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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 10:49

…Qui disparait dés qu’il se montre à tous.

Avis aux amis bloggeurs, cet article est pour vous, que montrez-vous et dévoilez vous de vous. La question serait plutôt que souhaitez vous montrer de vous et d’ailleurs est ce bien de vous que vous montrez.  Les touches du clavier sont comme autant de pinceaux pour donner à lire une pensée, une idée retenues. Donner aussi à voir en y mettant des couleurs, une photo comme illustration, ponctuation amusante ou émouvante de ce qu’il y aurait à retenir. Comme autant de petits tableaux, pas trop longs pour ne pas fatiguer l’esprit et ne pas saturer le temps précieux des internautes qui sont renvoyés via les liens à du plus consistant. Et si parfois c’est un peu ardu à lire à trop vouloir faire court, c’est décliné sur des articles suivants encore et encore plus sous forme de courtes poésies sur une inspiration.

 Mais l’intime n’est pas l’intimité, qui elle, se revendique dans le privé, le caché. L’intime se voit  mais ne nous regarde pas, il ouvre sur l’extérieur, il nous met hors de nous même  à la solupsiste de H Bergson, la solitude du moi, il faut alors accepter l’extériorité en soi.

L’intime prend le pas de la quantité sur la qualité quand il se retrouve sur facebook en monstration sociale, d’où la confusion entre l’intime et le privé.  

Et plus on montre  de soi plus on se dissimule, il s’assujettit là à la performance, que montre t’on quand on prétend tout montrer.

Alors que l’intime de St Augustin quand il a été révélé de l’intérieur irradie hors du monde, ne s’inscrit pas dans un contenant, ne s’évalue pas. Revoir l'émission : ici

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 10:57

                                                              Dans ma bulle

               Y a un diam’s

          Qui s’est enflammé
              
Dans ma bulle
               Y faut tout payer
              Donnant donnant
                 Prenant jetant

                Dans ma bulle
                Y a des camés
            Qui se sont consumés

                 Dans ma bulle
                Y a des névrosés
            Qui se sont épuisés

                 Dans ma bulle 

            3 p'tits tours et tu sors
            Dans ma bulle  encore
                 Y a des diam's
                Qui sommeillent.

 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 10:46

C G Jung (1875-1961) s’en est éloigné en développant sa « psychologie de l’inconscient », il est convaincu d’une activité psychique autonome, non volontaire et non consciente, héritage de l’évolution humaine. On pourrait dire qu’il présuppose des organisations archétypiques dont l’origine remonte au-delà des formations déjà précoces de Mélanie Klein (article précédent). Jung parle alors d’un inconscient collectif de nature supra-personnelle présent en chacun de nous, comme le « moi » est le centre de la conscience, le « soi », proche de l’anatman indou, inclut alors des éléments conscients et inconscients. Autre concept le processus d’individuation qui est la transformation progressive de la personne, l’assimilation de ces archétypiques à l’inconscient personnel. D’après extrait résumé de CBruas Jaquess, psychothérapeute.

Albert Ellis a délaissé son titre de psychanalyste pour celui de psychothérapeute par souci d’efficience… «  Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements relatifs aux choses. », sa psychothérapie trouve son inspiration chez les stoïciens avec Socrate : ce qui est effrayant ce n’est pas la mort mais le jugement qu’on lui porte, appuyée par la « tyrannie des musts » : Karen Horney : pour reprendre avec Epicure que la part de nos malheurs provient de la force de nos désirs. Autrement dit : « you feel the way you think » (vos affects procèdent de votre façon de penser).  Il s’agit de travailler sur notre système de croyances ou même des impératifs rigides qui peuvent nous faire voire les choses de façon négative et engendrer beaucoup de frustration : courant cognitiviste. J Van Rillaer

Milton Erickson (1901-1980) a expérimenté sur lui l’hypnose suite à une maladie grave, communication à plusieurs niveaux jouant sur 2 inconscients, l’un issu du « sur moi » freudien, l’autre faisant référence au « soi » de jung. Le patient est lui-même responsable de son traitement, en utilisant avec le thérapeute un ensemble de techniques, stratégies, prescriptions de tâches pour atteindre son but.

Ce que va prolonger G Bateson et l’école de Palo Alto avec son travail sur les communications paradoxales et injonctions jusqu’aux évolutions récentes.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 10:29

Ce n’est pas tant que l’homme soit incapable de voir la réalité mais cela va se compliquer par le fonctionnement social, un filtre social pour sa cohérence qui lui fait générer fictions et illusions. Le langage partagé en tant qu’expérience figée détermine notre mode d’expérimentation et la qualité d’expériences qui peuvent parvenir à notre conscience. La plénitude de l’expérience a été aussitôt remplacée par un mot d’où son aliénation. Plus une société s’éloigne des normes humaines de la vie plus cela génère de conflits internes comme notre société actuelle axée seuls sur la technologie et le mercantile. Comment arriver à concrétiser l’énoncé psy « Transformer l’inconscient en conscient revient à transformer la simple idée de l’universalité de l’homme en l’expérience vivante de cette universalité ». Le refoulement de ce qu’il lui est permis pour vivre dans une société donnée conditionne le sens de la réalité chez l’individu qui sera nécessairement déformée et pour s’en libérer il lui faut une nouvelle appréciation de la réalité. Les pensées conscientes correspondant à l’exigence de la réalité sociale vont être en conflit avec les pensées non autorisées donc inconscientes. S’éveiller c’est lever le voile, sortir de la grotte en prenant conscience du caractère fictif, illusoire de notre conscience « normale ». Mais l’appréhension intellectuelle ne suffit pas car pour Spinoza pour qu’il y ait véritable transformation il faut passer par son expérimentation affective. L’état d’illumination est dans l’accord entre la réalité intérieure et extérieure dans une pleine conscience dans la totalité de l’être, d’une façon créative active. 

« Alors que la psychiatrie se préoccupe de découvrir pourquoi certains individus deviennent fous, la question vraie serait de découvrir pourquoi la plupart d’entre eux ne le deviennent pas. »

Pour prendre conscience de l’inconscient cela demande un entrainement particulier, pour être conscient de sa réalité propre et de celle du monde dévoilé dans la plénitude de sa profondeur, pour une appréhension immédiate,  instantanée de la réalité.

Eric Fromm

Réconciliation en soi même en tant que soi ego, il est l’autre en tant que l’autre  est soi même, lui-même et l’autre ne sont qu’un aspect de la dualité sujet et objet et tout comme il est lui-même un déploiement de soi même, l’autre aussi est un déploiement du soi même. Richard De Martino D’après extraits de « Bouddhisme zen et psychanalyse »

Revoir article : Eternalisme, nihillisme, production en dépendance, soi, non soi, qu’est ce que…

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 10:46

« Ecole terrain miné » Carole Diamant revoir l’émission avec Raphaël Enthoven : ici

Pour Socrate c’est avoir en charge d’accoucher des esprits la « maïeutique », comme pour Platon dans Théetète. Entre éduquer et transmettre des connaissances au philosophe qui est en charge du questionnement. Amener à interroger sur ce qui nous constitue pour une pensée personnelle et interrogative. L’éducation est conduire hors de soi pour accéder à une pensée autonome, un soi qui a empilé les préjugés pour aller vers l’universel. Il s’agit de faire prendre conscience de sa propre ignorance, mettre en doute nos certitudes pour rechercher la vérité. A la falsification de la vérité, ne pas s’en tenir aux faits et être dans une démarche où plus on avance plus on rencontre une interprétation du monde multiple. La philosophie n’est pas en contradiction avec l’objectivité d’une connaissance, c’est Xénophon de Platon, et l’absence d’interrogation qui enferme l’homme dans l’erreur pour Gaston Bachelard, la curiosité étant la vertu 1ère de la philosophie. Le célèbre « Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine » de Montaigne de « l’instruction des enfants ». Il faut trouver l’équilibre entre le gavage de connaissances et l’interrogation, tout est dans la conversion d’un savoir en interrogation. Sortir de la répétition du même pour se découvrir, la philosophie c’est penser au-delà de soi même. Eviter l’ennui dont parlent B Pascal et Schopenhauer et s’intéresser à des enseignements novateurs pour les enfants comme l’école de Maria Montessori. V Jankélévitch lui-même habité par une passion intérieure dans ses enseignements qui touchent au cœur, il a apporté une part poétique et partiale ce qui contraste avec la rationalisation de Socrate, incluant une part d’appel à l’image. Ce que doit le philosophe qui s’engage en son propre nom.

 

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 10:53

Ce qu’ont en commun la poésie, comme la spiritualité, comme les enfants c’est de voire les fissures de l’invisible, avoir le sentiment d’une présence, des choses autre que l’apparence. Le poète porte un autre regard sur le quotidien, c’est un marieur en associant le visible et l’invisible, en éveilleur qui nous fait regarder les évènements en profondeur. « Le tremblement du cerveau sur ma main qui écrit »,  « L’applaudissement de la pluie sur les volets », « L’éclaboussure d’or, crachat divin (genêts) » : ce sont des images ressenties, activité de réjouissance, jeu de l’esprit comme un jonglage, la poésie est le seul langage de l’absolu, là où il y a la musique il y a la poésie.  On vole d’erreur en erreur jusqu’à la vérité finale, la souveraineté du vide, le mal absolu étant l’endormissement, le manque d’attention. La vie c’est juste du courage pour traverser les ténèbres, elle ne va pas sans espérances, Nietzche « Qu’aimes-tu chez les autres si ce ne sont tes espérances ». Alors que le poison des jours quotidiens c’est l’embarras de soi, la joie éternelle c’est de se sentir mortel…

Paroles de C Bobin, 40 livres dont le dernier titre « les ruines du ciel ».

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 10:41

Coup de vent en nettoyage karcher

Pour cette pointe du nord Finistère


Balayage des pensées austères

Ruminations mortifères


Entrelacs de criques en revers

Sur critiques et paroles amers


S’inversent par vent salutaire.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 10:40

Bruissement du vent chants en résonnance

L’automne déploie l’enveloppe de sa brume

Odeurs de châtaignes grillées et de thé fumant

Bruit de pas sur feuilles sèches et tournoyantes

La nature s’est revêtue de couleurs rougeoyantes

Comme un adieu à une vie qui entre en somnolence.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 10:48
..."Mon ami sourit gentiment,avec indulgence:
Tu vois bien...ce n'est pas un mouton, c'est un bélier. il a des cornes...

Je refis donc encore mon dessin...Mais il fut refusé comme les précédents...
Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.

Et je lançai: Ca c'est la caisse, le mouton que tu veux est dedans.
mais je fus surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge:
C'est tout à fait comme ça que je le voulais!"...
pour G Catoire, psychanaliste, la caisse dessinée par St-Exupéry peut se comprendre comme la métaphore d'un cadre: cadre contenant la rencontre du petit prince avec l'aviateur, soutien de l'élan pulsionnel du Petit Prince, contenant de ses angoisses, doutes et conflits: de sa demande d'aide.

D'où la nécessité de pouvoir offrir à tout notre contenu psychique un cadre, que ce soit dans une relation, dans une demande d'aide dans le cadre d'une analyse, mais aussi contenir les différents aspects de notre esprit. Donner un ordre à la confusion ou au chaos intérieur en lui offrant un cadre extérieur, sous forme de rituels, nous en avons chacun un large panel, une fragmentation du temps, un échelonnement, un calendrier pour y introduire un parcours, cheminement. Cela peut offrir une base de sécurité, un balisage pour aborder la vastitude, oser aller vers l'inconnu, pouvoir s'aventurer plus loin encore mais avec la corde de rappel. C'est ce qu'offrent les différentes spiritualités, un balisage éprouvé par d'autres et tout un matériel à disposition, à chacun d'y trouver son parcours le plus adapté. Tableau de VV Gogh
Revoir aussi : Un thérapeute de l’homme, de l’homme entier. Graf Dürckheim
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 09:47

Titre d’une conférence qui ne fait que confirmer ce dont nous  sommes nombreux en tant que consommateurs à constater.

  Passons sur la démonstration de l’impact des pesticides sur la santé, nous en sommes tous désormais convaincus par les innombrables études. Sauf qu’il existe bien des normes européennes mais le problème vient non forcément du dosage mais de la répétition et de la diversification maintenant des molécules utilisées pour détourner la légalité, je vous invite aux études suivantes sur les sites de la MDRGF, ABARAG et QLIP…

Il suffit de gouter au bio pour ne plus s’en passer, parce que : CA A DU GOUT et 40% de phyto nutriments en plus, donc on s’y retrouve avec le porte monnaie, d’autant que tout se mange et évite toutes les corvées d’épluchage, juste brosser pour enlever la terre qui elle, n’est pas comestible !  Notre cerveau est un grand consommateur de vitamines B que l’on retrouve essentiellement dans les céréales riches en acides aminés. EXIT la viande, cela fait des années que des études prouvent son impact sur le cardio-vasculaire surtout dans les quantités que l’on s’est mis à la consommer. Vous œuvrerez, déjà au respect des êtres vivants mais aussi à une meilleure utilisation des ressources de cette planète dont une trop grande partie sert à nourrir ce même bétail pour une partie infime de la population mondiale et condamne par contre la plus grosse partie de cette population, tous les petits producteurs locaux à l’exil et au surencombrement des métropoles, fragilité qui fait le nid à tous les intégrismes. Réaction en chaine comme on le voit pour des appétits économiques boursiers insatiables de seulement quelques uns.

Sachant que vous pouvez aisément la remplacer par les protéines végétales à condition tout simplement de faire des associations céréales complètes avec légumineuses ou produits laitiers ou œufs ou soja ou oléagineux ou algues…Ce que l’on retrouve dans tous les plats nationaux : couscous (semoule, pois chiches), paella (riz, petits pois), pâtes et fromages, riz et lentilles, riz et soja, maïs et haricots et notre galette œuf, etc…

A savoir que l’on retrouve le fer dans les algues, soja et bien sûr lentilles vertes qu’il est mieux d’associer avec de la vitamine C dans les fruits et légumes. Revoir : La crème complète : une bombe sur le plan nutritionnel

Je viens de faire mes comptes à la fin du mois et de faire analyser mon sang et…tout va mieux merci !

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