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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 11:21

Gérôme Truc et R Enthoven

Tous nos actes entrainent irrémédiablement des conséquences qu’ordinairement nous ne mesurons absolument pas, cela pose le problème de la responsabilité car l’acteur est l’origine de son acte.  Se pose en même temps que la responsabilité la question de la culpabilité,  le droit occidental  les a confondues.

Max Weber  distingue l’éthique de conviction de celle de la responsabilité. Pour limiter la culpabilité, on peut justement augmenter l’écart entre responsabilité et culpabilité. Dans le célèbre procès nazie, Eichman ne se sent pas coupable ayant fait son devoir de fonctionnaire, et  n’ayant pas participé directement à l’élimination physique. D’où la banalité du mal, la déshumanisation, lorsqu’on s’éloigne d’un absolu du mal. Même des actes de torture peuvent être conditionnés en les déshumanisant dans le devoir du soldat.

 Selon Hannah Arendt la bonne conscience n’existe pas en l’absence d’une mauvaise.  Nous ne sommes pas le seul maître de nos actes si on ne mesure pas nos conséquences. Avec les meilleures intentions du monde on peut conduire à des désastres.

E kant acquitte l’homme de la conséquence de ses actes pour autant qu’il considère l’autre non comme un moyen mais comme une fin. En ce qui concerne l’acte politique, c’est sortir de toute considération morale, la politique c’est faire avec la violence.

Max Weber parle de la lucidité de l’homme politique qui doit faire avec ses principes et ses responsabilités, c’est de l’ordre du compromis qui ne veut pas forcément dire compromission : photo de Raffarin, levant le verre avec celui qu’on surnomme le « boucher de Lhassa ».. . Un soldat comme le maréchal Pétain, préparé au devoir de conviction, peut il avoir de la lucidité justement et être responsable. Pour Machiavel, il faut faire avec l’ambivalence, la politique est l’essence machiavélique, mais en continuant à se maintenir responsable, la liberté repose sur une conduite responsable comme a pu l’être le résistant..

Revoir l'émission : ici

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 12:30

Sur France 5: Cinq ans de tournage, 70 pays, 5 000 interviews, 50 questions, 6 réalisateurs… Six Milliards d’Autres est né à l’initiative de Yann Arthus-Bertrand. Entretiens dans le monde entier, dans le respect des personnes interviewées, du pêcheur brésilien au millionnaire saoudien, du dentiste malien à l’agriculteur afghan : tous ont accepté de répondre de façon personnelle, intime et spontanée sur des questions qui concernent chacun d’entre nous.

Bien sûr que les cultures sont différentes et colorent les réponses, mais comme ils nous semblent si peu différents de nous-mêmes par leur aspirations…Beaucoup d’émotions, de pleurs sur la comédie humaine, que cela se passe au Burkina, en Irlande, en Chine ou aux USA…Tous cherchent à se libérer du joug de leur 1ère destinée et du joug de la famille parfois, quand elle impose ses us et coutumes ou dote d’un lourd bagage émotionnel, ne serait ce que par le manque. Bien sûr que la liberté recherchée est différente pour celui dont la 1ère nécessité est de se nourrir ou de lutter au quotidien que pour celui qui a vécu un manque ou drame affectif , mais chacun se rejoint dans cette recherche. Quand à l’amour,  imposé ou idéal de l’amour imposé par nos illusions, qui sont les plus perdants ? La peur, après toutes les bonnes raisons de se méfier de nos semblables, c’est en fin de compte de la peur elle-même qu’il faut se garder ! Beaucoup, beaucoup d’autres partout dans le monde en fin de compte cultive le contentement et cherche à rendre l’autre heureuxOu quand la comédie humaine rencontre la sagesse !

Pour le revoir : ici

 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 10:58
Conférence de JP Schnetzler (suite):

Cet enseignement de l’anâtman, de l’anatta, de l’inexistence réelle et ultime du moi, est un enseignement difficile à comprendre dit le Bouddha. Par exemple de dire que la libération survient en rejetant tout dans un acte romantique ou anarchiste de liberté sans frein. On a connu cela sur les chemins de Kathmandou, et également chez ceux qui recherchent une fusion extatique, de type non pas transpersonnelle mais en réalité de type pré-personnelle, une expérience de fusion avec le sein maternel ou avec la puissance protectrice, comme on voudra. C’est d’ailleurs ce qui motive les critiques de Sigmund Freud sur ce point précis. D’autres voient une libération du moi dans le fait de se soumettre complètement à un autre : le maître spirituel, ressenti comme un autre que moi, en essayant ainsi de supprimer désespérément les limites interpersonnelles. D’autres enfin pensent qu’il faut tuer le moi pour passer outre et se livrent à des processus d’assassinat de l’individu à la suite de guerres civiles douloureuses qui relèvent plus du sado-masochisme, mais certainement pas d’une voie spirituelle. Le Bouddha était non violent et n’a jamais recommandé d’assassiner personne…pas même soi-même. Avant de devenir personne, d’accepter de n’être rien, il faut déjà être quelqu’un ; il faut avoir un moi avant d’accepter de le perdre. Il faut que celui-ci fonctionne avant qu’il puisse s’effacer. L’anatta ne consiste pas à tuer un moi réel. Cette vérité consiste à reconnaître que le moi est une illusion, à percevoir qu’il n’a jamais été réel et que ce qui n’a jamais été réel disparaît au moment même où l’on découvre l’illusion. Il faut donc comprendre que ce qu’il y a à supprimer, c’est l’attachement passionnel à une identification illusoire ; c’est la fixation à un mode d’opérer, à un mode de fonctionner qui existe sous le primat de l’identification : « Je suis cela ». Ce dont il y a lieu de se libérer, c’est donc de cette identification, en reconnaissant : « Je ne suis pas cela, ceci ne m’appartient pas, ceci n’est pas mon moi ». C’est-à-dire qu’il faut se libérer de la relation d’identification : « Je suis cela », ou de la relation d’appropriation : « Ceci est à moi ». Il faut donc se désapproprier et se désidentifier. Alors que nous voyons les choses comme nous désirons qu’elles soient, ou comme nous avons peur qu’elles soient, ou comme nous imaginons qu’elles sont. Ce sont donc les puissances de l’attachement au désir, les puissances de l’attachement à la répulsion et les puissances de l’identification engendrée par le voile de l’ignorance qui doivent être abandonnées. Si ces trois-là sont abandonnées, le moi disparaît, puisqu’il n’a jamais existé.
En fait on pourrait dire, en reprenant la formule de Lavoisier, qu’il n’y a rien qui se crée, rien qui disparaît, mais tout qui se transforme. On va donc laisser se dissoudre, naturellement, avec sagesse et compassion, ce qui est impermanent de par sa nature et qui donc, de toutes façons, se dissoudra.(à suivre)

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 11:01

Pour ce qu’il a apporté en transposant la psychanalyse à la méditation,  voici un résumé d'un entretien transcrit par l’UBE (Union Bouddhiste de France). Né le 9 août 1929 à Nice, Jean-Pierre Schnetzler fut l'un des pionniers de l'implantation du bouddhisme en France. Il a découvert en classe de terminale la lecture de l'ouvrage d'Oldenberg « Le Bouddha, sa vie, sa doctrine, sa communauté », il décide de s'engager dans des études de médecine et, plus particulièrement, en psychiatrie, domaine qui lui semble le plus en accord avec le fond de la doctrine bouddhiste et de sa prise en compte de la souffrance psychique. Médecin d'hôpital en 1955 à Paris puis à Grenoble, en 1960, il devient analyste didacticien de l'école jungienne à la « Société Française de Psychologie Analytique»  (SFPA). En 1967, il accueille l'enseignant de l'école Zen Sôtô japonaise, Maître Deshimaru, qui vient d'arriver en France. Il découvre le Mahâyâna et le Zen et prend alors les voeux de bodhisattva. Autour de lui se constitue un noyau de pratiquants qui donne lieu à la création, en 1972, d'un « Centre d'Etudes Bouddhiques»  (CEB), ouvert à toutes les écoles. En1971 avec le maître Kalou Rinpoché, il découvre enfin l'école Kagyu du bouddhisme tibétain dans laquelle il s'engagera jusqu'à la fin de sa vie. Il créera le centre Karma Migyur Ling de Montchardon, le plus ancien centre bouddhiste tibétain de France. C'est aussi lui qui, en 1979, fonde le futur centre de Karma Lin, dans l'ancienne Chartreuse de Saint-Hugon, en Savoie. Outre un engagement constant à Montchardon, de pratique et d'enseignement, Jean-Pierre Schnetzler est aussi l’auteur de nombreux articles et ouvrages. Il souhaitait notamment, en écrivant, informer le public francophone sur le bouddhisme en intégrant les données scientifiques occidentales, y compris dans un domaine aussi controversé que celui de la transmigration. Il a aussi largement participé au dialogue interreligieux, notamment avec le père De Give. Retraité en 1989, Jean-Pierre Schnetzler vivait à Karma Migyur Ling. Il y a enseigné et dirigé des retraites de méditation jusqu'en 2006, date à laquelle sa santé l'a contraint à cesser ces activités.

Revoir l'article : JP Schneltzer psychiatre " bouddhisme expliqué aux occidentaux"(video)

Dans la comparaison entre la méditation et la psychanalyse ce sont des conceptions de l’homme et du monde différentes, entre une voie traditionnelle et une méthode d’investigation scientifique bien qu’il y ait une analogie profonde entre ces deux démarches, le Bouddha décrivant le bouddhisme comme une méthode de guérison de la souffrance. Pour la psychanalyse, l’évolution de l’homme culmine dans un état de maturité psychologique chez un être humain capable de jouir, de supporter une dose raisonnable de contrariétés, de travailler, d’élever sa progéniture, après quoi il décline et il disparaît définitivement. Sous les influences conjuguées de Carl Gustav Jung et des doctrines orientales, la psychologie transpersonnelle a étudié la maturation du moi de l’adulte en y intégrant des expériences et des modes de fonctionnement psychologique qui sont ceux des mystiques, de toutes les religions d’ailleurs, mais aussi de certains non-religieux. Apres le niveau de pensée que Piaget appelle pré-opératoire, le stade personnel est atteint, lorsque sur le plan intellectuel l’enfant est capable de faire des opérations concrètes où il comprend les rôles et les règles. Il acquiert ensuite une pensée formelle où il est capable de penser le monde et lui-même, suivant les règles de la logique. Il appréhende des relations conceptuelles et, finalement, il est capable d’opérations synthétiques et intégrantes, créatives, lorsque l’adulte est arrivé à ce stade, il aurait terminé son évolution.
Selon les psychologues du transpersonnel, l’être humain est encore capable, si son évolution continue, d’atteindre un stade transpersonnel du fonctionnement psychique, qui est comme le début des processus de la méditation, de la concentration, au seuil du premier dhyâna. Il est aussi capable d’atteindre un stade, dit « subtil » selon Ken Wilber qui correspond à ce que le bouddhisme appelle la forme pure : le rûpaloka, et qui correspond aussi aux archétypes et aux idées platoniciennes, aux visualisations des yidam dans le bouddhisme tantrique et aux stades des dhyâna de la forme. Enfin le neuvième stade, qui est le stade causal pour Ken Wilber, est l’expérience du vide, du sans forme, ou de l’universel, ce qui constitue la fin des phénomènes psychiques. Au delà, c’est un état ultime, que l’hindouisme appelle le quatrième état : turîya, ou ce qui constitue le svabhavikakâya du bouddhisme. Ces neuf ou dix stades de Ken Wilber sont représentatifs de la position contemporaine de la psychologie transpersonnelle qui montre qu’au-delà des stades du moi, connus de la psychologie classique, on peut décrire, suivant des critères formels basés sur des constatations d’expériences, des types de fonctionnement mental. Nous sommes donc là au-delà du moi ordinaire. Est-ce de cela dont il s’agit quand la mystique chrétienne parle de la mort du moi ? Est-ce de cela dont il s’agit quand le bouddhisme parle de l’illusion du moi, ou de l’inexistence du moi, ce qui est une façon de traduire le pâli anatta ou le sanscrit anâtman?  (à suivre)

 

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 11:25

4ème lune…Mais au fait, qui est Milarepa ?

Milarepa, un « embrasseur d’éveil au pays des glaciers », un ermite-poète tibétain (1040-1123) qui a eu l’un des parcours spirituels des plus singuliers et des plus foudroyants…Sa vie, ses Cent mille chants sont comme des échos répercutés de vallée en vallée, de désert en désert, de montagne en montagne, comme des arts de vivre de celui qui a choisit l’errance, la méditation et le dénuement pour viatiques. Pour hors norme que parait sa destinée, à travers ces narrations, dialogues, poèmes,  n’en devient pas moins abordable et presque familier. « Mila vêtu de coton » est celui qui improvise spontanément la joie de la dépossession, la beauté des solitudes, la fin des souffrances, celui qui indique la voie de la délivrance. Un exemple de courage et de ténacité après les évènements tourmentés de l’enfance, la mort du père, la famille réduite à l’esclavage dépossédée de ses biens par un oncle, la vengeance et finalement la rencontre avec le maître Marpa, qui va lui permettre une douloureuse purification à la pacification de son esprit. Le yogi hors des convenances ne va cesser de transmettre une sagesse folle, irréductible, sublime, il n’aura de cesse de chanter cet amour qui perce les cœurs.

livre de « Milarepa » par Marie-José Lamothe

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 10:18
Conférence publique à Paris le 7/01/09 de SS Gyalwang Drukpa :
Etre conscient de la responsabilité qui nous incombe dans notre existence humaine qui est une vie très courte. La responsabilité à réaliser ce qui est essentiel pour que notre vie soit heureuse sinon quelle signification à donner à tous nos actes. C'est le partage du bonheur avec tous les êtres, la spiritualité est le coeur de la vie de tous les êtres. si nous n'avons pas de spiritualité c'est un manque de coeur, le sens de la vie inhérent à notre nature même de l'esprit, l'essence même de notre propre existence. Nous avons tous des religions très différentes, les 3 repas par jour et toutes sortes de rituels, l'homme est réglé, c'est le mécanisme d'une religion...Pour une vie organisée avoir des objectifs à l'esprit qui est la compréhension mutuelle d'avec les autres, si cela fait défaut nous assistons à toutes sortes de tragédies. La spiritualité organise notre vie, c'est faire attention,  mettre un raisonnement sur tous ces aspects, c'est de l'ordre du sens commun, d'une intelligence. Trouver un bonheur authentique pour qu'il n'y ait plus de crises dans notre vie et avec les autres, d'un bonheur établi par nous même. On ne peut pas espérer être heureux en créant de la souffrance, comment pouvons nous être heureux sans rendre les autres heureux. Même au coeur de votre famille si vous rendez les autres malheureux comment pouvez vous instaurer un climat propice. Même chose dans notre monde, il suffit d'observer la loi de la nature, si l'on veut son propre bonheur, il faut rendre les autres heureux, si tout est tourné vers soi même, cela ne peut marcher, car tout est interdépendant. Notre bonheur dépend d'autrui, les personnes avec lesquelles on vit, l'étendre à plus d'êtres possible, c'est comme un echo, cela doit se manifester pour revenir en retour...
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 11:32

avec Dimitri El Murr, pour revoir l'émission: ici

Lien plus fort que dans l’amour car ce dernier met en je(u) l’amour propre…

La question est de savoir si l’on cherche dans  l’amitié la similitude ou la différence ? Elle a longtemps été pensée sur une logique du semblable.

Photo des blues brothers, représentant la gémellité par leur tenue et en même temps chacun incarnant leurs différences.

Aristote parle de l’amitié des vertueux car ceux-ci tolèrent leurs différences.

Pour Platon dans Lysis, l’ami doit être le même pour que je l’aime mais sans être un double de moi-même.

Entre les 2, des abîmes…C’est un sentiment aussi qui résiste aux concepts.

« Parce que c’était lui parce que c’était moi » pour Montaigne dans les « Essais », c’est la différence qui est comme une fulgurance, sans aucune finalité, elle nous constitue en tant que telle.

Dans le Misanthrope de Molière, la vision de l’amitié est tellement radicale dans le devoir d’honnêteté que l’on finit par se retrouver  tout seul.

Pour Rousseau, Alceste est le vrai ami dans cette volonté de sympathie universelle, c’est pourquoi Rousseau finira pas écrire « je pars dans le désert ».

Photo du film des Cht’is ou l’on voit bien l’acceptation des différences culturelles, sociales, hiérarchiques et géographiques de ceux réunis, mais la question se pose maintenant à partir de quel nombre l’extension supprime l’amitié ? Le cercle c’est l’équidistance, chacun à la même distance, le pendant de l’équivalence amicale.

Pour Aristote c’est dans la multitude d’amis, mais ou est la limite ? A un moment donné les devoirs des amis vont se contredire.

Photos des nude –be in (hyppies), ou de l’utopie en marche, la nudité suffirait à nous rendre équivalents. Mai si communauté veut dire circulation amicale, l’amitié est pourtant sélection selon des critères.

Selon Aristote vivre ensemble est le critère, la communauté repose sur la vertu des hommes.

A Camus étend l’amitié à l’humanité, mais l’amour du prochain s’oppose alors à  ce qui fait l’amitié.

 « Fay ce que voudras » référence à Rabelais dans Gargentua avec l’abbaye de Thélène, communauté sans contraintes qui est un renversement de la communauté monastique.

Pour St Thomas, comment concilier les 2, le chrétien n’a pas d’amis par rapport au devoir d’humanité .

Est-ce qu’une amitié peut survivre ? Pour l’amour tout le monde comprend : c’est un fil qui se rompt, l’amitié est un fil qui se détisse…

Photo de Balladur et Chirac, amitié de 30 ans qui se fracasse , comme dirait Sartre pour motifs politiques, d’où le rapport entre l’utilité et le désintéressement.

Sartre parlant de sa brouille d’avec Camus,  l’amitié se situe au-delà des ruptures empiriques.

Dans philosophie, philos c’est aimer dans un sens large.

 

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 11:57
 "Un mot prononcé avec bienveillance engendre la bienveillance
                Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur
                                        Un bienfait accordé avec bienveillance engen
dre l'amour"

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 10:31
 Pratique 1,2, 3, il est conseillé de placer son esprit dans un état d’isolement, de ce qui pourrait le distraire et l’amener à développer ses perturbations.

Pratique 4, comprendre que tout est sujet à l’impermanence et est transitoire, de toute façon nous n’avons pas d’autres choix que de nous séparer de nos amis, corps et biens. S’isoler de nos perturbations internes c’est développer cette compréhension, donner du sens aux choses pour arriver à se détendre. Nous sommes continuellement affairés à des choses qui ne riment à rien .

Pratique 5, éviter les situations qui nous entrainent dans nos perturbations, ce sont nos propres tendances que nous devons combattre et ce sont d’elles que nous devons nous  isoler. Eviter nos 3 poisons mentaux que sont le désir attachement, la stupidité ignorance et la colère haine, observer s'ils croissent en la présence ou sous l'influence de mauvais compagnons.

Pratique 6, au contraire rechercher la compagnie de ceux qui font que nos poisons décroissent. Etre spirituel c’est être proche de la nature et en avoir le respect : c’est avoir le respect de soi même.

Pratique 7, prendre refuge dans ce qui va nous amener à nous libérer, dans un cheminement, des enseignements valides, des êtres qui mettent en pratique ce qu’ils enseignent et dans une communauté de pratique.Eviter à ce sujet le « shopping spirituel » en éveillant son sens critique.

Pratique 8, ne nuire en aucun cas pour éviter déjà d’avoir à en subir les conséquences inévitables.

Pratique 9, l’essence du refuge, c’est un certain sens du renoncement, comprendre que la raison de notre souffrance est notre ego, notre habitude à saisir ce « je ».

Pratique 10, est le cœur de notre pratique développer cet esprit d’éveil.

Pratique 11, renforce cette capacité d’esprit d’éveil, il s’agit de développer une vue à plus long terme que l’immédiateté mondaine. Tonglen : l’exercice d’avoir la volonté d’échanger son bonheur contre la souffrance des autres est extrêmement bénéfique pour grandir son cœur.

Pratique 12, cette prise en charge de prendre sur soi enrichit notre vie par la patience et la tolérance, chemin de l’intégration de la vie spirituelle dans le quotidien.

Pratique 13,14,15,16,17, ceux qui nous atteignent sont en fait notre source de pratique, ils nous aident à faire croître la tolérance en nous même. Quelqu’un de patient acquiert une stabilité que rien ne peut plus atteindre.

(à suivre) Tokmé Zangpo « les 37 pratiques des boddhisatvas » 

Précédent enseignement  (videos) : Trouver un remède pour sortir de notre saisie...

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 00:00

Le mandala de kalachakra : roue du temps

Sofia Stril Rever dans « sagesses bouddhistes » du 4/01 :link

Système de pratique et de méditation pour relier l’être humain à l’ensemble des êtres et au cosmos.

Kalachakra veut dire roue du temps, introduit au XIème siècle au  Tibet, il fait partie de la 4ème classe des tantras, la plus élevée du mantrayana.

Il représente le bouddha père et mère en union, l’univers et l’individu, les 4 saisons de l’année et sur le plan de l’individu ses 4 centres subtils : corps, parole, esprit et centre subtil. Les bras sont une représentation des 12 mois de l’année, les 24 cycles lunaires.

C’est un moment de recueillement lors de la construction du  mandala extérieur de cet espace sacré, c’est le système de méditation le plus élevé et voué au bénéfice du monde en général.

Le rituel dure 2 semaines à la lune montante avec la 1ère phase qui est la construction du mandala, suivie de l’enseignement pour ouvrir le cœur à la compassion à l’esprit d’éveil et à la vacuité, pour se terminer par l’initiation qui dure 3 jours.

Les personnes s’engageant sur cette voie, vont entrer dans le mandala en se présentant de façon intériorisée aux 4 portes ou elles recevront une initiation, Initiation déjà donnée plusieurs fois par SS Dalaï Lama.

Ceci est dédié à la paix dans le monde dans le cœur des êtres humains pour apaiser les émotions, tout ce qui limite l’ouverture aux autres pour nous introduire à cette voie universelle. La pratique se poursuit ensuite au quotidien par le Gourou Yoga de Kalachakra.

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