Une mère si peu maternelle, un beau père réac et violent, l’idée d’en finir à 8 ans déjà…Paradoxalement avec la mise en place de la résilience et de qqs figures aidantes, des profs qui vont au-delà du programme, cela peut forger un caractère sous la forme d’une farouche rébellion et le goût du combat : « Je suis entré très tôt en résistance. Et le 1er gouvernement auquel j’ai résisté était celui de mes parents » Guy Bedos. Suivant son exemple et d’autres, bien que les mauvaises conditions ne sont pas à souhaiter, cela donne pourtant un gout de la vie plus prononcé, une compréhension des autres et une grande souplesse de caractère. Une meilleure adaptation en fait aux évènements, une capacité à rebondir et une vision des choses plus proches de la réalité qu’une personne protégée et qui peut passer à côté de l’essentiel. L’humour à condition qu’il ne vire pas au cynisme, est déjà une victoire sur la médiocrité de certaines conditions, c’est rajouter de la couleur aux sombres tableaux, la nécessaire distanciation et l’envie de faire partager. Ce sont des personnes au quotidien qui ne sont pas rebutées par les obstacles et peuvent aller donner un coup de main jusque dans les enfers pour en sortir qqs uns encore tout fumant, des justes cf article : Les « justes » ces hommes et femmes du quotidien et La résilience, Boris Cyrulnik : cette faculté à rebondir .