’évitent. « Nous sommes allés écouter l’enseignement d’Ajahn Chah mais tout ce qu’il a dit c’est : "rien n’est sûr" ». Ils ne supportent pas d’entendre toujours la même chose, alors ils partent. Je suppose qu’ils vont chercher un endroit où les choses seront sûres ! Mais ils reviendront. 

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