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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 10:49

Mon corps présent s’est formé à partir de l’attachement à la dualité ;

ce conglomérat de matières, base des éléments, à la fin de son temps, il mourra.

Toute matière est éphémère, les phénomènes sont périssables.

Quand ils ne connaissent pas le vrai visage de l'esprit, les êtres vivants, dans leur ignorance, donnent le nom d'émotions perturbatrices aux impuretés qui surgissent.mila-film.jpg

Pour regarder en ton propre esprit,
Pratique une méditation libre de conventions.
Pour lire dans les apparences comme dans un livre,
C’est en ton propre esprit que tu dois étudier…

 Au moment du repos secret en solitaire,
Il faut laisser l'esprit en pleine nudité.
A l'heure du séjour dans le flot de la foule,
Il faut observer le visage de tout ce qui paraît.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 10:34

...parce qu'elles ont été transmises depuis l'Antiquité,pema1.jpg ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs...
Mais, nous pouvons mettre en pratique un écrit, une doctrine ou une affirmation lorsque la juste compréhension que nous en avons et notre expérience intime les confirment. 

Soyez à vous-même votre propre flambeau, votre propre refuge, votre propre maître... " - Bouddha

Si vous ne prenez pas du temps pour vous, qui le fera à votre place ... ??

  vén. Shinjin Robert Brandt-Diény  sur www.boudha.ch vous présente aspects et grandes lignes des enseignements du Bouddha

 " L'intelligence est la capacité par laquelle nous savons répondre justement
à de nouvelles situations en fonction de nos expériences passées
"

" La Sagesse consiste à accueillir l'inattendu avec équanimité "
(vén. Shinjin)

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:38

Aichi Senmo1212084403DVB-TFrance 2n Nisodo ou l’enseignement aux moniales dans la tradition zen sôtô au1219084421DVB-TFrance-2.jpgJapon . Le temple Aichi Senmon Nisodo, situé à Nagoya, accueille des nonnes japonaises mais aussi occidentales soucieuses de recevoir la transmission de la tradition zen sôtô. Shundô Aoyama Roshi transmet un enseignement à la fois traditionnel et moderne. Ouvert sur l’extérieur, le temple accueille également des laïques pour des cérémonies, rituels et formations. A partir de sa pratique de zazen, des enseignements du bouddhisme et de sa vie religieuse, Shundô Aoyama Roshi porte un regard lucide et compassionné sur la condition humaine qui touche chaque personne en quête de vérité. Revoir : ici

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 10:32

…ni au bien, ni au mal de déranger son état intérieur, mais qui accepte tout ce qui vient, sans que son esprit en soit alourdi.lao2.jpg

 

Dés que je décèle, je conçois.

Dés que je conçois, je limite.

Dés que je limite, je me trompe.

Je ne suis ni ceci, ni cela.

 

Cesse de regarder, et tu me verras.

Cesse d’écouter, et tu m’entendras.

Cesse de penser, et tu sauras.

Cesse de chercher, et tu me trouveras.

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 10:32

Dans cette ém1205084357DVB-TFrance 2ission Sagesses Bouddhistes  : ici  se pench1205084415DVB-TFrance 2e sur1205084423DVB-TFrance 2 les disciples femmes proches du Bouddha Sakyamuni. Parentes, courtisanes ou même vagabondes, elles purent constituer des communautés respectées de tous ; ce qui était une avancée sociale considérable pour l’Inde de l’époque. Dominique Trotignon, directeur de l’UBE (Université Bouddhiste Européenne) tout comme il l’avait fait pour les disciples masculins du Bouddha, donne ici l’histoire des trois plus grandes disciples femmes : Prâjapati, Baddha et Ambapâli. Quelques figures féminines dont la mère adoptive du bouddha pour la 1ère fondatrice de communautés, alors que la montée de la civilisation des brahmanes, très sexiste va s’imposer pour ce qui est de l’époque. Un personnage haut en couleur, de voleur et assassin va finir par mener une vie d’ascète, célèbre pour ses joutes oratoires. Et enfin la courtisane connue pour ses méditations sur l’impermanence et ce à quoi les femmes pouvaient être destinées « cette vieille bâtisse dont le plâtre tombe », la beauté qui s’effrite et le vieillissement. Ce qu’il nous en reste est le plus ancien cañon, le Therigata ou stance des anciennes qui sont des chants d’éveil. Bien qu’aucune différence de réalisation ne sépare les hommes des femmes ceux-ci leur manifestent encore une forte résistance.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 10:34

Les gens intellectuels se méfient de la dévotion. Une aile pour la dévotion, une aile pour la 0418084100DVB-TFrance 2connaissance. La vraie méditation : si vous êtes capable constamment de voir... Quand vous parlez à quelqu'un, vous ne laissez pas s'échapper l'observation du Bhav. Le Bhav, c'est l'émotion de base. Ça c'est la méditation constante, ça c'est l'idéal...D'être constamment conscient des mouvements mentaux. Et vous pouvez les arrêter quand vous voulez. La méditation idéale c’est l'attention constante. Constamment en alerte. Constamment voir les vagues. Être capable de les supporter ou de les changer comme vous voulez. Vous regardez votre mental et vous verrez qu'il change constamment de Bhav. Par exemple vous vous dites : ce jour-là, j'ai eu une poussée de colère, de peur, d'inquiétude... Ceux qui ne savent pas vont lancer une vague opposée et ça augmente encore...Le mental... Bien connaître ses mouvements, observer ce qui se passe, ne pas envoyer de contre vague... C'est comme un ordinateur, quand on connaît les règles, on peut s'en servir. La maîtrise du mental est une science difficile, mais celui qui y arrive... Il a tout gagné. " II ne retourna jamais en France."En France, il se peut qu'il y ait des sages, mais cachés dans les monastères car on se moquerait d'eux ! " Paroles de Swami Vijayananda :

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 10:48

Avec Eric Vinson enseignant, chercheur des 2 traditions et Pierre Crépon, zen disciple de Deshimaru, à Vannes. Notions riches et complexes où il est question d’êt1121084422DVB-TFrance-2.jpgre sauvé avec les 2 dimensions d’une âme éternelle face à la damnation pour l’une et dés ici bas de maux divers 1121084419DVB-TFrance-2.jpgpour l’autre. Il s’agit là de voir sa nature originelle et de devenir éveillé pour sortir d’une vie difficile, de la souffrance et de notre insatisfaction inhérente. Plus qu’une étude de soi même, c’est l’oubli de soi même, de cet ego à dissiper et non à attraper comme peut le faire la psychanalyse. Une mise en pratique par la méthode dont la méditation en est le cœur, 1121084435DVB-TFrance-2.jpgd’une explication ou doctrine. Une voie de salut par une pratique qui implique un comportement pour se libérer déjà de toutes nos émotions dont l’on peut facilement observer toutes les conséquences négatives. L’apport du bouddhisme tibétain avec les tantras, répétition de mantras et de gestes ou moudras, est cette transmutation des émotions en sagesse éveillée, méthode basée sur la visualisation et d’un travail sur notre énergie plus subtile. Dans le sutra du lotus ou roi des sutras, on considère que tout le monde possède cet éveil, dans une tension entre le déjà là et le pas encore, si l’on peut s’éveiller c’est qu’on l’est déjà. Avec la pratique et les explications, on s’achemine vers une réalisation profonde, où l’on fait l’expérience par soi même de ce qui a été déjà expérimenté par des guides avant nous. Cheminement qui nous permet d’accéder à des terres ou étapes de réalisation, comme celle de la grande félicité, attribuée à Amitabha, lumière infinie ou aspect de l’éveil. Revoir : ici.

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 17:10

Les notions de la philosophie bouddhiste demandent une médiation interculturelle, ce qu’explique Jean Mar2010-11-14_162600.pngc Falcombello, traducteur dans les centres de Genève et Montchardon. Concepts tibétains pour plonger au cœur de l’expérience, habiter ce que l’on dit de nos représentations psychiques. Le mot réincarnation n’a pas la même représentation, pour l’occidental, qui esjps.jpgt l’idée d’un soi, qq chose de solidifié qui transmigre alors que l’on parle là plutôt d’anatman ou non soi, plus d’une imprégnation ou continuité de tendances. Le terme karma désigne l’action, qq chose de non définitif, non déterminé dans une  passivité face au destin, il s’agit encore là d’une idée dynamique, toujours fluide par rapport à une réalité définitive. Univers signifie le transitoire, ce qui va être détruit, un monde en changement. L’esprit regroupe les consciences sensorielles, l’esprit éveillé et notre ignorance dans un continuum par rapport à une âme, essence de l’individualité.  Ces notions demandent à être curieux, à remettre les choses en jeu, dans un travail d’implication personnel, un processus d’entrainement où il faut toujours aller à la recherche du sens. Revoir : ici

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 10:34

Notre corps est le rés1118133858DVB-TFrance 2ultat du karma, c'est-à-dire la somme de nos actes. Ayant un corps comment pouvons échapper à la souffrance ? Notre corps se forme à partir de la combinaison des gènes de notre père et ceux de notre mère, sa formation est soutenue par une quantité innombrable de conditions. Les 4 éléments qui composent notre corps : la terre, l’eau, le feu et l’air sont souvent en conflit. C’est pourquoi aucun d’entre nous ne peut échapper à l’impermanence, à la vieillesse et à la maladie. Ce qui existe encore le matin peut disparaitre avant la nuit. Il est possible qu’en l’espace d’une seule minute, nous passions d’une vie à une autre, comme une goutte de rosée printanière ou un rayon de soleil matinal. Ce corps est pareil à l’arbre au bord de la rivière, à la vigne grimpant le long du puits. Pourquoi existerait-il pour toujours ? Les jours et les mois s’enfuient. Chaque instant de la vie est aussi bref qu’un clin d’œil. Une seule respiration sépare une vie d’une autre. Comment pouvons-nous continuer sans réagir et laisser notre vie s’écouler inutilement. Maitre Guishan

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 09:36

…en cette nouvelle lune. Pour s’accepter soi même, accepter que notre véritable nature ne soit pas un idéal auquel nous devons aspirer. La pratique de la méditation n’a pas pour but de nous rejeter nous même et de devenir meilleur. Son objet est de nous lier d’amitié avec la personne que nous sommes déjà. Il ne s’agit pas de se défaire du moi, mais plutôt de commencer à pema4.jpgs’intéresser à soi-même, de faire des recherches et d’être curieux à son propre sujet. Alors que fuir le moment présent c’est éviter d’être présent : être simplement là tel que nous sommes, ce sont les mila-film.jpgprincipales découvertes que permet la méditation. La méditation est un processus de détente ou l’on fait confiance à ce qui est fondamentalement bon dans ce que nous avons, chez la personne que nous sommes et de prendre conscience que la sagesse existe au sein de ce que nous avons déjà. Lorsque nous méditons, nous explorons tout simplement l’humanité et la totalité de la création sous notre propre forme. Les êtres de sagesse qui nous ont donné ces précieux enseignements ont eu leur propre cheminement, la lignée karma kagyu était surnommée « la lignée de la mésaventure » : Tilopa était fou à lier, complètement déchainé, Naropa son principal disciple, tellement conceptuel et intellectuel qu’il lui a fallut 12 années pour commencer à s’éveiller, Marpa était renommé pour son très sale caractère et Milarepa  voir article : Mais au fait, qui est Milarepa ? , « Milarépa : La Voie du Bonheur » un meurtrier, Gampopa son disciple un arrogant et le karmapa extrêmement laid !

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