Né au XIV ème siècle, ses récits et biographies sont des modèles pour la parfaite libération et compréhension de la sagesse transcendante. Appelé « le grand protecteur », il protège tous les êtres vivants de l’océan de souffrances du samsara (cycle des existences). Emission sagesse: ici
Nous pouvons tout particulièrement accroître facilement nos réalisations de la compassion, de la sagesse et de notre pouvoir spirituel, parce que Djé Tsongkhapa est en même temps une émanation d’Avalokiteshvara (la personnification de la compassion), de Mandjoushri (la personnification de la sagesse) et de Vajrapani (la personnification du pouvoir de tous les bouddhas).
Extraits d'extraits des enseignements : Ce qui est particulièrement important, c’est de faire grandir notre sagesse parce que la sagesse est l’antidote de l’ignorance, la racine de toute notre souffrance. Dans le Soutra de la perfection de la sagesse : "ceux qui manquent de sagesse sont comme des aveugles qui rencontrent continuellement des problèmes et des souffrances parce qu’ils ne peuvent pas voir.."
La meilleure méthode pour faire grandir notre sagesse, et par là même de nous protéger de la souffrance, est de s’en remettre à un guide spirituel, racine de la voie spirituelle et la fondation de tous les accomplissements. Nous pouvons comprendre cela à partir de nos expériences ordinaires. Par exemple, si nous voulons acquérir certains talents, être doués dans un sport particulier ou apprendre à bien jouer d’un instrument de musique, nous chercherons naturellement un enseignant qualifié pour qu’il nous l’enseigne. Si s’en remettre à un enseignant qualifié est nécessaire pour atteindre de tels buts mondains, est-il nécessaire de préciser jusqu’à quel point cela est encore plus important en matière d’accomplissements spirituels, tels que la libération ou l’illumination ?
La motivation de renoncement par exemple ne se produit pas automatiquement dans notre esprit, mais doit être cultivée en utilisant des méthodes spéciales. Nous devons d’abord comprendre la nature insatisfaisante du samsara et développer le désir de nous en échapper. Cela dépend d’une compréhension claire de l’impermanence, de la renaissance, du karma, du refuge et des quatre nobles vérités pour en obtenir ces expériences.
Une fois que nous avons développé le renoncement, nous nous engageons dans la pratique des trois entraînements supérieurs : l’entraînement à la discipline morale supérieure, l’entraînement à la concentration supérieure et l’entraînement à la sagesse supérieure.
Sur la base de notre entraînement à la discipline morale supérieure, nous pratiquons la concentration supérieure en nous entraînant au calme stable. Cela implique de surmonter les cinq obstacles en appliquant les huit opposants. Sans en recevoir les instructions comment saurons nous ce que sont ces obstacles et ces opposants, et ce que nous devrions en faire, comment être capables de progresser à travers les neuf placements de l’esprit et atteindre finalement le calme stable.
Une fois que nous avons atteint le calme stable, nous nous entraînons à la sagesse supérieure en plaçant notre esprit en une concentration en un seul point sur la vacuité, pour finalement éradiquer notre saisie du soi et atteindre la libération du samsara. Toutefois, la vacuité est un objet profond, et il est impossible d’en obtenir une réalisation sans en recevoir les instructions précises d’un guide spirituel qualifié.
Pour entrer dans la voie mahayana, nous devons d’abord générer la motivation de bodhitchitta. Comme le renoncement, cette motivation ne se produit pas naturellement, mais doit être cultivée en utilisant des méthodes spéciales, telles que la cause septuple et son effet, et la mise à égalité et l’échange de soi avec les autres. Nous avons besoin de recevoir les vœux du bodhisattva et les instructions sur la pratique des six perfections, et être guidé sur les cinq voies mahayanas et les dix terres du bodhisattva jusqu’à ce que nous atteignions la voie mahayana au-delà de l’étude, ou bouddhéité. Sans être inspiré par la pureté de l’exemple, par des instructions non fallacieuses et par de constantes bénédictions, nous ne pourrons jamais mener à terme cet entraînement.
Les enseignements tantriques de Bouddha sont très difficiles à comprendre et sont disséminés à travers de nombreuses écritures, sans aucune indication claire sur l’ordre correct dans lequel ils sont à pratiquer, nous ne ferons qu’augmenter notre confusion. Les réalisations tantriques ne seront jamais atteintes sans les transmissions de pouvoir, une foi profonde, et l’observation de nos vœux et engagements avec pureté, la pratique sincère des instructions sur l’étape de génération et sur l’étape d’accomplissement, ainsi nous pourrons alors facilement atteindre l’illumination en l’espace d’une courte vie humaine.