Toute chose a 2 perspectives, comprendre la dimension conventionnelle et ultime permet d'aller au delà.

Nous devons observer notre mode d'existence, d'où vient la souffrance et comment y mettre un terme.
Nous avons l'impression que les choses existent par elles mêmes, de venir comme ça, alors qu'aucune existence n'est isolée, rien n'est indépendant de la perception et du nom, des conventions.
Rien n'a été fabriqué de lui même sans dépendre de conditions, si les choses existaient d'elles mêmes, tout serait figé.
Chaque objet, chaque phénomène a deux facettes, ordinaire et ultime, le fait que les choses existent en dépendance prouve leur absence de réalité propre, et leur aspect ultime nous permet de comprendre la causalité.
Notre esprit n'a pas de nature propre, c'est pourquoi il peut changer, il nous faut comprendre l'interaction, que tout dépend de nombreux facteurs, aucune existence en soi.
Rien n'est insignifiant, de petites causes peuvent avoir de grands effets, ainsi nous procéderions avec plus d'éthique.
Nagajurna : le bonheur procède de l'éthique
Si nous avions cette compréhension nous ferions attention à l'eau qui est vitale pour nous, nous ne prendrions pas l'océan pour un égout, les ressources dont nous disposons ne sont pas éternelles en l'état...