27 février 2011
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D’où l’importance de ce diagnostique pour chercher à se guérir de toutes nos toxines mentales et chercher une médecine adéquate. La plus grande de nos maladies est cet attachement à l’ego, cet attachement égocentré et pour s’ extirper de ces maladies intérieures, il est nécessaire d’une Grande médecine avec comme médicament le Dharma, enseignement qui est le traitement pour réaliser la réalité telle qu’elle est, mettre fin à toutes sortes de ruminations de l’exacerbation de notre attachement à nous-mêmes, le fait d’être entièrement centré sur soi. Comme soin développer l’esprit altruiste, comprendre que notre propre bien être dépend de la bienveillance d’autrui, comprendre que nous sommes interdépendants car on ne peut rien accomplir seul dans notre bulle égoïste. Si l’on veut retrouver une qualité d’existence, se sentir plus à l’aise, heure par heure, jour par jour, cultiver cette bienveillance pour les autres, une sollicitude et donner un sens à sa vie, ce qui est la racine de tous les enseignements de l’esprit d’éveil ou boddhicita. Pour mettre fin à tous nos poisons mentaux, rechercher ce Moi qui nous enchaine, ou est il dans le corps, dans l’esprit, dans le fond de la conscience, propriétaire de notre corps, de notre esprit ? S’il était notre esprit, on ne parlerait pas encore de « notre esprit » comme si le Moi était en dehors de la conscience. Nul besoin de grands traités de philosophie pour observer cela, reste à développer par la méditation analytique une grande certitude pour rester en méditation contemplative. Si le Dharma est le traitement, chercher un Maitre qualifié comme médecin et pouvoir l’examiner sur ses diplômes, expériences avant de lui donner notre confiance afin de traiter toutes nos pensées non vertueuses qui entrainent tant de souffrance. Revoir l’émission avec Rabjam Rinpoché : ici
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20 février 2011
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Telles des vagues, toutes les activités de cette vie se sont déroulées sous forme de flux et de reflux incessants, ne laissant finalement qu’un sentiment de vide. Notre esprit est habité d’innombrables pensées, chacune d’elles donnant naissance à beaucoup d’autres, ce qui ne fait qu’augmenter notre confusion et notre insatisfaction.
En examinant de plus près ce qui se cache derrière nos habitudes les plus courantes, nous nous rendons compte que nous sommes fondamentalement incapables d’en analyser correctement les mécanismes sous-jacents. Nous nous comportons comme si toute chose existe réellement, alors qu’il ne s’agit en fait que d’une illusion
En demeurant davantage attentifs, nous constatons que le monde des phénomènes ressemble à un arc-en-ciel éclatant, multicolore mais sans existence propre.
Lorsqu’un arc-en-ciel fait son apparition, plusieurs couleurs magnifiques parsèment l’azur - sans qu’il nous vienne par contre à l’esprit de s’en draper comme une pièce de vêtement ou comme une parure. Il n’y a rien que l’on puisse tenir dans notre main. Sa survenance ne résulte que de la conjugaison de conditions variées. Le jaillissement des pensées procède de la même manière. Elles n’ont ni réalité tangible ni existence intrinsèque. Il n’y a aucune raison logique qui fasse que les pensées pourraient avoir sur nous une emprise aussi forte, nous réduisant ainsi en esclavage.
Revoir l'émission : ici. Rabjam Rinpoché a eu cette chance de passer 25 années en sa présence, et en gardé l'exemple vivant des enseignements de ce Maitre réalisé. Il a développé et reconstruit les monastères de Séchen au Népal et au Tibet, préservant la culture tibétaine qui valeur universelle en apportant la science comtemplative et les enseignements intérieurs à un monde matérialiste dont on se pose la question sur son degré de bien être.
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13 février 2011
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Des qualités à développer et difficultés à affronter sur la voie. Quelles sont les attitudes à avoir dans notre vie de tous les jours vis-à-vis de soi et des autres ? Par ou commencer dans la pratique du bouddhisme ? Ne pas penser que la foi est un pré-requis, il n’y a pas de lien entre la pratique et la foi, ce qui est requis est une attitude favorable à la pratique. C’est la pratique elle-même qui va nous éveiller à la foi, la conviction nait de l’expérience directe qui nous stimule dans la pratique dans un cercle vertueux.
La 1ère qualité à développer est la patience, pour supporter déjà la douleur de la posture, apprendre à l’accepter pendant qqs temps jusqu’à ce qu’elle nous devienne confortable. Et pouvoir donner du temps au temps dans la pratique qui ne donne pas les résultats rapides escomptés au débutant « Lorsque les gouttes tombent au même endroit, elles finissent par faire un trou… ». Ensuite toujours se méfier, tel un verre d’eau qui déborderait, d’un mental trop rempli, les livres doivent être en inter corrélation avec la pratique.
Les obstacles sont donc l’impatience, l’attachement on l’a vu à un type de résultat comme penser atteindre tout de suite la sérénité. Pour atteindre un état mental stable cela demande un entrainement d’un état de présence dans toutes nos activités quotidiennes. La présence d’un maitre s’avère indispensable dont les critères principaux de notre choix sont qu’il ait atteint lui-même les réalisations pour lesquelles on s’entraine, dont l’exemple nous inspire et nous stimule. Ensuite se méfier d’une certaine routine, essayer de garder toujours l’esprit du débutant frais et curieux de tout. Revoir l'émission : ici
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9 février 2011
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Les 12 liens de la production dépendante ou conditionnée
Les 4 Nobles Vérités reposent fondamentalement sur le principe de causalité et mettent en évidence la loi de cause à effet, base de l’enseignement sur la vacuité.
Les 12 liens sont : l’ignorance – les formations volitionnelles – la conscience – le nom et la forme – les 6 sources des sens – le contact – la sensation (ou sentiment) – le désir (ou attachement) – la soif (ou perception) – le devenir – la naissance ou renaissance – vieillesse et la mort.
Ainsi toutes choses et tous évènements y compris tous les éléments de notre propre vécu individuel viennent à exister seulement en tant que résultat de la réunion de causes et de conditions. Le comprendre nous amène à voir que tout est par nature interdépendant et est entièrement produit par d’autres choses et d’autres facteurs. Le fait même que qq chose est produit en dépendance signifie que cette chose est forcément dépourvue d’une réalité indépendante ou essentielle, elle est donc vide. Dans les 12 liens de la production conditionnée, la racine de l’existence non éveillée repose sur notre ignorance de base de la nature vide de la réalité. Leçons de sagesse le soutra du cœur SS Dalaï Lama
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8 février 2011
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Attention au corps – aux sensations – à l’esprit – aux phénomènes mentaux.
Au fur et à mesure de leur approfondissement, on accroit son enthousiasme pour des activités positives ou « vertueuses » et pour les 4 abandons ou efforts parfaits :abandon des actes non vertueux déjà produits – rejet des actes non vertueux non encore produits – accroissement des qualités positives déjà présentes et des actes vertueux déjà produits – préparation à l’accomplissement des actes vertueux non encore produits.
Avec les bases solides de l’attention et de la conduite éthique, il est possible de progresser dans l’exercice de la concentration. Ces activités parce qu'elles demandent une préparation mentale exceptionnelle et un niveau de concentration peu commun, on les qualifie de surnaturelles : pouvoir surnaturel de l’aspiration – de l’effort joyeux ou énergie – de la concentration – de l’analyse.
Ces 12 1ers auxiliaires se rapportent aux méthodes et permettent d’améliorer notre capacité à demeurer en état de concentration en 1 point sur l’objet de méditation. Ce qui renforce toutes les autres facultés spirituelles ou 5 pouvoirs : faculté de la foi – de l’effort joyeux – de l’attention ou vigilance – de l’absorption méditative – de sagesse ou connaissance supérieure.
Facultés qui en atteignant un degré supérieur deviennent 5 forces. Quand ces forces sont développées, on peut suivre le noble chemin octuple : vue juste – pensée juste – parole juste – action juste – moyens d’existence justes – effort juste – attention juste – concentration juste.
Les 7 derniers auxiliaires sont connus sous le nom des 7 facteurs d’éveil : facteur d’éveil de l’attention juste – du discernement juste – de l’énergie juste ou effort joyeux – de la voie juste – de la souplesse juste – de la concentration juste – de l’équanimité juste. La pratique des 37 auxiliaires de l’éveil sont les fondements du bouddhisme, le 1er tour de la Roue du Dharma. Leçons de sagesse le soutra du cœur SS Dalaï Lama
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30 janvier 2011
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Ce précieux corps humain, bien qu’il soit l’instrument suprême pour atteindre l’Éveil, est lui-même un phénomène transitoire ; nul ne sait quand viendra la mort, nul ne sait comment elle viendra. Les bulles se forment à la surface de l’eau, mais, l’instant d’après, elles disparaissent, elles ne restent pas. Il en va de même pour le précieux corps humain que nous avons réussi à obtenir, mais qui sait quand cette vie va finir, tout simplement ?
À présent, d’après la perception de nos sens, l’univers extérieur - terre, pierres, montagnes, rochers et falaises - semble permanent et stable comme une maison en béton armé sensée durer des générations. Mais il n’y a rien de solide dans tout cela ; ce n’est rien d’autre qu’un royaume sur lequel on régnerait le temps d’un rêve.
Nous pouvons aussi prendre l’exemple d’événements appartenant à un passé plus récent : avant l’arrivée des communistes chinois, combien y avait-il de monastères dans ce qu’on appelait alors le Tibet, le Pays des Neiges ? Combien y avait-il de temples comme ceux de Lhassa, Samyé, Trandrouk ? Combien y avait-il d’objets précieux, représentations du Corps, de la Parole et de l’Esprit du Bouddha ? Maintenant, il ne reste pas même une statue. Tout ce qu’il reste de Samyé, c’est quelque chose de la taille de cette tente, à peine plus grand qu’une remise. Tout a été pillé, démoli ou dispersé ; les grandes statues ont été détruites. Tout cela est bel et bien arrivé et nous montre l’impermanence.
Sans une certaine compréhension de l’impermanence, si nous continuons à croire que tout va rester tel quel, notre situation s’apparente à celle d’un homme riche qui fait encore des projets sur son lit de mort. A-t-on jamais vu de tels gens évoquer leur vie future ? Cela prouve qu’ils n’ont jamais apprécié au fond d’eux-mêmes le caractère inéluctable de la mort. Extrait d'enseigenement sur www.buddhaline.net, revoir l'émission : ici ,Traduction de Matthieu Ricard dont il a été l'un des Maitres.
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25 janvier 2011
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La 1ère règle est l’activité pour nos cerveaux avides d’occupation, le point mort intellectuel provoquant la mauvaise humeur.
La 2ème règle est la vie sociale avec le sentiment d’être protégé.
La 3ème règle est la concentration et l’attention à l’ici et maintenant ce qui a
ugmente la joie de vivre.
4ème règle sont les attentes réalistes, le bonheur est fonction de ce que l’on attend.
5ème règle : avoir des pensées positives ou du moins s’y entrainer.
6ème règle : savoir se débrouiller avec le malheur.
7ème règle : joie par le travail ou comment se sentir utile.
Un dernier conseil après avoir balayé largement une pensée occidentale, R David Precht « qui suis-je et si je suis combien ? » : soyez curieux de tout, réalisez vos bonnes idées, et remplissez vos journées de vie et non votre vie de journées.
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16 janvier 2011
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Un des textes majeur sur le chemin de l’éveil, s’adressant aussi bien aux pratiquants qu’aux laïques car il est l’essence même de la pratique. Essence de la vie, de la mort, ni début, ni fin, car il est au-delà des mots et nous habite profondément dans notre état originel. Il est le texte de la prajnaparamita, de la sagesse transcendantale appartenant au mahayana, son mantra garde sa force en un pouvoir en lui-même, il imprègne l’esprit au-delà de son sens, récité en vibration sur l’expiration. Pour le père Pierre François de Bithune, moine bénédictin c’est une liturgie plus intérieure, dans le silence d’un retour sur soi, la clef de ce zen, sans les affirmations des textes catholiques. Il parle plus au cœur qu’au mental dans une philosophie qui passe par le corps, il n’y a rien que l’on ne puisse saisir. Texte qui emmène, il nait dans l’esprit en solidarité avec tous les êtres pour s’ouvrir dans notre réalité ou il n’est rien de substantiel comprenant l’existence dans une totale interdépendance. Total lâcher prise même dans le souhait d’obtenir l’éveil, comprenant la vacuité des choses, aucune substance mais que des processus, non le néant mais le vide de qq chose, dans l’interdépendance et la transformation ou l’un interpénètre l’autre. Revoir avec Roland Rech : ici.
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27 décembre 2010
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La méditation permet de se familiariser avec une nouvelle manière d’être : « l’esprit est la source de tout ce que nous ressentons, et changer l’orientation de notre esprit revient à changer la qualité de toutes nos perceptions. » Elle nous aide également à cultiver les qualités humaines qui sont indispensables à un bonheur authentique, parmi elles, l’amour bienveillant et la compassion sont les plus essentielles. Cette dernière, selon Mingyour Rinpotché, « est le sentiment spontané d’être relié à tous les êtres. Ce que vous ressentez, je le ressens. Ce que je ressens, vous le ressentez. Il n’y a pas de différence entre nous. » En fin de compte, rien ne peut remplacer l’expérience elle-même, expérience infiniment paisible et, une fois stabilisée par une pratique répétée, quasi inébranlable. Expérience de bien être absolu qui imprègne tous les états physiques et mentaux, même ceux qui sont normalement considérés comme déplaisants. Matthieu Ricard
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22 décembre 2010
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Ce sont aussi de beaux livres à offrir ! La cérémonie du thé est une véritable méditation, on oublie souvent, quand on ne prend pas la peine de s’y arrêter, le don que cela peut représenter de préparer, servir et ensuite de partager ce moment avec d’autres amateurs. Le temps de quelques respirations pour faire de ce moment un partage en pleine conscience, de donner une vraie signification à nos gestes, intentions. Pour ceux qui y participent cet instant n’est pas un seul moment substantiel mais une communion et l’occasion de se mettre dans de bonnes dispositions ne serait ce qu’envers soi même. C’est aussi un art de vivre qui nous vient du Japon et plus particulièrement de monastères zen. A ajouter à cela l’ikebana ou l’art de réaliser de magnifiques bouquets de fleurs souvent de vraies œuvres d’art. Si l’art est de rendre merveilleux quelques éléments de notre quotidien dont on ne prend pas toujours la peine de regarder en profondeur.
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