Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 09:30

Soyons courageux et transformons notre monde « Si tu es heureux, je suis heureux, toi d’abord,  1016083248DVB-TFrance-2-copie-1.jpgmoi ensuite… ». Ayons confiance et foi dans notre sagesse innée en arrivant à synchroniser notre corps et notre esprit et prendre la spiritualité pour l’appliquer dans la vie de tous les jours. Sakyong Mipham Rinpotché (voir article précédent) en est l’exemple « régnons sur notre monde » plutôt que de continuer à être dirigé par lui et de subir toute cette agression quotidienne. En faisant confiance à 1016084413DVB-TFrance-2.jpgnotre force intérieure, bonté fondamentale pour ne plus être en réaction mais en action et avancer dans le monde. Shambala est une organisation internationale basée en nouvelle écosse, Canada, avec une représentation en France à Paris et dans le 87. Organisation engagée socialement avec des centres qui ne sont pas des monastères ou les gens peuvent se rencontrer, échanger. Traditionnellement au temps du Bouddha c’était un pays mythique où des enseignements ont pu être donnés à ses citoyens et ou ils ont pu parvenir à des réalisations par la discipline intérieure. Un certain nombre de symboles évoquent la progression du doute à la confiance et finalement la sagesse, déités, lions et dragons pour avoir réussi à dompter par la bravoure les démons de l’esprit. La méditation renforce notre force intérieure pour que se développe nos qualités innées et nous permettre d’avancer dans notre monde moderne tel qu’il est. Revoir les videos :  ici.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 10:21

1009084451DVB-TFrance-2.jpgEn prenant la responsabilité de vivre dans le monde et d’appliquer tous les enseignements dans la vie de tous les jours. Apprécier cette vie plutôt1009084444DVB-TFrance-2.jpg que de choisir de se retirer, faire le choix de permettre la continuité spirituelle avec l’épée de l’intelligence (Manjusri) qui tranche toutes les vues fausses face à notre propre réalité. Choisir de permettre à d’autres de comprendre cette philosophie et de faire en sorte que des traditions, d’où sont émanées tant de personnes d’un tel rayonnement, ne soient pas tout simplement perdues dans un matérialisme appauvrissant. Pas d’opposition Orient- Occident, juste une harmonie corps-esprit pour allier force et profondeur, ce dont Sakyong Mipham Rinpoché en est l’exemple  dans la lignée Shambala. Disciple de Dilgo Kyentsé Rinpoché et de Chogyam Trungpa, à l’origine de la création de la 1ère université bouddhiste, 2 maitres rayonnant de bonté aimante et de compréhension. Les questions à se poser sont comment nous sentons nous en tant qu’être humain dans le monde, comment manifestons nous notre nature ou comment émergeons nous notre bonté fondamentale et cette force en nous.Revoir : ici .

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:32

livr.jpg

C’est un entrainement, une culture des états sains de notre esprit et un moyen de s’approcher de la vérité.   Plusieurs sortes de méditation, une méditation liée à la concentration sur un objet pour calmer déjà l’esprit et permettre d’accéder à une paix et tranquillité. Cependant elle ne sera que temporaire, le temps de notre méditation, toutes les perturbations reviennent ensuite. La 2ème méditation proposée est vipassana ou l’on est conscient de tout ce qui se passe dans notre corps et notre esprit même si une douleur ou émotion se présente. On va pénétrer justement dans cette douleur ou émotion au lieu de l’écarter ou delivre.jpg la refouler,  ce que nous faisons lihabituellement, jusqu’à voir sa vraie nature. Ce que propose Ariya Nani dans ses séminaires de méditation c’est de la concilier avec  « metta » ou amour bienveillant, inconditionnel, bonté du  cœur, qui est un des meilleurs antidotes à la colère ou aversion, à l'attachement. Démarrer cette méditation « meta » avec ses proches pour l’étendre à tous les êtres, la combinaison de ces 2 méditations va permettre la compréhension de la réalité et de surmonter les obstacles de nos perturbations, comme l’inquiétude, l’impatience. C’est une présence, une attention, à travailler toute la journée et c’est ainsi que l’on va pouvoir avoir des résultats. Revoir la video : ici .

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:11

...Qui se répète d’articles en articles sur ce même blog, avec livres et philosophes, auteurs à l’appui. Notre philosophie occidentale observe une remontée du réalisme et ce justement qd la mécanique quantique nous laisse un vide au-delà des plus infimes particules puisque le phénomène dépend de son observateur…Pourtant Platon et plus récemment Hume et Locke, phénoménalistes et représentationalistes, la perception de notre réalité a besoin d’un intermédiaire pour être explicable…On pourrait par exemple se demander pourquoi la perception d’un objet est globale, pourquoi ne percevons nous pas tous les composants en même temps ? Outre le fait que rien ne résiste à la décomposition et au mouvement même des plus infimes particules, posons nous des questions sur nous-mêmes. Comment ce « moi » nous apparait-iIMG_0960.jpgl ? Car sa saisie est à la source de tous nos maux, avec le « mien » qui en découle et toute notre confusion, peur et lutte à tout s’approprier en dualité avec « l’ autre ». Reprendre le raisonnement de l’article précédent, nous voyons bien que les parties censées nous composer échappent complètement à notre supposé contrôle.  En admettant que le « Moi » ne fasse qu’un avec elles, on devrait dire « mon esprit a chaud, froid etc… », et si ce « Moi » devait être en dehors de ses parties par je ne sais quel miracle, on ne pourrait justement dire « j’ai chaud, froid etc… ». Et comme une chose ne peut être en même temps les 2 et ni l’un ni l’autre, il nous reste ce simple « je », une simple imputation sur un ensemble de choses qui ont l’air de dépendre les unes des autres, à savoir une forme, des sensations, une discrimination, des volitions et une conscience. Cela demande bien d’y revenir plus d’une fois, de poursuivre l’analyse encore et encore, l’expérimenter, le vérifier, compréhension qui est la seule alternative à toutes nos souffrances. Arriver à ne plus saisir les choses telles qu’elles nous apparaissent, cad comme unitaires, permanentes et indépendantes, nous permet un début à la vraie mise à distance de toutes nos perturbations venant de cette très forte saisie du « Moi » et « Mien ». D’où une certaine compassion qui ne manquera pas de s’élever devant l’ignorance de tous ceux qui ne prennent pas ce temps pour simplement observer et courent après toutes sortes de chimères.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:55

… Demande une bonne compréhension car on aura la difficulté sans une intégration en profondeur d2011-09-08_092301.jpge pouvoir la mettre en pratique. Qd on parle de vérité en occident on fait généralement référence à une transcendance ou alors aux assertions rédhibitoires de la science ou encore à la philosophie d’Aristote à Heidegger en passant par Kant et Spinoza. Pour le bouddhisme, cela vient d’une observation, déduction, mais sans être dans l’absolu de la science, c’est une réflexion inclusive, dans « l’être ou ne pas être » Shakespearien, on dira plutôt « être et ne pas être » dans la réconciliation de choses qui ont l’air opposées. La véracité est dans le noble2011-09-04 094243 chemin octuple, parole juste, vraie, bienveillante et utile ce qui demande un certain discernement. Le Bouddha a commencé par rechercher des réponses au pourquoi, et il a trouvé les 4 vérités : la vérité de la souffrance, la vérité de l’origine de la souffrance, la vérité de la cessation et la vérité du chemin. Pour dissiper l’ignorance, voir que la réalité est désignée bien que tangible, mais existe-t-il un seul phénomène qui soit permanent ? Tout ce qui existe est soumis à des causes et des conditions et s’il n’y a plus ni durée, ni essence, on parle de vacuité qui est au-delà du concept et du mot « la vérité ne se dit pas elle se vit ». Elle s’éveille même à partir de notre petit réel ou l’on souffre, si l’on a cette connaissance on ne peut qu’avoir de la compassion pour tous ceux qui sont dans cette ignorance, il n’y a pas d’autre libération que celle des autres. Revoir l'émission : ici

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 09:41

Confusion sur la notion de vacuité qui n’est pas un néant, un détachement, mais un potentiel illimité. Ce n’0731084447DVB-TFrance-2.jpgest pas la croyance dans un simple vide mais la réfutation de l’existence des phénomènes tels qu’ils nous apparaissent. Ce qui est à chercher c’est cet objet à réfuter : notre croyance aux phénomènes dotés d’une nature propre. Bien 0731084431DVB-TFrance-2.jpgcomprendre que les phé0731084414DVB-TFrance-2.jpgnomènes dépendent de causes et de conditions, qu’ils n’ont pas une existence inhérente et ne peuvent être indépendants. Tout ce qui existe ne peut qu’être en relation des uns avec les autres et donc en dépendance comme le vase par ex est en dépendance d’une base, un assemblage d’éléments selon des conditions données, comme des causes qui entreront dans sa décomposition. C’est une voie médiane de ne pas fixer les choses dans l’éternalisme qui les fige ou le nihilisme qui lui nie toute existence et ne permettrait pas de s’en libérer : Nagarjuna (1er siècle). Comprendre la vacuité commence par une image mentale, conceptuelle et c’est son accoutumance qui permet une compréhension claire et directe. L’accoutumance à cette compréhension détruit la saisie de toutes choses, de tous phénomènes et élimine tous nos facteurs perturbateurs, tous nos voiles. Tout nous apparait comme un simple reflet ou image dans un miroir. Revoir : ici .

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 10:27

Zen vietnamien Thien Tông représenté à Paris, Vitry, par Thich Thanh Tu, pour la pratique de la non pensée qui est la porte d’accès à la voie. Il ne s’agit pas de supprimer toutes les pensées mais celles futil2011-08-30_095506.jpges, perturbées, et conna2011-08-30_095543.jpgitre les moyens d’y mettre fin, sans jugement ou connotati2011-08-30_095529.jpgon. Ramener nos 6 sens vers la vraie nature de notre esprit clair, alors qu’ils sont en permanence diriges vers leurs objets extérieurs. La base de notre travail pour une transformation intérieure est de prendre conscience de notre saisie et de pouvoir se détacher de ces objets. Ensuite prendre conscience de leur impermanence pour arriver à donner une vision large à notre esprit et en reconnaitre sa vraie nature, au-delà de la dualité : esprit omniscient et omniprésent. Une fois cet esprit reconnu, rentrer en communion avec lui, seule la conscience le permet, dans le soutra du cœur, il est dit « La forme n’est autre que la vacuité et la vacuité n’est pas autre que la forme ». Revoir l'émission : ici

 

Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 09:44

...la féminité, la simplicité, la solidité, l’humilité…

Comment expliquer l’aboutissement de tant de recherche sur soi quand on est en sa présence, « soi » dont il va falloir très vite se débarrasser. Hôte indésirable que chacun a inévitablement ramené à cette retraite et surtout ceux qui pensent l’avoir « destroy ».

Destruction aussi du genre masculin, féminin, elle prouve que les femmes, sont déjà des êtres sensibles comme les autres, pour ceux qui auraient tendance à plus mal les traiter, ne sont pas que  sous l’emprise des émotions et peuvent « destroy » aussi leurs poisons mentaux que sont l’attachement, la colère et l’ignorance.

Est elle d’ailleurs elle-même réelle, c’est sur elle n’existe pas en soi, mais par une série de causes et de conditions qui font que mes agrégats sont dirigés en cet instant vers elle avant de l’avoir assimilée « on my heart », ou je m’emploie à la conserver à chaque inspire.

Feu sur les faux semblant, les états de végétation que l’on veut faire passer pour de la méditation, feu sur ceux qui courent après les initiations auprès de tel ou tel yogi, alors que leur esprit s’amuse à sauter dans tous les sens et n’ont pas l’ombre de la moindre amélioration, toujours sujet aux émotions et perturbations. Feu justement sur ces dernières si la retraite a le moindre sens, si l’on a qqs facultés intellectuelles à quoi nous serviraient elles si on ne sait pas les utiliser. image-4-0502.JPG

Qd on pense que les problèmes viennent de l’extérieur, on ne peut pas être heureux. Si on n’analyse pas nos propres états d’esprit, on ne fait que renforcer cet état suspicieux, notre peur, etc…Si on ne prend pas le temps de réfléchir dessus, on se déçoit soi même, on devient arrogant avec un esprit jaloux et de compétition, alors que nous ne sommes qu’un mendiant face à la vieillesse, la maladie, la mort.

Comprendre que toutes les causes de nos souffrances viennent de l’esprit, si on veut le bonheur et éviter que les perturbations prennent le pouvoir sur nous, il faut analyser par nous même notre saisie, nos attachements.

Comprendre la nature des perturbations, quels sont nos objets d’attachement, et surtout est ce qu’ils en sont dignes ? Se poser des questions, pointez la sagesse vers l’intérieur, regardez les qualités incroyables, le potentiel de notre esprit sans limites. Comment le générer dans notre propre continuum, comprendre alors comment existent les phénomènes : par leur imputation, désignation seulement.

Combattre notre ignorance racine : la saisie du soi innée, comprendre la dépendance des phénomènes, leur composition ou décomposition, chercher le « je » : « Si qqu’un l’a trouvé qu’il me le ramène ! ». Voir que tous les êtres subissent cette loi de cause à effet devrait aider à notre compassion, qui est le fonctionnement même du mode d’existence de l’esprit lui-même dans ses vents très subtils. Sortir de la dualité : sujet-objet en unifiant la compréhension avec le développement ou émergence de ces vents de compassion amenant à la félicité.

.

Partager cet article
Repost0
26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 09:52

Comme un koan, poè1212084254DVB-TFrance 2me à méditer pour en trouver la réponse, il en existe 1800 dans l’école Rinzaï. Phrase percutante pour marquer l’esprit du pratiquant ou comment chercher la réalité de la vie dans son quotidien « Là ou on est c’est le dojo »  (lieu de pratique). Ou encore accepter les choses comme elles sont sans jugement ou discrimination et sans passé ou ce qui n’existe pas encore : chaque instant est un bon instant.

 

Partager cet article
Repost0
20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:49

Face à notre propre violence, l’amour est une quête universelle, à la base de la compassion, nous dit SS Da0619083116DVB-TFrance-2.jpglaï Lama, ce ne sont pas les religions mais l’amour maternel avec l’allaitement qui permet le développement de nos facultés. Nous avons tous ce potentiel en nous en 0619083257DVB-TFrance-2.jpgcommençant par la bienveillance, l’amitié, la compassion qui est de non seulement souhaiter le bonheur des autres mais le souhait qu’ils n’aient plus de souffrances. L’attitude harmonieuse est de se réjouir des qualités des autres et de rester serein et équanime dans une capacité d’aider. La violence est dans le « je », « vous », « moi », la principale méditation est alors de lâcher l’ego dans une spiritualité du détachement avec un amour toujours éclairé par la sagesse et le discernement.

0619090040DVB-TFrance-2.jpgDans l’islam, la réalisation spirituelle est dans l’identification suprême où aimer est une grâce et une chance avec toute la responsabilité que cela implique. Pour le soufiste, l’amour humain est la transposition sur terre de celui divin, l’essence de la foi, avec la pratique des 5 piliers dont la prière. L’amour du guide est celui qui va ouvrir les vannes, car une méthodologie est nécessaire où il faut tenir compte de la finesse des rapports, de la psychologie de l’autre pour s’élever de l’amour profane

C’est toute cette problématique que soulève aussi le judaïsme, comment faire pour que le désir, car il s’agit bien de cela dans l’amour profane, s’installe dans le temps pour aboutir avec l’éthique au dépassement. C’est bien en passant par le couple, selon l’exemple du guide, que l’on peut accéder au savoir.

 Pour les chrétiens orthodoxes, il s’agit d’aimer l’autre tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit. L’autre est aimé tout comme moi et c’est sur ce terrain de communion que l’on peut se rejoindre et s’accepter. L’amour est en quelque sorte une ascèse, touché par la loi de la grâce et le fruit d’un combat spirituel. 0619094707DVB-TFrance-2.jpgPour aimer il faut réussir à sortir de soi, l’amour triomphe de l’ego dans un chemin d’humilité. Certains chrétiens persécutés notamment en Irak doivent intégrer le pardon, qui n’est pas un signe de faiblesse mais de force spirituelle : le pardon pour incarner l’amour.

Pour conclure avec le protestant que le prochain à aimer peut être très lointain justement et très embêtant d’où le nécessaire travail sur soi. Il s’agit de construire l’amour dans la durée avec son aspect même douloureux, porté par les autres, par la communauté. Le salut des condamnés à mort que nous sommes, peut être offert par la grâce, tout ce qui nous sauve est une grâce, dont nous ne nous en rendons pas toujours compte. La foi est une expérience existentielle, une relation vivante pour avoir une vie qui peut donner du fruit. Et c’est parce que l’on est bénéficiaire de cet amour, qu’on peut aimer les autres : ce qu’on va donner, on ne va pas le prendre.Revoir : ici

 

 

Partager cet article
Repost0