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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 10:39

Nous sommes ainsi persuadés qu’il nous reste beaucoup de temps à vivre. Cette croyance erronée est un danger majeur. Ces atermoiements gâchent nos vies, en particulier lorsqu’elles sont soumises à l’attrait excessif des loisirs et des activités professionnelles. Méditer sur l’impermanence est un bon antidote pour lutter contre cette tendance. D’abord en réfléchissant 0722132622DVB-TFrance-2.jpgsur la mort qui peut intervenir à tout moment, puis sur la singularité de la nature passagère de la vie. La haine et le désir se manifestent à cause de notre attachement au flot des évènements de la vie. Un sentiment d’immortalité nous habite. Cette attitude nous pousse à nous intéresser à des choses superficielles : les biens matériels, les amitiés et les situations provisoires. Voilà une autre caractéristique du cycle de l’existence, disperser à terme ce qui a été rassemblé : parents, frères, sœurs et amis. Peu importe la force de leur amour, les amis peuvent être désunis. Parents et enfants, frères et sœurs, maris et épouses, et les meilleurs amis : peu importe ce qu’ils sont, ils seront finalement dispersés. La perte concerne aussi la richesse et les ressources que nous avons accumulées. La brièveté de la vie nous obligera à l’abandon de nos richesses. Perpétuer l’idée de la fugacité de la vie aide à mieux gérer le temps qui passe et à se consacrer à ce qui est utile. L’engagement dans la pratique spirituelle s’impose avec la perspective de la proximité de la mort. Il bonifie l’esprit pour ne pas gaspiller son existence en vaines distractions : boire et manger, discourir sans fin sur la guerre, les histoires d’amour et les ragots. Il est insensé d’être belliqueux les uns envers les autres qd on comprend ce que nous partageons comme un groupe de prisonniers condamnés, quel sens y a-t-il à se quereller durant les derniers jours de son existence ?Se voir tel qu’on est SS Dalaï Lama

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commentaires

A
<br /> C'est toujours un plaisir de venir discuter un peu avec toi !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ah, je suis incapable d'une telle ascèse. Enfin quand je viens sur ton blof, je me ressource de pensées de sagesse! Mais cela me fait penser à une collègue qui coche ses jours jusqu'aux vacances et<br /> qui ne comprend pas que je ne fasse pas pareil. Je lui dis qu'en fait elle passe son temps à attendre et que moi j'ai besoin de cueillir le bonheur de chaque jour comme si c'était le dernier. Je<br /> lui ai dit que c'était comme si il lui tardait de mourir. Alors bien sûr tout peut se défaire mais ce n'est pas parce que rien ne dure que ce qui ne dure pas n'est pas d'une importance caitale. Et<br /> nos attachements le sont. pourquoi rêver de ne jamais souffrir. Nous avons aussi assez de force pour assumer ces souffrances.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Qui parle d'ascèse Anis ? Tu as raison cela peut être douloureux pour notre corps et notre esprit! Il n'y a aucune raison pour ne pas donner des occasions de susciter le bonheur!<br /> <br /> <br /> Le fait est que  dans notre comportement addictif habituel, nous nous accrochons à des choses dont le caractère même fait qu'elles sont impermanentes, à commencer par notre propre vie et<br /> celle de nos proches, et donc ne durent pas, d'ou la souffrance, pas vrai ?<br /> <br /> <br /> C'est cela qu'il faut accepter et c'est en cela que l'on peut parler d'ascèse, et de force en regardant la réalité des choses et l'accepter en profitant et suscitant tous les bonheurs possibles!<br /> Car "il n'y a de bonheur qui ne soit partagé". Merci pour ton partage !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />