Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:35

Celui qui a mis fin à toute souffranc0501212654DVB-TFrance-5.jpge, qui a détruit toute affliction, déposé tout fardeau et atteint la compréhension et l’émancipation. Celui qui a tranché les 5 1ers liens : l’attachement au corps, doute, attachement aux préceptes, avidité et colère, qui a réalisé le fruit du non retour et ainsi ne retournera plus dans le cycle des naissances et des morts. Celui qui s’est libéré du domaine grossier des afflictions comme l’avidité, la colère et l’ignorance et qui se dirige vers l’état d’éveil, celui qui pratique les 4 établissements de la pleine conscience, celui qui pratique les 4 efforts justes, les 4 pouvoirs acquis grâce à la volition, à l’esprit, à la diligence et à la contemplation, les 5 facultés : foi, diligence, pleine conscience, concentration et vision profonde, les 5 énergies qui en découlent, les 7 facteurs d’éveil : pleine conscience, investigation des dharmas, diligence, joie, légèreté, concentration et équanimité ou le noble chemin octuple : vue juste, pensée juste, parole juste, action juste, moyens d’existence justes, effort juste, pleine conscience juste et concentration juste. Celui qui pratique la bonté aimante ou la compassion, celui qui pratique la joie ou la non discrimination, les 9 contemplations liées aux étapes de décomposition d’un corps humain ou la contemplation sur l’impermanence. Celui qui commence par la pleine conscience de la respirationSoutra extrait des « chants du cœur » Thich Nhat Hanh

 

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 09:32

... Et pourtant, gravons-les dans nos mémoires ! Si nous sommes capables de les accepter, nous aurons l’opportunité de purifier notre esprit, de cultiver la vertu, de mener une vie d’ermite, siege.jpgd’exercer notre esprit et de mettre fin à tout tumulte futile. Si nous désirons comprendre parfaitement la source et la vérité des choses, frappons à la porte des maitres expérimentés, vivons auprès des amis sages et n’ayons de cesse d’apprendre d’eux. Les enseignements de l’école de la méditation sont très difficiles à saisir. Investissons nous totalement, corps et esprit, sans compromis, afin d’y accéder. Il nous amène à comprendre que tous les phénomènes en nous et autour de nous sont dépourvus d’une existence véritable, ils ne sont que des désignations conventionnelles et des constructions mentales. En comprenant cela, notre esprit ne poursuivra plus les objets de la perception. Comment ces objets pourraient ils lier notre esprit alors que ce dernier ne les poursuit plus ? Nous laisserons ainsi les phénomènes se manifester naturellement, tels qu’ils sont, sans nous laisser enfermer par des idées de permanence ou d’annihilation. Nos oreilles continueront d’entendre et nos yeux de voir. Les sons et les formes continueront de se manifester. Mais notre esprit sera libre et tranquille dans toutes ses fonctions, aussi bien dans la dimension historique que dans la dimension ultime. Pratiquons sans relâche de tout notre cœur Maitre Guishan

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 09:31

 

"Quand nous res1010084404DVB-TFrance-2.jpgsentons du bon­heur, nous voyons que c’est incertain ; quand nous ressentons de la souffrance, nous voyons que c’est incertain; nous pensons qu’il serait bien d’aller quelque part puis nous réalisons que c’est incertain ; 1010084437DVB-TFrance-2.jpgnous croyons qu’il serait bien de rester où nous sommes puis nous réalisons que c’est incertain aussi. Nous voyons que tout, absolument tout est incertain et, à partir de là, nous vivrons en paix. Nous pourrons rester où nous sommes et être bien ou partir ailleurs et être également bien." Ajahn Chah

 Invitée : la Vénérable Ajahn Sundara (monastère Amaravati, Grande-Bretagne) : ici nous parle de la place des moniales dans le bouddhisme Theravada, ou "Petit véhicule", qui est la tradition monastique du bouddhisme d’origine et couvre principalement l’Asie du Sud- Est. Beaucoup ne possèdent pas le même statut que les moines et cherchent à faire évoluer leurs situations et conditions de nonnes, ce qui ne fait que reproduire la place de la femme dans ces sociétés comme au temps du bouddha où les nonnes devaient avoir 311 règles contre 217 pour les hommes.


Partager cet article
Repost0
3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 09:34

Ou son impact concret dans toutes nos actions par l’abbé Frédérico Procopio, zen coréen, ancien moine bé1003084509DVB-TFrance-2.jpgnédictin, revoir : ici . La posture en elle-même est le retour à une expérience originelle du bouddha, dans la symbolique de redevenir une montagne innébranlable, une base large comme une pyramide pour nous enraciner sur le coussin, dans la vie, les yeux ouverts sur la réalité. Ce qui permet de ne plus seulement fonctionner avec le cerveau frontal, mental, mais aussi avec l’hypothalamus, pour qu’il n’y ait plus de différence entre la pratique et l’objectif, pour ne rien en attendre et en éliminer l’attachement. Dans un ici et maintenant avec un regard sur nous même et sur l’univers dans son ensemble à la recherche de son vrai visage au lieu de vivre toujours à l’extérieur. C’est un cheminement pour s’observer, se percevoir, s’accepter, s’atteindre pour se révéler, car dans les activités de l’extérieur même les gestes les plus généreux vont être déséquilibrés si nous nous connaissons pas d’abord. Nous arrivons ainsi à la compréhension profonde dans un changement silencieux de notre1003084452DVB-TFrance-2.jpg vision, en reconnaissant l’impermanence, nous sommes le produit de milliards d’instants qui donnent l’illusion d’une continuité, à chaque instant tout est neuf dans notre propre mouvement cellulaire. Entre moi et l’univers il n’y a plus de différence, je dois m’aimer, me comprendre profondément pour pouvoir accepter l’extérieur. Quand on parle de « dukka », c’est un terme qui va plus loin que la souffrance puisque il traduit notre sentiment d’incomplétude, nous sommes habituellement dans un manque à combler. Dans le sutra de Vimalakirti, la souffrance est dite comme notre manque de liberté, les entraves de nos pensées, perceptions, émotions, la méditation ce n’est pas fuir l’existence mais au contraire s’y enraciner, c’est une voie d’expérience de soi, des phénomènes, de l’univers. Zazen est faire l’expérience de la réalité juste sans être dans les projections de nos attentes ou les souvenirs de nos pensées : « s’ assoir sur un coussin c’est rebondir comme un dragon », rien n’est ni beau ni mauvais : mais juste.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 09:28

0926084423DVB-TFrance-2.jpg Des méthodes empruntées au zen pour permettre la visio0926084432DVB-TFrance-2.jpgn profonde et une prière qui se veut plus silencieuse pour se tenir devant le mystère. Père Benôit Billot à l’instigation de ce dialogue s’inspire de la pédagogie spirituelle bouddhique pour des messes méditatives à Vitry. Vénérable Tchich Tué Cang a fait préfacé son livre par des personnalités dont, Thich Nhat Hanh maitre zen œuvrant pour la paix et la non violence  et père Benoit Billot pour cette ouverture spirituelle. 0926084417DVB-TFrance 2Spiritualités qui ont besoin de s’unifier, trouver une structure commune pour permettre une stabilisation intérieure aux jeunes dans une période ou toutes les cultures se rencontrent, chaque religion étant le cœur de chaque culture. Il est nécessaire de faire ce travail d’unification car nous sommes nous-mêmes traversés par des tendances opposées entre notre intérieur et l’extérieur, l’infini et les préoccupations du quotidien. Les méthodes offertes dans ce livre permettent la vision profonde pour vaincre toute forme de dualité, la méditation comtemplative permet de voir la réelle nature des phénomènes. Revoir : ici. Précédent article : Ici.

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 09:35

Célébrons tous ceux qui abandonnent le monde

Ceux qui possèdent l’expérience de l’absence de singularité des 2 vérités

Qui se libèrent des entraves des préoccupations mondainesmilarepa.jpg

Qui renoncent aux passions et aux œuvres

Célébrons les chanceux qui jouissent des bons fruits de leurs actes

Et sur l’exemple du Jetsün ont pu trancher l’esclavage des sens

Ceux qui en cette vie réalisent la connaissance totale

Célébrons les bouddhistes qui agissent au profit d’autrui

La compassion du Namthar protège complètement de la souffrance

Célébrons tous les êtres vivants dans les trois mondes !

Sa vie en tant qu’œuvre complète incluant la biographie de Milarepa et les Cent mille chants

 

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 09:36

 

 le christianisme et le zen avec frère Benoit Billot, moine bénédictin à l’origine depuis 15 ans de cette initiative et le Vénérable Tchich Tue Cang du zen vietnamien. C’est à partir du XVI ème siècle que les march2010-09-19_084620.pngands et les colonisateurs ont découverts le bouddisme avec les mauvaises interprétations que l’on entend encore ( !). Avec le XXème siècle et les déplacements importants de population Asie - Occident, le regard a pu devenir moins superficiel.  Si « éveilles toi ô toi qui dort »  est un point de convergence entre les 2 traditions, elle est dans la libération de soi pour la pratique bouddhiste et une recherche de l’infini pour la pratique chrétienne.  Pratique de cette dernière selon 3 niveaux, basique dans une plus grande justice sociale, pour que chacun puisse accomplir toutes ses possibilités et pour  reconnaitre ensuite la dimension infinie en lui. Les points de divergence se situent essentiellement sur la personnalisation de l’être divin avec une relation de « je » et « tu » dans un appel à répondre pour le chrétien, alors que bouddha est un guide, un être qui s’est éveillé et révèle à chacun cette même possibilité. Le bouddhisme ne nie pas la réalité des choses quand il parle d’illusions, mais montre son caractère transitoire, muable pour que l’on s’intéresse au non visible. Les 2 traditions ne sont pas de trop sur le terrain de la compassion et de la puissance de l’altruisme, avec un bouddhisme engagé voir article : Thich Nhat Hanh maitre zen œuvrant pour la paix et la non violence (video) . Revoir : ici .

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 09:33

 

Tous les phé2010-09-12_093221.png nomènes de même nature sont reliés les uns aux autres par la résonnance, si l’on part de l’acousti que, c’est la capacité d’un objet à amplifier, renvoyer le son. Les phénomènes sont impermanents et interdépendants par la dynamique de la résonnance, on donne souvent l’exemple du battement d’ailes d’un papillon dans la forêt amazonienne qui provoque un typhon au Japon. Le psychisme résonne dans le psychisme, les émotions de la mère, elle-même en résonnance avec son environnement imprègne les formations2010-09-12_093156.png psychiques du fœtus . Les résonnances sont automatiques, indépendantes de notre volonté personnelle, mais notre psychisme peut les freiner dans l’égotique par excellence qui nous enferme dans une coque au lieu d’être ouvert à la résonnance dans le lâcher-prise, ouvert à la réalité changeante,  vivante. Si l’individu est dans la revendication d’être séparé, il se ferme à tous les autres, à sa présence à l’univers, de la fleur sensible au vent, au froid mais complètement ouverte. Le problème est de croire à l’idée qu’on se fait de la réalité plutôt qu’à la réalité elle-même, et d’y rester accroché dans l’attachement de vouloir tout contrôler. Avoir la foi dans le fait de marcher soi-même, la vie n’a pas besoin du « Moi », permettre à la vie de résonner en nous, comprendre que l’univers est ma propre vie dans une attitude d’amour, non simulé mais d’une profonde liberté. Abandonner toutes ses rigidités, mon cœur touche le cœur de l’autre, comprendre que nous avons la même nature de bouddha, dans le soutra de « la guirlande des fleurs » : chaque monde donne forme les uns aux autres. Jean Pierre Faure, chercheur scientifique, enseignant zen en Dordogne, revoir : ici

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 09:34

 

Pour nous le rappeler Jeanne Schut, traductrice des enseignements donnés par les moines de la tradition de la forêt. Elle-même a débuté en suivant de la méditation avec un groupe d’amis, une pratique spirituelle qui se voulait au centre même de notre vie et non en pratiquant 1h de méditation par ci par là. Simplifier sa vie dans un mode sain et simple, les vertus sont au quotidien avec la méditation pour retrouver le silence en soi et pouvoir 0705084419DVB-TFrance-2.jpgagir positivement quand l’agitation survient. Quand on parle de don, non pas celui qui veut racheter facilement sa méconduite, mais celui qui est de pardonner et de s’abandonner pour lâcher véritablement l’ego. Pouvoir s’observer, dans le fait de mal parler par exemple, cette simple observation permet de développer une plus grande conscience qui est le chemin de la méditation, ce qui hausse nos mérites et grandit notre confiance. Les mérites c’est ce qui permet la confiance en soi, le bouddha poursuivit par les pensées d’agitation symbolisées par des guerriers armés de flèches, de tentation par les filles de mara, a fait le geste de toucher la terre pour prendre la terre à témoin, qui a la mémoire de tous nos mérites accumulés, de nos fruits vertueux, il a pu ainsi, confiant, atteindre l’éveil. Des enseignements d’Ajahn Chah rayonnant d’amour et de compassion, doté de caractéristiques humaines repris dans 2 volumes « vertus et méditation » et « méditation et sagesse ». 3 grands thèmes en 2 livres, ils s’interpénètrent, se complètent, les uns permettant les autres. Revoir l’émission : ici  .

 

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 09:47

 

D’une centaine de pratiquants pour développer toutes les qualités, de la force et de l’énergie en partage avec les autres. Dagpo Rimpoché, lire son autobiographie : « un lama venu du Tibet » est présent depuis 50 ans en France et s’est résous à enseigner, ce qui 1227083228DVB-TFrance 2permet une transmission authentique avec un enseignement complet d’une lignée depuis le Bouddha. Les enseignements sont là pour nous interroger sans cesse sur ce que nous pensons, disons et faisons et donne cette possibilité de s’y arrêter. Loin de l’attrait seul intellectuel cher à l’occidental, les rituels sont là pour permettre d’approfondir ses connaissances et de développer la foi qui permet de développer la pratique et de transformer  son esprit. Se déclarer bouddhiste c’est au quotidien dans sa façon d’aborder les évènements. Les enseignements sont là pour nous rappeler les inconvénients de ne pas penser au caractère inéluctable de la mort et donc du caractère précieux de l’existence humaine. Revoir : ici

Lire aussi « J’ai connu le Tibet » de Thoupten Puntsok et « Vivez sans entrave » de Pema Chodrom

 

Partager cet article
Repost0