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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 11:30

Khandro la nous énumère les 37 pratiques que chacun peut comprendre selon son propre potentiel, mises à notre portée par Tokmé Zangpo, suite article : Notre véritable nature ou Asanga, érudit du IVème siècle. 0506084440DVB-TFrance 2Comme autant d’étapes successives, ce sont les 4 sortes d’attention, les 4 abandons, les 4 qualités, les 4 pouvoirs et 12 qualités, le développement des 10 qualités, 5 pouvoirs et 5 forces. Revoir article: Les 4 attentions rapprochées des 37 auxiliaires de l’éveil , rappelons que le 1er point est de comprendre l’interdépendance, le fait que nous sommes tous reliés pour pouvoir à notre tour, être bénéfiques. La véritable compassion doit venir de la gratitude, nous ne serions pas ce que nous sommes sans un minimum 0506084025DVB-TFrance 2de bienveillance de ceux qui ont pris soin de nous, comme l’amour en général d’une mère qui est d’un total dévouement. Cet amour est une base sur laquelle nous pouvons construire qq chose, l’étendre à tous les êtres, alors que nous sommes toujours sous l’emprise de l’ego et de l’attachement. Sur la base également de l’équanimité, nous pouvons essayer de dépasser notre intérêt personnel et commencer par faire du mieux que l’on peut. La bonté altruiste, bienveillance qui est de souhaiter le bonheur de tous les êtres à souhaiter avec la compassion, la libération de leur souffrance. De cette boddhicita intentionnelle ou relative, elle va devenir libre des demandes de l’ego et  nous allons arriver peu à peu à faire exploser cet ego dans une compassion ainsi générée ou boddicita appliquée. Ce sont les qualités données par l’enseignement qui vont nous permettre de réaliser notre vraie nature et de développer la compassion dans notre pensée pour la mettre en action. Vrai joyau en nous-mêmes, l’essence de l’Eveil  va nous permettred'être heureux, extrêmement joyeux. Revoir : ici .

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 09:42

Le sentiment spontané d’être relié à tous les êtres vivants, ce que vous ressentez, je le ressens ; ce que je ressens, vous le ressentez ; il n’y a pas de différence entre nous. Nous avons déjà un ensemble de facteurs biologiques qui nous permettent de dépasser les désirs et les appréhensions personnels « le sens moral est un trait biologique de notre espèce » professeur Kagan. Alors que la plupart des conflits naissent de l’incompréhension des motivations des autres. Quand la sagesse spontanée du cœur se manifeste en nous, c’est simplement que nous avons appris combien, en réalité, nous sommes forts et ne risquons rien. Pourquoi ne sommes nous pas heureux ? Lorsque le progrès matériel ou extérieur est plus rapide que celui intérieur, nous avons à faire à des problèmes émotionnels profonds, une multiplicité de distractions qui nous font perdre le lien avec la vie de l’esprit. Notre corps joue un rôle beaucoup plus important que nous le croyons dans la production des émotions, par l’immédiateté instinctuelle de nos cerveaux reptilien et limbique. Des états émotionnels soudains peuvent ainsi devenir des traits de tempérament par les relations suivies entre les0124084436DVB-TFrance 2 neurones, soit par des traumas, soit par des expériences répétées. Ce qui demande à les reconnaitre et à travailler sur ces afflictions mentales ou poisons qui produisent des réactions compulsives ou liées aux traits émotionnels. Ces poisons prennent leur origine de la perception d’un moi séparé des autres ainsi nous partons en lutte contre l’ autre ou tout ce qui n’est pas « moi » au delà de notre simple survie. Revoir Le désir d’appropriation cause principale de notre souffrance,  Notre désir-attachement est semblable à de l’addiction, à la dépendance compulsive d’objets ou d’expériences qui engendrent en nous une illusion de complétude, mais « Plus on boit de l’eau salée plus on a soif ». La peur de perdre de ce que nous avons obtenu nous conduit à l’aversion ou résistance au changement et renforce nos schémas neuronaux dans une image de soi limitée, faible et incomplète, ce qui se manifeste sur le plan émotionnel à de la colère et de la haine. Ce sont ces tendances émotionnelles qui constituent un défi intéressant, tous nos attachements, nos aversions, nos stress, nos angoisses, nos peurs, nos attentes, ne sont que des fabrications de l’esprit. Laissons reposer notre esprit dans la conscience nue, totalement indifférent à la circulation des pensées, pour l’apaisement de toutes ces afflictions, et la compassion, la clarté et la véritable nature de l’esprit deviendront manifestes. Yongey Mingyour Rinpotché « Bonheur de la méditation"

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 09:21

Nom sanscrit Thokmé Zangpo signifiant nature du non soi ou véritable nature de chaque être humain, au-delà des obstacles qqu’ils soient. Grand érudit de la tradition de Nagarjuna,  p0506084025DVB-TFrance-2.jpgrésenté par Khandro Rinpotché, elle-même maitre de retraites et d’enseignements. Alors qu’étant né dans la caste des brahmanes, caste des guerriers il a rencontré les enseignements du bouddhisme et a accompli des retraites studieuses. Pour l’accomplissement des écritures, par les expériences méditatives, il a suivi une 1ère retraite de0506084440DVB-TFrance-2.jpg 12 ans de Maitreya, enseignements qui ont touché son cœur. Son souhait a été de rendre accessible à tout un chacun la complexité des enseignements de l’université de Nalanda, dans une approche plus souple de la pratique de la compassion. La dimension de la compassion est un véritable défi pour l’esprit, l’est on véritablement au delà de l’acte seul intellectuel. Il faut se révéler à notre véritable potentiel, mettre l’accent sur l’Eveil, sur une réalisation qui est un véritable changement profond. Pour cela développer davantage de conscience et rendre l’esprit capable de bienveillance sans attentes et sans attachement. Devenir Avalokitesvara ou personnification même de la compassion, avec l’indivisibilité de notre esprit, dans l’aspiration continuelle d’être bénéfique sans planifications ni stratégies. On ne peut lier notre esprit à la compassion sans la vacuité, autre enseignement qu’il a rendu abordable, œuvres poursuivies par son frère et disciple, Vasubandu, du yogachara, dont il a fait les commentaires. Revoir :  ici et lien à droite d’un centre d’enseignements Nyima Dzong.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 15:54

Suite :  Le libre arbitre ou karma mot inscrit dans notre paysage culturel   ou loi de cause à effet, le « samsara », autre notion importante, est une forme d’état, comme un schéma répétitif, à l’imag2012-04-16 110651e d’un hamster tournant dans sa cage, d’un monde que nous fabriquons nous même. Une ronde ou nous tournons dans le connu, dans l’expression visible de notre propre conditionnement, qui n’est pas hors de nous-même, où chacun est porteur en soi d’un bout du monde. Ce qui nous y maintient c’est d’y croire, comme une pièce de théâtre, un film, comme une illusion qui s’est matérialisée. Le fait d’y croire ensemble compose un  ensemble d’actions, réactions d’un monde dans lequel nous interagissons. Monde où l’on projette notre envie, nos désirs mais comme l’a dit Romain Gary, écrivain, poète «  La vie nous fait à l’aube une promesse qu’elle ne peut tenir ». On a beau vouloir les saisir, rien ne nous garantit que l’on puisse y parve0823084423DVB-TFrance-2.jpgnir, tenu par nos schémas d’habitudes.

Samsara et Karma sont des notions qui ne vont pas l’une sans l’autre, il n’y a pas de Samsara si on n’y a pas participé avec plus ou moins de marge de manœuvre à l’intérieur : je ne suis pas que pris au jeu, j’y participe. Pour sortir du conditionnement ou Samsara, il s’agit d’abord de faire l’inventair e de la situation dans laquelle nous sommes, du mécanisme à l’œuvre. Nous sommes pris dans une chaine de 12 liens interdépendants, d’une co-production conditionnée où pas un seul n’existerait sans l’autre, toutes les pièces agencées pour que cela fonctionne. Chaine que l’on alimente par notre ignorance pour commencer, de notre véritable nature, il va se développer qq chose de ce que le « je » croit à l’existence dur comme fer. Nous donnons existence ainsi à l’autre, à l’interaction d’où vont découler toutes nos émotions, sensations, perceptions d’objets soient agréables, soient désagréables. La soif ou le vouloir saisir fait rentrer le « j e » dans une action ou naissance, matérialisation de l’action et le cycle reprend. Si je me défais de l’ignorance, j’inverse la chaine et tout ce qui en découle se défait. Celui qui s’éveille est celui qui comprend les rouages et se donne la possibilité d’en sortir par lucidité, conscience, vigilance et finalement sagesse. Revoir : ici .

Article : Exercices pratiques : chercher ou réside son « Moi »

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 10:28

2011-11-06 203139 Thérapeutes : ou peur du vide, tenter de s’en éloigner est justement ce qui va l’accentuer, la thérapie va être de s’en approcher petit à petit pour en obtenir l’apaisement et sa libération. La vacuité n’es0311084444DVB-TFrance 2t n0311084424DVB-TFrance-2.jpgi un néant ni d’ailleurs un concept puisque c’est une expérience, expérience de la non substantialité des choses. On parlera d’ailleurs plutôt de « vide de » pour nommer les phénomènes, car tout ce qui est crée est immanquablement causé par d’autres conditions, ce qui ôte toute autonomie au phénomène seul et rend par là toute la possibilité de le transformer. La thérapie est la prise de conscience de façon répétitive de cette mobilité extrême de tout ce que nous vivons, la vacuité est  conscience de la compréhension de toute chose. Vacuité en opposition à notre attachement au « moi », à une somme d’illusions, qui ne sont que des représentations du monde, des certitudes transitoires ou complète subjectivité où rien ne repose sur du solide, souvent de mauvaises interprétations ou stigmatisations de situations ou paroles. Se poser la question « qu’est ce que je suis », un corps qui se transforme sans cesse, mon esprit, émotions, pensées sont en évolution constante. Cette non substantialité parait vertigineux du point de vue de l’ego, même notre dépression ne peut durer, le gouffre même devient potentialité de passer à autre chose dans une possibilité de créer. La vacuité c’est ce qui permet la vie pour vivre en harmonie avec la vie. Revoir l'émission : ici

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 11:41

Né au XIV ème siècle, ses récits et biographies sont des modèles pour la parfaite libération et compréhension de la sagesse transcendante. Appelé « le grand protecteur », il protège tous les êtres vivants de l’océan de souffrances du samsara (cycle des existences). Emission sagesse: ici
Nous pouvons tout particulièrement accroître facilement nos réalisations de la compassion, de la sagesse et de notre 0303155259DVB-TFrance 2pouvoir spirituel, parce que Djé Tsongkhapa est en même temps une émanation d’Avalokiteshvara (la personnification de la compassion), de Mandjoushri (la personnification de la sagesse) et de Vajrapani (la personnification du pouvoir de tous les bouddhas).
Extraits d'extraits des enseignements : Ce qui est particulièrement important, c’est de faire grandir notre sagesse parce que la sagesse est l’antidote de l’ignorance, la racine de toute notre souffrance. Dans le Soutra de la perfection de la sagesse : "ceux qui manquent de sagesse sont comme des aveugles qui rencontrent continuellement des problèmes et des souffrances parce qu’ils ne peuvent pas voir.."
La meilleure méthode pour faire grandir notre sagesse,0303155317DVB-TFrance-2.jpg et par là même de nous protéger de la souffrance, est de s’en remettre à un guide spirituel, racine de la voie spirituelle et la fondation de tous les accomplissements. Nous pouvons comprendre cela à partir de nos expériences ordinaires. Par exemple, si nous voulons acquérir certains talents, être doués dans un sport particulier ou apprendre à bien jouer d’un instrument de musique, nous chercherons naturellement un enseignant qualifié pour qu’il nous l’enseigne. Si s’en remettre à un enseignant qualifié est nécessaire pour atteindre de tels buts mondains, est-il nécessaire de préciser jusqu’à quel point cela est encore plus important en matière d’accomplissements spirituels, tels que la libération ou l’illumination ?

La motivation de renoncement par exemple ne se produit pas automatiquement dans notre esprit, mais doit être cultivée en utilisant des méthodes spéciales. Nous devons d’abord comprendre la nature insatisfaisante du samsara et développer le désir de nous en échapper. Cela dépend d’une co0303155252DVB-TFrance-2.jpgmpréhension claire de l’impermanence, de la renaissance, du karma, du refuge et des quatre nobles vérités pour en obtenir ces expériences.

Une fois que nous avons développé le renoncement, nous nous engageons dans la pratique des trois entraînements supérieurs : l’entraînement à la discipline morale supérieure, l’entraînement à la concentration supérieure et l’entraînement à la sagesse supérieure.

Sur la base de notre entraînement à la discipline morale supérieure, nous pratiquons la concentration supérieure en nous entraînant au calme stable. Cela implique de surmonter les cinq obstacles en appliquant les huit opposants. Sans en recevoir les instructions comment saurons nous ce que sont ces obstacles et ces opposants, et ce que nous devrions en faire, comment être capables de progresser à travers les neuf placements de l’esprit et atteindre finalement le calme stable.

Une fois que nous avons atteint le calme stable, nous nous entraînons à la sagesse supérieure en plaçant notre esprit en une concentration en un seul point sur la vacuité, pour finalement éradiquer notre saisie du soi et atteindre la libération du samsara. Toutefois, la vacuité est un objet profond, et il est impossible d’en obtenir une réalisation sans en recevoir les instructions précises d’un guide spirituel qualifié.

 Pour entrer dans la voie mahayana, nous devons d’abord générer la motivation de bodhitchitta. Comme le renoncement, cette motivation ne se produit pas naturellement, mais doit être cultivée en utilisant des méthodes spéciales, telles que la cause septuple et son effet, et la mise à égalité et l’échange de soi avec les autres. Nous avons besoin de recevoir les vœux du bodhisattva et les instructions sur la pratique des six perfections, et être guidé sur les cinq voies mahayanas et les dix terres du bodhisattva jusqu’à ce que nous atteignions la voie mahayana au-delà de l’étude, ou bouddhéité. Sans être inspiré par la pureté de l’exemple, par des instructions non fallacieuses et par de constantes bénédictions, nous ne pourrons jamais mener à terme cet entraînement.

Les enseignements tantriques de Bouddha sont très difficiles à comprendre et sont disséminés à travers de nombreuses écritures, sans aucune indication claire sur l’ordre correct dans lequel ils sont à pratiquer, nous ne ferons qu’augmenter notre confusion. Les réalisations tantriques ne seront jamais atteintes sans les transmissions de pouvoir, une foi profonde, et l’observation de nos vœux et engagements avec pureté, la pratique sincère des instructions sur l’étape de génération et sur l’étape d’accomplissement, ainsi nous pourrons alors facilement atteindre l’illumination en l’espace d’une courte vie humaine.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 10:27

 Aux antipodes de la naïveté, la faculté d'émerveillement est au principe de la philosophie qui repose sur l'aptitude à tenir pour énigmatique ce qui semble aller de soi. Mais de quoi s'émerveille-t-on ? Comment s'émerveille-t-on ? De ce à quoi on ne s'attend pas ? Ou bien, au contraire, que les choses soient ce qu'elles sont ? Peut-on encore s'émerveiller de ce qu'on parvient à expliquer ? Et si l'émerveillement était une école du désintéressement qui enseigne à regarder le monde séparément du besoin qu'on a de lui ? lu sur le site
Le propre de l’enseignement, c’est ce qui nous permet de sortir de la banalité «il y a quelque chose dans le réel lié à la joie du réel » Spinoza, la joie est à elle-même sa propre intention. Du tonnerre de l’étonnement, au bv.pngregard de l’admiration, est le miracle de l’émerveillement : de la contemplation du miracle de la beauté de l’harmonie extérieure dans ce qu’elle a d’indicible, d’inépuisable. E Kant : du beau l’on atteint le sublime « je me sens écrasé par la nature qui contient en elle-même l’expérience métaphysique », tout phénomène physique est aussi métaphysique où le réel est n’est plus qu’un état de conscience. Entre l’expérience et le délire métaphysique de Leibniz dans sa « monodologie » où la beauté naturelle l’emporte,
l’environnement est un état intérieur de conversion dans l’art de résister à la tentation du désespoir. « Pour aller plus loin que moi-même dans une idée d’inachevé » Jankélévitch, la puissance de la vie est plus forte que ce qui pourrait nous abattre. Dans un étonnement d’être, G Bachelard, s’attacher à voir les choses comme la 1ère fois, voir avec les yeux de la pensée de l’éternité.

Revoir ici et précédents articles  "Comme si une colombe partait de mon cœur pour aller se loger dans l’infini." ;« Brève apologie intempestive du bonheur »

"L’art du bonheur" : le philosophe, les psys et la journaliste… sur l’art du bonheur du même auteur de Retour à l'émerveillement Né en 1953, Bertrand Vergely est un philosophe et théologien français. Ancien élève de l'ENS-Saint-Cloud, il a enseigné à Sciences-Po Paris et enseigne toujours à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et au Lycée Pothier en classe préparatoire aux grandes écoles en Khâgne

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 19:38

li.png Avec André Comte Sponville, philosophe pour une spiritualité dite laïque. Et de quelle manière cela peut il nous aider à vivre des situations difficiles et de grande souffrance ? Comment cette expérience spirituelle peut elle s’alimenter par exemple dans la perte d’un être cher ?livr.png

Déjà créer un environnement pour poser l’expérience, si l’on ne peut selon Pascal « réussir à demeurer en repos dans une chambre », c’est une façon d’être : dans l’écoute et l’appréciation de notre quotidien, pouvoir être heureux dans une existence simple.

Il ne s’agit pas d’éviter la souffrance mais d’être dans la lucidité et prendre le temps de la solitude, être attentif à ce qui est, arrêter le verbiage même intérieurement.

Développer l’attention à ce qui se passe, dans une spiritualité de l’immanence et de l’impermanence : le présent reste présent dans un éternel présent du devenir.

Se défaire et se dépouiller de nos conditionnements pour trouver le cœur du mo0227084453DVB-TFrance 2nde, de l’être, contre toute stratégie de l’évitement. Avoir cette clarté, être juste, pour laisser la place à l’amour et à la compassion « quand on pense on ne perçoit plus mais…quand on perçoit on ne pense plus ». C’est ce que permet la méditation, d’arrêter le flux intérieur pour n’être plus que perception pure.

Mieux vaut souffrir en vérité sans tomber dans le renfermement car le bonheur, on en veut toujours plus, le réel est à prendre ou à laisser, si l’on est dans la dénégation, on n’a plus aucune chance de le transformer.  Comprendre que le « moi » n’a rien de substantiel et qu’il est un ensemble d’illusions, une représentation de nous même au nom de ce que l’on croit être nous même, une fausseté de ce qui n’a jamais existé.

L’attitude spirituelle est la voie de l’action, du sage, sagesse est le nom d’ailleurs de spiritualité, pas d’autre choix que de lutter plutôt que rester passif. Agir c’est se débarrasser d’abord de nos tendances destructrices, acquérir une bienveillance universelle pour la clarté de l’action, agir non plus contre mais pour. Revoir ici

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:52

du Dharma, si nous demeurons inconscients de l’évolution véritable de la vie, nous n’avons pas de véritable sagesse, et sans la moindre véritable sagesse, une véritable réalisation de l’impermanence, nous ne changerons pas notre vie. De la même manière que l’on se protège et protège les siens, ses biens et sa maison contre un risque d’inondation, il est nécessaire de faire des préparatifs afin de protéger la paix de notre esprit avant que l’inondation de la mort ne nous submerge. Avant que la mort n’arrive, analysons le danger et agissons en conséquence.zopa

Tandis que passent les saisons, ainsi passe notre vie ; de même que l’été, l’automne, l’hiver et le printemps se succèdent rapidement, de même notre vie devient de plus en plus courte, tire à sa fin de plus en plus vite.

Si nous n’éprouvons pas une peur salutaire face à la mort, nous devenons fortement attachés au bien être de cette vie et nous passons uniquement notre temps uniquement à le rechercher. Nous faisons une chose pour l’obtenir, puis une autre, puis encore une autre, et c’est ainsi que s’écoule notre vie toute entière, à travailler constamment pour satisfaire l’attachement, la pensée qui s’attache au confort de cette vie. Non seulement nous avons utilisé notre vie toute entière à créer la cause de la souffrance, mais de plus nous n’aurons aucun bonheur, aucune paix mentale quand nous mourrons.

En se rappelant l’impermanence et la mort, nous aurons l’énergie et la volonté de méditer et de pratiquer avec la forte motivation de vouloir atteindre au bonheur suprême de l’éveil.

Extraits « Une peur salutaire » Comment transformer notre appréhension face à l’impermanence et la mort Lama Thoubtén Zopa Rinpoché

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 10:38

...celle qui est la plus facile à mettre en œuvre en fonction de notre ressenti.
Chaque tradition présente des qualités, mais aussi des manques. Un meilleur résultat pourrait être obtenu en associant ces trois approches : la posture physique, la structure même de la pratique (avec une durée précise de méditation), et la compréhension intellectuelle de la nature de bouddha et de la vacuité. Par exemple, la tradition Théravada insiste beaucoup sur la méditation : dix heures par jour y0115083901DVB-TFrance-2.jpg sont consacrées. La mise en œuvre et l’application sont excellentes, le problème réside en l’absence d’explications au sujet de la vue – la direction – qui sous-tend la pratique. […] Ces écoles n’abordent jamais l’explication de la nature de bouddha, et il manque alors une vision globale de l’éveil.
La tradition Zen (Chan vu dans l'article précédent) fournit une structure remarquable pour la posture physique et pour la circulation des énergies dans les canaux subtils du corps – ce qui se rapproche de l’expérience de certaines pratiques de la retraite de trois ans –, mais le pratiquant reçoit très peu d’explications sur le chemin.
Les traditions tibétaines, en revanche, fournissent des explications détaillées sur le chemin, mais elles ne sont pas très structurées. En effet, l’étude des textes, permet de comprendre le processus naturel de la vacuité, ce qui est parfait pour mettre en œuvre les conditions de la réalisation de la nature de bouddha. Ce qui explicite différentes vues qui sont des descriptions de la direction à prendre : la vue empruntée et appliquée dans la pratique conduira à son résultat spécifique. L’essence – ou nature – d’un bouddha fait référence à notre nature profonde à tous ; l’actualiser est à notre portée et constitue le but du chemin. La compréhension de la nature de bouddha est essentielle afin que nous utilisions de façon adéquate les méthodes proposées pour atteindre cette destination. En combinant ces différentes explications à la méditation, tout ce qui est nécessaire pour progresser jusqu’à l’éveil est réuni. Enseignements en lien

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