...la féminité, la simplicité, la solidité, l’humilité…
Comment expliquer l’aboutissement de tant de recherche sur soi quand on est en sa présence, « soi » dont il va falloir très vite se débarrasser. Hôte indésirable que chacun a inévitablement ramené à cette retraite et surtout ceux qui pensent l’avoir « destroy ».
Destruction aussi du genre masculin, féminin, elle prouve que les femmes, sont déjà des êtres sensibles comme les autres, pour ceux qui auraient tendance à plus mal les traiter, ne sont pas que sous l’emprise des émotions et peuvent « destroy » aussi leurs poisons mentaux que sont l’attachement, la colère et l’ignorance.
Est elle d’ailleurs elle-même réelle, c’est sur elle n’existe pas en soi, mais par une série de causes et de conditions qui font que mes agrégats sont dirigés en cet instant vers elle avant de l’avoir assimilée « on my heart », ou je m’emploie à la conserver à chaque inspire.
Feu sur les faux semblant, les états de végétation que l’on veut faire passer pour de la méditation, feu sur ceux qui courent après les initiations auprès de tel ou tel yogi, alors que leur esprit s’amuse à sauter dans tous les sens et n’ont pas l’ombre de la moindre amélioration, toujours sujet aux émotions et perturbations. Feu justement sur ces dernières si la retraite a le moindre sens, si l’on a qqs facultés intellectuelles à quoi nous serviraient elles si on ne sait pas les utiliser.
Qd on pense que les problèmes viennent de l’extérieur, on ne peut pas être heureux. Si on n’analyse pas nos propres états d’esprit, on ne fait que renforcer cet état suspicieux, notre peur, etc…Si on ne prend pas le temps de réfléchir dessus, on se déçoit soi même, on devient arrogant avec un esprit jaloux et de compétition, alors que nous ne sommes qu’un mendiant face à la vieillesse, la maladie, la mort.
Comprendre que toutes les causes de nos souffrances viennent de l’esprit, si on veut le bonheur et éviter que les perturbations prennent le pouvoir sur nous, il faut analyser par nous même notre saisie, nos attachements.
Comprendre la nature des perturbations, quels sont nos objets d’attachement, et surtout est ce qu’ils en sont dignes ? Se poser des questions, pointez la sagesse vers l’intérieur, regardez les qualités incroyables, le potentiel de notre esprit sans limites. Comment le générer dans notre propre continuum, comprendre alors comment existent les phénomènes : par leur imputation, désignation seulement.
Combattre notre ignorance racine : la saisie du soi innée, comprendre la dépendance des phénomènes, leur composition ou décomposition, chercher le « je » : « Si qqu’un l’a trouvé qu’il me le ramène ! ». Voir que tous les êtres subissent cette loi de cause à effet devrait aider à notre compassion, qui est le fonctionnement même du mode d’existence de l’esprit lui-même dans ses vents très subtils. Sortir de la dualité : sujet-objet en unifiant la compréhension avec le développement ou émergence de ces vents de compassion amenant à la félicité.
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