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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 18:05

...Par l'article sur ce même blog du philosophe spécialiste des pensées orientales Vladimir Gregorieff : Comprendre d'ou vient le Chan ou Zen (cliquer dessus)
Taôisme, Confucianisme et Bouddhisme, sagesses qui sont autant de "connaissances exposées à la lumière du soleil" par le professeur Jan Sijam : « Pour que l’être humain devienne homme tout en apprenant à l’être ». Ce qui nous ramène au 22ème siècle avant notre ère avec l’enseignement des ancêtres, qui sont les intermédiaires entre la terre, le ciel et l’homme.
Comprendre la pensée chinoise... Confucius 551-479 avant JC  : Le Dao de l’homme de qualité d’après les 5 vertus cardinales : La bienveillance- L’équité- La fidélit0129084422DVB-TFrance-2.jpgé- La sincérité- La bienséance. Cette dernière étant la traduction pratique de la bienveillance et c’est parce qu’il y a celle-ci qu’il ne peut y avoir en fait de bienséance « Plus de vertus naïves que de manières, tu es un rustre ; plus de manières que de vertus, tu es un cuistre ; autant de manières que de vertus, voila l’homme de qualité. » L’homme qui réalise cette capacité d’humanité, produit sa propre humanité, ce qui s’apparente au « Sermon sur la Montagne » dans le monde chrétien, et ont en commun une haute idée de l’homme et de l’accomplissement de sa nature.

Les rites ou civilités sont ces procédés d’ajustement des relations humaines entre vivants et morts, supérieurs et inférieurs, entre égaux ainsi que cultes ad hoc au ciel, à la terre, aux divinités 2aires. Entre l’homme de peu et la rareté de la perfection, la sainteté  « L’honnête homme est exigeant envers soi, l’homme vulgaire est exigeant envers autrui. », sans éducation, l’homme reste un loup pour l’homme. Eternel débat entre tenants de l’auto-perfectionnement moral et ceux de la norme sociale, ce serait la société qui humanise l’homme et non l’inverse...(Suite)  ICI                                               

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 10:01

Mais si tu ne t’es pas abandonné toi-même, cela n’aura pas servi à grand-chose…
Comprendre que nous sommes alors sous l’emprise de l’ego et que le fait de ne pas voir l’impermanence, le fait que tout change à chaque instant, est la marque justement de l’égocentrisme. Les maladies, la vieillesse, la mort interrompent tout bonheur et toute notre démarche est d’accueillir, de façon créative,  la réalité nouvelle, où rien ne peut durer : la vie c’est l’impermanence et ce qui se fige est la mort. «  L’erreur sur un bateau est de croire que si l’on regarde en arrière, c’est le rivage qui bouge et non notre embarcation » : l’erreur de croire en la permanence des choses.0122083602DVB-TFrance-2.jpg
Elargir notre vision des choses pour rentrer dans un univers plus grand, qui ne soit plus personnel et limité mais à l’image du cosmos dont nous faisons partie.
« Comprendre le principe qui fait souffler l’air partout » : l’éventail que nous utilisons reste notre pratique. La pratique est la posture : zazen ou la marche méditative calquée sur notre respiration, moyen de se raccorder au cosmos, ce qui nous permet de nous ramener à nous même, dont l’urgence est de se connaitre soi même et de comprendre le fonctionnement des phénomènes. Comprendre la nature des phénomènes pour être réceptif à l’ultime réalité, ce qui demande à se débarrasser de toutes ses illusions et veiller à ne pas créer des illusions encore à l’intérieur de ses illusions. Renouveler constamment sa démarche, car on n’en n’a jamais fini de l’illusion. Pou éviter de faire de l’éveil même, encore une illusion, notre mental, jonglant avec les notions, a vite fait de tout saisir et d’en faire sa possession. Conseils avisés de Roland Rech dans l’émission sagesses.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:21

 qu’on est bien nourri, qu’on a tous les plaisirs , à partir du moment où on n’aura plus la paix mentale on sera malheureux. Il faut réaliser que la paix mentale est plus importante que le bien être physique. On peut prendre l’exemple d’une personne très riche et qui veut de plus en plus sans jamais être satisfaite et qui peut même  en arriver à se suicider parce qu’elle n’obtient jamais tout ce qu’elle désire: on peut être en bonne santé, avoir toutes les possessions possible, si on a 0816210250DVB-TDirect-8.jpgdes perturbations mentales comme par exemple le désir, si on n’a pas maîtrisé son esprit, on n’obtiendra jamais le bonheur. On n’arrivera jamais à maîtriser l’esprit au moyen de calmants ou d’alcool ou de drogues… le seul moyen est de travailler sur son esprit. Ceux qui essayent de développer l’amour et la compassion et toutes ces qualités et qui méditent sur la vacuité vont se rendre compte que tous ces dérivatifs ne sont pas très utiles qu’ils sont même au contraire négatifs et ils vont donc pratiquer.
Concentrez vous donc sur la transformation de votre esprit, essayez de développer les qualités, c’est ce que j’espère et souhaite pour vous.
Gueshé Tengyé

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 10:50

Ce corps est un village inhabité,
Les organes sont comme un groupe de voleurs2008-12-19_121054.jpg
Qui vivent tous dans le même village,
Sans jamais se rencontrer.
L'organe de la vue court après les formes,
L'organe de l'ouïe se divertit avec les sons,
L'organe de l'odorat est captivé par diverses senteurs,
L'organe du goût sans cesse se rue sur les saveurs.
L'organe du corps recherche les contacts
Et l'organe de l'esprit considère les phénomènes.
Tels sont les six organes qui s'impliquent
Respectivement dans leur objet.
L'esprit a la fluidité du mirage
Et les six organes considèrent pleinement leur objet.
Telle une personne qui court dans un village désert,
Au gré de la troupe de brigands.
Ainsi l'esprit reste attaché aux six objets
Et connait par l'organe qui s'implique dans son objet.
A travers les organes, il perçoit
Les formes, les sons, les odeurs,
Les saveurs, les sensations tactiles et les phénomènes.
Parmi les six organes, l'esprit fluctue
Et se pose sur eux comme un oiseau.
Lorsqu'il s'établit sur l'un des organes,
Il donne à celui-ci la fonction de connaître
.
Le corps, lui, ne bouge ni n'agit,
Sans essence, il nait de conditions.

Irréel, il n'apparaît que par des conceptions erronées.

Il est comme une machine pour travailler dans une ville inhabitée.

Revoir : ICI Au gré de la troupe de brigands, l'esprit reste attaché aux 6 objets pere-noel-024.gif

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 18:30

Freud : être dans l’illusion, c’est prendre ses désirs pour la réalité. .. Platon, Kant, Schopenhauer et Freud inspirés par les traités védiques

0823210726DVB-TTF1.jpg

 

La bonne chère, la danse, le chant et les autres plaisirs sensoriels ne ns satisfont jamais totalement. Il y a xsieurs raisons à cela. D’abord, ces plaisirs ne comblent pas à la fois le corps et l’esprit. Ensuite, ils dépendent de circonstances extérieures don t ns n’avons jamais le contrôle absolu, et ne sont donc pas toujours accessibles sur le champ, pas plus qu’ils ne sont disponibles partout et chaque fois qu’on les désire. Ils ne sont en outre d’aucune aide pour accroitre la confiance, la générosité, l’éthique, bref, ce que l’on appelle les « 7 richesses suprêmes ». On ne peut pas, non plus, emporter les causes de plaisir avec soi au moment de la mort et dans les vies futures, et les plaisirs ne représentent pas en eux-mêmes un but ultime. Par ailleurs, le processus même de la jouissance est tel que celle-ci disparait nécessairement tôt ou tard, comme l’allumette consumée par la flamme, et la moindre circonstance adverse risque en outre d’y mettre fin. Le bien être engendré par ces plaisirs, loin d’apporter une satisfaction totale, suscite un désir toujours plus intense. Asanga (vlème s)  Explication ici : Au gré de la troupe de brigands, l'esprit reste attaché aux 6 objets

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 18:04

....d’impermanence et d’interdépendance, essentielles dans la compréhension du bouddhisme, expliquées par Gérard Pilet, professeur de philosophie et enseignant zen dans la lignée de Deshimaru.

0215084455DVB-TFrance-2.jpgOn pourrait commencer par expliquer ce qu’est une vision non juste : c’est celle qui nait du mental dont on sait que ses types de fonctionnement,  justement, le mettent à côté de la réalité. Un de ses principaux fonctionnements est la tendance à projeter sur la réalité, à émettre des jugements de valeurs, à « prendre ses désirs pour la réalité » et à contrario du refus ou déni de celle-ci quand cela ne lui convient pas. La fâcheuse tendance à prendre un évènement comme juste sur le moment sans y voir les conséquences négatives à long terme. Le mental habituel vit dans le dualisme en coup2011-12-04_175844.jpgant la réalité en opposés comme par exemple la vie opposée à la mort, sans y voir que c’est le fonctionnement même du processus de la vie où il n’y a pas d’existence finale, de vie sans la mort et de mort sans la vie, formant un tout. 

La vision juste sera alors de faire obstacle aux raccourcis faciles du mental, de s’imprégner de l’impermanence comme on vient de le mentionner, voir qu’en chaque instant nous mourrons pour renaitre l’instant qui suit. Le nom fixe que nous donnons sur les personnes et choses recouvre en fait une réalité sans cesse changeante, car nous sommes sous l’illusion de l’ego et de l’illusion de la séparation. Nous donnons ainsi une identification substantielle par l’identification au corps, qui est lui-même, la base de l’illusion du « Moi ».

Quand à la notion d’interdépendance, nous la comprenons avec l’expression de la dualité Moi et Autrui, intérieur et extérieur, comme un vue de l’esprit, qui n’a aucune existence : si je fais du mal à l’autzen.jpgre : je me fais du mal. C’est en prenant la conscience de l’Unité que l’on se reconnait dans tout ce que l’on voit.

Ces 2 notions aboutissent inévitablement à la Compassion : l’autre et moi ne sommes pas différents, ce qui est la source de l’amour inconditionnel. Je m’aime en aimant les autres, les autres sont des aspects réels de moi-même.

La posture est une pratique pour faire lâcher le mental, le fagot des pensées et émotions qui s’enchevêtrent. Moyen d’atteindre un autre niveau de conscience : dans l’Unité, du tout est Un.

 Revoir : ici

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 10:45

2011-11-18_021939.jpgCelle qui nous emmène vers la beauté inhérente de l’univers « dans un présent qui dépasse l’amshabkaour physique ». Platon et Schopenhauer ne parlaient il pas à ce propos du poète, du mystique et de l’amant. Art poétique et ouverture au monde semblent liés où le poète est un passeur de notre réalité vers la profondeur via la spiritualité ou la capacité d’explorer notre finitude. Comme une expérience du silence, une beauté qui transcende la matière, pour nous amener « hors de la prison vers l’Unique ». Daniel Chevassut, médecin, à l’unité de soins palliatifs  de l’hôpital nord de Marseille, raconte une expérience de transcendance d’un patient revenu d’une mort imminente et poète inhabituel. Lama Tcheuky,traducteur et interprète, nous parle de l’inspiration de certains êtres touchés par la grâce « trésor qui fascine les yeux » du karmapa, poète très jeune (voir poème article précédent), décrivant le rayonnement spirituel de SSDalaï Lama. Plusieurs siècles après Milarepa, Shabkar yogi tibétain (1781 1851) Revoir  :    ici.

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 10:06

Explication donn1030084439DVB-TFrance-2.jpgée par Eric Vinson, bouddhisme et christianis1030084448DVB-TFrance-2.jpgm1030084444DVB-TFrance-2.jpge, enseignant à science 1030084457DVB-TFrance-2.jpgPô. Alors que nous assistons à une perte de spiritualité due à une forte saisie et attachement au matériel dans nos temps dits modernes, nous redoutons, sans préparations, encore plus le moment de la mort. La vie ne s’arrête pas au matériel, heureusement pour nous, et l’essentiel est au delà, déterminé par l’ici et maintenant, la façon dont nous imprégnons notre courant de conscience par nos comportements et motivations profondes, bénéfiques ou pas envers soi et les autres. L’autre conseil étant de garder toute sa conscience au moment de notre mort pour mettre en pratique les enseignements que l’on a pu avoir, comme le transfert de conscience ou powa vers des champs purs dans le bouddhisme, et cité sainte dans le christianisme, le principal étant d’orienter son principe conscient positivement. C’est à ce moment là, après un cheminement de purification, « Traité du bien mourir » ou « bardo Thodol » dans le bouddhisme, que l’on peut réaliser l’illumination et l’union avec le principe spirituel ou éveil. Revoir : ici.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 17:22

Autant aller directement à la source authentique au lieu de pâles copies qui risqueraient de nous 0321084449DVB-TFrance 2faire passer à côté de l’essentiel. Et si désormais toutes les techniques dites nouvelles de thérapie empruntent largement à des techniques elles mêmes millénaires (voir articles : Platon, Kant, Schopenhauer et Freud inspirés par les traités védiquesLe maître spirituel comparé au thérapeute )et si qqs personnes se proclament elles mêmes Guide à travers vidéos, livres, cd, etc, disciples, dans un marché devenant lucratif. Rechercher alors ce qui ne peut se vendre en réalité, mais qui se transmet dans une lignée ininterrompue depuis des temps précédant notre ère chrétienne. Rechercher des êtres qui ne se contentent pas de philosopher ou d’émettre des idées mais qui les mettent réellement en pratique et dont leur présence ne peut que vous toucher profondément par leurs réelles réalisations. Rechercher ce qui allie le raisonnement à la pratique, l’un ne pouvant aller sans l’autre. Ne pas se laisser trop facilement séduire par l’exotisme coloré de maniement de tambours et autres instruments sans en comprendre la profonde signification, ou d’une ascèse austère et épurée scandée en langue gutturale. Cela demande un certain discernement mais peut être peut on commencer par lire qqs livres afin de se faire une opinion. Rechercher la personne la plus reconnue à travers les lignées différentes et se méfier de celles justement qui s’en détachent, celle qui vous émeut le plus et dont les enseignements vous paraissent le plus clair. Le guide que vous recherchez doit avoir plus de  qualités que vous, cela semble évident, et pourtant…une bonne érudition et se proclamant d’une lignée de transmission et surtout qui a les qualités visiblement de ce à quoi vous aspirez…

 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:39

Tout être humain, quelle que soit sa culture, se pose inévitablement un jour la question de l’origine, de la nature et de la finalité de l’existence. Une présence au monde tout en étant animé de valeurs, qui commence par une quête de sens, 1023084449DVB-TFrance-2.jpgun besoin d’abandonner tous nos conditionnements que ce soit dans notre travail ou dans notre milieu. Pour Roland Rech c’est ce qu’il a trouvé dans le zen, un soulagement de toute cette quête, de son questionnement sur la souffrance, par la méditation assise, être juste là dans l’instant présent. « Mourir sur le zafu pour mieux renaitre », mourir en fait de tout ce que l’on croit être, sans substance, pour une renaissance beaucoup plus vaste. Sortir de notre absorbation par les phénomènes qui est un fonctionnement de notre mental, notre ego, plus fortement localisé dans le cerveau gauche, et qui nous maintient dans la dualité. Comprendre que rien ne dure, rien n’est saisissable et que tout est en interdépendance, ce qui nous amène à l’empathie envers l’autre, une participation à l’autre pour un amour alors désintéressé. Des valeurs comme le don, le partage, être authentique : des valeurs somme toutes universelles. Le don nous amène un état d’esprit ou l’on ne souhaite plus faire de mal avec la patience seule réponse à nos frustrations et avoir l’énergie de vivre pleinement chaque pratique, chaque chose absolue du moment. La méditation et la sagesse nous permettent de vivre en harmonie avec ce que nous sommes et d’entrer dans un chemin. Reste à trouver le guide, l’ami spirituel, la voie qui nous corresponde le plus dans ce cheminement. Revoir : ici.

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