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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:48

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     A  défaut de prendre de la hauteur via la machine v olante  décolle par toi-même 

         Prends un aller sans retour car d’en haut la vue est toujours plus belle

Juste accoutumer les yeux aux blancs réfléchissants de la pureté originelle

Ne penses même pas planter ta fierté sur le plus haut rocher escarpé

        Il est vrai que tu t’es échiné à escalader bravant l’âpreté enneigée

          Des lors tu peux te laisser aller à contempler les reflets bleutés de l’innomé.

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:56

Au quotidien plus de justice, de douceur et de partage : "la paix est venue da0418084100DVB-TFrance-2.jpgns mon coeur"  Revoir:  ici0418083446DVB-TFrance-2.jpg

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 09:52

  ...au désenchantement du monde : c'est encore trop peu de dire qu'aujourd'hui il nous accable. En matière de "chose politique", de quelque manière qu'on l'entende, les réalités ont souvent été scabreuses et il y a bien longtemps qu'on se lamente, qu'on s'indigne, qu'on pr1104121916DVB-TARTEoteste, qu'on condamne et qu'on résiste. Que la politique soit maléfique, qu'elle charrie avec elle tout un défilé de pratiques malfaisantes, implacables ou perverses, c'est là une plainte aussi vieille que le monde. La politique est le champ des rapports de force. La passion du pouvoir corrompt. L'art de gouverner est celui de tromper les hommes. L'art d'être gouverné est celui d'apprendre la soumission, laquelle va de l'obéissance forcée à l'enchantement de la servitude volontaire. Personne n'ignore ces banalités, et pourtant elles n'en existent pas moins.

Myriam Revault d'Allonnes traductrice de Hannah Arendt et commentatrice de la pensée de Montesquieu.

L'homme fait l'histoire ; à son tour l'histoire le défait. Il en est l'auteur et l'objet, l'agent et la victime. Emil Michel Cioran. Extraits extrait de l'antimanuel de la philosophie de Michel Onfray

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 09:42

 L’expérience d’éveil est un éclair d’intuition, il peut y avoir participation du corps, on ressent presque toujours une modification de l’écoule0412083424DVB-TFrance-2.jpgment du temps : immobilité du temps perçu, comme un ralenti psychologique. « État de bouleversement calme » décrit par Christian Bobin, état ou les extrêmes se mêlent sans difficulté, lucidité et perplexité, légèreté et sentiment de profondeur. Impression de révélation. Les expériences d’éveil existent dans toutes les traditions : elles sont appelées Satori éveil à la connaissance de la vérité, regard intuitif au cœur des choses dans le bouddhisme zen, qui les considère comme un état transitoire par rapport au Nirvana. Les chrétiens parlent quant à eux d’Epiphanie, et y voient une manifestation divine, nous révélant  qq chose qui était caché. Dans le bouddhisme, l’éveil désigne l’état atteint par la personne qui s’est libérée des obscurcissements passionnels et intellectuels, qui connait la nature impermanente de la réalité et fait l’expérience de l’état de tranquillité, grâce à l’extinction des passions et à l’élimination de leurs causes. L’existence d’expériences d’éveil dans toutes les traditions montre l’universalité de ce phénomène psychologique, qui engendre une multiciplicité d’explications, souvent en lien avec le mysticisme qui est une approche expérientielle, et non rationnelle du divin. André Comte Sponville « le mystique c’est celui qui voit la vérité face à face il n’est plus séparé du réel par le discours c’est ce que j’appelle le silence ni par le manque ce que j’appelle la plénitude, ni par le temps ce que j’appelle l’éternité ni enfin par lui-même ce que j’appelle la simplicité, l’annata des bouddhistes », « notre nature d’êtres éphémères ouverts sur l’éternité ». Les expériences d’éveil sont ainsi des expériences de libération et d’accès à une autre dimension que celle du quotidien, ou peut-être à la seule dimension du quotidien l’intensité de l’instant présent. La pleine conscience est une simple présence, sans filtre, sans attente, sans jugement. Maitre Eckhart « dieu nous rend souvent visite mais la plupart du temps nous ne sommes pas chez nous »

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 09:39

"Ô temps suspend ton vol", ce à quoi Alain répond à Lamartine "d'accord mais pour combien de temps?". Comment être juge et partie  quand le temps fuse en nous, Merleau-ponty. Car c'est dans le temps qu'on pense le temps, d'ailleurs on ne se penche jamais sur le temps même mais sur des éléments archivés. Le temps a une certaine épaisseur, Proust à la fin de "la recherche du temps perdu" "les hommes alors qu'ils ont une place dérisoire dans le m0404135002DVB-TARTE.jpgonde donnent une place considérable au temps". Il est partout et à la fois insaisissable, Aristote lui donne une existence obscure et imparfaite. Le temps a une double dimension de verticalité et fait d'instantanés avec en photo une allégorie du temps, un pont lors d'une inondation du Danube comme un présent, entre le passé et le futur d'un flux bouillonnant, fait de mobilité du temps par des hommes à l'arrêt et fait de discontinu par des hommes marchant. Sait on dans quel sens regarder le temps, rien n'est plus difficile à penser que le présent, l'expérience de l'instant est rare. Si l'on prend le temps élastique de Einstein illustré par le tableau de Salvador Dali "persistance de la mémoire", le temps a une sorte de viscosité qui reflue sur lui même, Bergson. Le présent contiendrait tous les passés de façon active, nous rejouons à chaque instant la totalité de nous même comme une multiplicité de flux, de faisceaux d'activités. Entre un temps des consciences, forcément subjectif et le temps de l'horloger, comment agencer différentes temporalités, on ne peut concevoir la simultanéité globale des flux, que veut dire coexister dans un temps commun. Revoir : ici

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 08:46

Revoir l’émission (suite :  Khyabjé Kalou Rimpoché dans l’émission « sagesses bouddhistes ») : ici

En pacification de l’esprit pour que l’esprit retrouve la maitrise et le contrôle de ses pensées qui dans notre état ordinaire nous font souffrir, beaucoup de plans et d’agitation. Il est indispensable de passer par l’expérience sans se lancer dans toutes sortes de pratiques et en attendre des miracles, la 10404083213DVB-TFrance-2.jpgère chose étant de se poser et de comprendre qui nous sommes vraiment, quelle est notre vraie nature (cf : article précédent) et le reconnaitre, étape 0404084357DVB-TFrance-2.jpgprimordiale de la méthode. Bien sur la posture va pouvoir aider, mais sans se focaliser sur les problèmes techniques, se concentrer sur sa respiration telle qu’elle est, la suivre jusqu’au bout de l’expir et laisser le retour à l’inspir se fa0404084402DVB-TFrance-2.jpgire naturellement. On peut compter chaque respiration en se concentrant sur chacune jusqu’à 21et recommencer éventuellement pour arriver à une détente. Ramener l’attention sans se décourager, il s’agit d’être présent à ce qui est avec la pratique d’une visualisation si l’on commence à ressentir une certaine torpeur, comme une énergie brillante blanche. Pour les nombreux obstacles qui ne manqueront pas d’apparaitre, et pour évoluer dans le potentiel de notre esprit, il est important d’être guidé et relié à un maitre authentique pour pouvoir être touché en profondeur et pouvoir suivre les méthodes qui nous sont le plus appropriées. Et dédier pour tous les êtres sensibles auxquels nous ne manquons pas d'être reliés pour accumuler ce potentiel.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 09:47

Au début des tempsping.JPG

Il n’y avait pas de différence

Entre les hommes et les animaux

Toutes les créatures vivaient sur terre

Un homme pouvait se transformer en animal

S’il le désirait

Et un animal pouvait devenir un être humain

Il n’y avait pas de différence

Les créatures étaient parfois des animaux

Et parfois des hommes

Tout le monde parlait une même langue

En ces temps là les mots étaient magie

Et l’esprit possédait des pouvoirs mystérieux

Un mot prononcé  au hasard

Pouvait avoir d’étranges conséquences

Il devenait brusquement vivant

Et les désirs se réalisaient

Il suffisait de les exprimer

On ne peut pas donner l’explication

C’était comme ça.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:42
Même celui de l’intention de vérité qui ne pourrait qu'être un mensmens.JPGonge supérieur au mensonge lui-même. Entre dire la vérité de l'ordre du devoir sinon un droit Benjamin Constant,  et du prétendu droit de mentir par humanité d'E Kant repose la morale de l'individu. Sur la sphère politique, Hannah Arendt questionne le problème de la crédibilité et de la plasticité de l’opinion publique, comme on a pu le voir dernièrement avec le mensonge d’état de Colin Powell. Quand à la rumeur le « on dit », elle provient de la création d’un désir, d’une peur, mais vouloir la démentir c’est la nommer, lui donner corps en qq sorte. J Julliard sur l’opinion: le refus de l’évidence jette un doute sur l’évidence elle-même, on peut avoir besoin d’une victime expiatoire, un bouc émissaire, les faits peuvent se révéler têtus d’où la fragilité de la vérité. Hitchcock « le faux coupable », Fritz Lang « l’invraisemblable vérité », ont démontré dans leurs films que le réel, plus inventif, plus contingent est plus fragile qu’un mensonge cohérent. Autres exemples sur des images manipulatrices dans des documentaires et sur la fameuse théorie du complot, les mensonges par omission, comment départager alors le vrai du faux, le fait de l’opinion, le réel du fictif ?
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:49
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Quel est celui de nos gestes dont on peut dire qu'il relève véritablement du don ? Quand agissons-nous sans escompter les dividendes de nos actes ? Le don figure l'absence de rétribution, l'absence de calcul, la gratuité...Est -ce une utopie du quotidien, un geste réellement désintéressé, qui n’aurait pas à voir avec la bonne conscience ? Car l’intérêt se loge en apparence dans les gestes les plus désintéressés, pour un don qui serait sans prix. Il est simple à faire mais difficile à penser, dans la définition même une certaine ambigüité dans la chose qu’on donne et l’acte de donner à quelqu’un car on ne peut pas dissocier les deux. Ce serait une recherche de reconnaissance selon Paul Ricoeur avec l’ex de la théâtralisation du don du sang à Hambourg ou le retour social est là largement établi, celui qui donne y trouverait son intérêt. Pour F Nietzsche, cela relèverait même d’un certain abus de pouvoir, une recherche de soumission sur celui que l’on prétend secourir. Autre définition : abandon dans une intention libérale, la qualité du don dépend donc de l’intention, est-ce renoncer à quelque chose ou donner par sur-abondance et non par manque, se pose le don de la marchandise comme valeur d’usage, valeur d’échange. Aristote « Ethique à Nicomaque » fait la différence entre le don d’amour, d’amitié et l’hospitalité, la différence entre l’agapé, amour chrétien, charité et eros, et se pose la question de la bonne mesure. Soren Kierkegaard « œuvres de l’amour » émet le commandement d’aimer son prochain comme soi même, car l’amour de l’autre repose sur un amour de soi. Pour Henri Bergson « l’évolution créatrice » en signification symbolique, pour allumer des foyers de générosité, une communauté peut se construire à partir d’un acte de charité. Marcel Mauss « essai sur le don » cela induit un système social dans une visée méta-éthique dans l’étude des tribus et de la valeur des cadeaux. P Ricoeur se concentre sur le geste qui symbolise une relation sociale, il l’établit en la signifiant. La qualité du don dépend aussi de l’aptitude à recevoir, pour Jacques Derrida, il s’avère impossible, impensable de donner dans une intention purement libérale. Cela ressemble à l'impossibilité de l'amour selon Lacan, revoir :  « L’amour c’est ce que l’on n’a pas, et que l’on veut donner à qqu’un qui n’en veut pas »

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 10:40

…et témoin de la discordance irréductible entre ce qu’un homme attend d’une femme et une femme d’un homme, ce qui est vrai aussi entre 2 hommes, cela relève d’un discord : 2 corps d’emblée, séparés. Dans une solitude avec l’autre, les autres, via le langage, langue commune à tous qui atteste de ce discord et en même temps tente d’y pallier alors  que le réel échappe selon Lacan aux mots. L’homme et la femme n’ont pas la 1127134059DVB-TFrance-2.jpgcapacité de parler de la même façon, dans une société du patriarcat, il y a prévalence de la fonction du père dont il faut nomination par le langage dans une modalité collective. L’homme dit « c’est ça » en même temps en passant par la parole il perd ce qu’il décrit, alors que la femme par la modalité collective dont elle hérite dit « ce n’est pas ça », son dire inclue cette négativité. Depuis avec l’histoire nous avons eu Tocqueville  pour l’égalité des conditions qui met à mal la prévalence du père et qui avec l’émergence de la modernité met à nu ce subterfuge langagier. Dans une ère actuelle de post modernité accomplie d’égalité effective démocratique, la verbialité grecque procède d’une inégalité langagière. 2 logiques qui se retrouvent contradictoires par la contrainte de la structure du langage, la femme doit passer par un autre pour arriver à sa part d’ombre. Dissymétrie par la parole, qui ne remplit plus sa fonction de distanciation et l’on aboutit alors à une confrontation plus violente.

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