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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 16:18
La psychologie nous a appris que notre existence dépendait pour une large part de notre propre esprit. Que nous pouvions apprendre à mieux le comprendre et par là à découvrir comment vivre de façon plus ample et heureuse. Comment travailler avec la névrose?

0311084444DVB-TFrance 2Les présupposés du psychologisme ambiant  nous empêchent tout acc2014-04-03 112237ès à la compréhension de l’existence réelle d’un être humain. Heidegger a tenté un travail de pointe pour repenser à nouveaux frais ce qu’exister veut dire pour chacun de nous, et par là ce que signifie avoir un corps, une émotion, quel est le sens de l’amour…
Or, le bouddhisme est tout entier une analyse de l’esprit humain, de sa manière de se fermer, de colorer le monde et nos expériences, de s’ouvrir aussi à l’inconnu…Une façon de nous permettre de travailler avec la confusion, en utilisant la méditation ou contemplation, analyse.

Méthodes largement utilisées depuis par les neurosciences (taper « mindfulness » dans recherche à droite), alors que le bouddhisme a fait son entrée en occident dans les années 70 avec 3 grands courants : sud asiatique, sino japonais et indo tibétain. Selon Philippe Cornu, président de l’UBE, toutes les écoles qui en sont issues se différencient par leurs choix philosophiques et des pratiques spécifiques correspondant aux maitres, lignées. Cet ensemble de méthodes se regroupent en 3 véhicules, la voie altruiste des boddhisattvas pour le plein éveil, la voie des auditeurs et plus rare celle des bouddhas par soi. Il existe une voie dite rapide du vajrayana, très technique avec l’application de visualisations, de répétitions de mantras, utilisation de mandalas  et de yogas. Ces méthodes outre la connaissance de l’esprit visent la transformation par l’unification du corps et de l’esprit. Son conseil est de commencer par des lectures, suivre des enseignements, retraites avant de se décider pour un chemin approprié. Revoir émission sagesses du 30/03 et pour en savoir + sur une psychologie élargie aller sur le blog mentaliste.com (en bas à droite)

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:52

La méditation est loin d'être un retour sur soi narcissique car elle nous permet au contraire d’aller à la rencontre des autres. Elle permet de mettre fin à notre sentiment d’incomplétude lorsque cesse l’illusion de la séparation moi et autrui, de nous affranchir d’un moi séparé des autres, de la société, du monde.2014-03-17_195357.jpg

Ce dont parle le maitre zen Dogen, une activité altruiste qui nous libère de l’égarement d’avec l’objet dans une dualité soi et l’objet.2014-03-17_195344.jpg

Cela nécessite des conditions préalables auxquelles s’emploie le bodhisattva qui se consacre pour l’éveil articulé avec les activités bénéfiques, qui est la forme la plus complète par sa puissance. La 1ère est d’être désintéressé, aider autrui mais sans rien en attendre d’ostentatoire, ensuite ne pas en tirer une fierté dans une aide égotique pour cela se considérer comme un simple canal d’énergie de la compassion des éveillés et enfin aider les autres en les considérant comme notre propre soi ce qui met fin à l’illusion de la séparation.

En aidant les autres l’on s’aide soi même, on peut être bodhisattva en toutes circonstances, dans notre vie professionnelle, c’est un moyen de faire des progrès en devenant individuellement responsable de la société dans laquelle nous vivons.

La méditation assise silencieuse crée un espace au delà du moi dans l’appropriation de nos pensées, émotions, sensations, notre conscience s’ouvre à un espace plus vaste. Dans l’émission sagesses dimanche 16/03

 

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 09:46

0822215241DVB-TARTE.jpg

Si tu as tant réfléchi tu devrais connaitre le caractère trompeur de cette vie éphémère

Si tu as vaincu l’ignorance tu devrais alors pouvoir voir la claire lumière de ton esprit

Si tu as cultivé la vertu et confondus tes fautes tu devrais être convaincu de la vanité des choses de cette vie

Si tu prétends avoir peu de désirs tu devrais connaitre le contentement et l’absence de besoins

Si tu feins la générosité tu devrais ne pas avoir d’yeux que pour toi-même

Si tu prends des airs altruistes tu devrais avoir renoncé au désir de gloire, à la vanité et à la partialité

Si ton altruisme n’est pas entièrement dénué de désirs égoïstes, à quoi bon prétendre faire le bien des autres

Si tu prétends être patient tu devrais avoir maitrisé ton esprit et être capable d’humilité

Si tu feins la maitrise de soi tu devrais avoir vaincu de l’intérieur ta colère et ton orgueil

D’après et extraits de : Voici un chant pour m’exhorter, moi-même autant que mes semblables, à considérer que les activités ordinaires de cette vie et les illusions de ce monde n’apportent ni bienfait ni refuge Longchen Rabjam (1803-1363)

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 10:01

lui faisant adopter une vision déterminée des phénomènes qu’il perçoit. On distingue les émotions négatives qui revêtent un caractère destructeur et les positives ou constructives qui concourent au bien être personnel et collectif. Ainsi l’aspect grossier du désir correspond à l’attachement aux plaisirs des sens, son aspect subtil à l’attachement à la croyance en l’existence d’une entité autonome et permanente en soi.

L'ego est l'aspect limité que prend l'esprit sous l'emprise de l'ignorance de sa nature libre et spacieuse. Impression qu'un principe central et indépendant demeure constant au cours de toutes nos expériences, impression de stabilité qui développe le puissant sentiment d'individualité qui nous permet de nous distinguer de nos semblables et du monde vivant. Sentiment coordonné au langage et à la conceptualisation, ainsi se développe la pensée "je" et l'affirmation "je suis".  0329203148DVB-TARTE.jpg

De cette impression découlent des facteurs mentaux qui perturbent l'esprit car ils engendrent des pensées, paroles et actes animés par un moi aveugle et inconséquent, ils altèrent la lucidité et entraînent des comportements malveillants, nocifs pour soi et autrui.  Les poisons les plus fondamentaux de l'esprit sont l'ignorance, le désir et la colère avec les 5 émotions conflictuelles de l'ignorance, du désir, colère, orgueil et jalousie. De ces émotions principales se développent d'autres émotions aliénantes secondaires comme ressentiment, malice, avarice, hypocrisie, suffisance, léthargie, agitation, négligence. La colère et l'aversion ne se manifestent pas nécessairement sous la forme d'un violent mécontentement accompagné d'une explosion de haine et d'agressivité. Dans sa forme subtile, la colère apparaît comme une émotion sourde qui imprègne l'esprit. Elle est liée à d'autres émotions conflictuelles comme l'animosité, le mépris, la frustration, le ressentiment ou la rancœur. La jalousie repose souvent sur notre incapacité à se réjouir de la situation d'autrui, on n'est jamais jaloux de la souffrance qui affecte les êtres. L'orgueil repose souvent sur notre incapacité à reconnaitre nos propres défauts: se vanter de sa réussite, se sentir supérieur aux autres, mépris, ne pas reconnaitre les qualités d'autrui.

Par combinaisons multiples entre les principales toxines mentales, il en existerait 84 000 types.

Alors que les émotions positives vont de pair avec un affaiblissement des comportements égocentrés et une appréciation correcte de la nature des phénomènes tels que l’impermanence, interdépendance et vacuité. Motivées par l'altruisme et la bienveillance elles vont imprégnées tous les états d'esprit et atténuer jusqu'à leur disparition les émotions perturbatrices, ce sont l'amour, l'amitié, la douceur, l'humilité, la gentillesse, la simplicité, la sincérité, l'équité, l'estime d'autrui, la générosité.

Etymologiquement "devenir un", "s'unir": expression de la bonté fondamentale, l'amour recouvre les comportements exempts d'égoïsme. La pratique vise à étendre la tendresse et l'affection au delà du cercle des intimes et des proches, pour embrasser l'ensemble des êtres vivants. L'amour s'épanouit pleinement sur la base d'une réalisation de l'interdépendance et de la vacuité, il est l'antidote de la colère, notion qui désigne l'art de travailler avec les émotions conflictuelles afin  de s'en délivrer. La vacuité, elle, étant l'antidote à large spectre valable pour toutes les émotions négatives, en comprenant qu'elles n'existent pas en elles mêmes et ne sont donc pas aussi consistantes qu'on pourrait le croire, seule l'avidité de l'ego leur confère leur puissance. Suite du diccionnaire D'Alain Grosley

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 19:09

D’après l’émission sagesses et des travaux de "l'intuition" d'Henri Bergson,  un temps qui serait l’éternel présent dans sa réalité en elle-même manifestée en dehors de tout discours. La durée selon Henri Bergson n’est pas accessible à l’usage pratique du langage, à l’utilité de l’action, ni au temps chrono, mais doit être saisie à partir de sa substance. Pour Bergson, la durée est la conscience intime et vécue du temps dans son altération, la substance même de la réalité, durée non seulement psychologique mais métaphysique, révélant l’être même des choses. Seul goutte-d-eau.jpgl’instant présent se présente à nous et pour en avoir une conscience nous avons besoin d’une mémoire, porteuse de nos schémas acquis donc  habitudes mentales qui vont révélées notre vie intérieure. Dans ce que nous vivons dans l’instant, coexistent le passé et le présent, le présent n’étant que du passé contracté dans la perception présente. La durée elle-même est son actualisation dans le présent, ce qui rend le temps recueilli dans la mémoire, l’étoffe même des choses. Lorsque les potentialités de ce qui a été inscrit dans la mémoire, donc les virtualités s’actualisent, Bergson parle d’élan vital, de création. Ainsi dans l’instant, le tout peut émerger, il n’y aurait qu’une différence de degré de la matière inerte au vivant végétal et animal et à la conscience humaine. Thèse qui élimine le déterminisme mécaniste de causalités déjà établies ou de tout dessein, car la durée en tant qu’élan vital est un jaillissement continu d’invention, de nouveau. L’homme concentre tous les degrés possibles de l’élan, il est la mémoire de l’univers tout entier. Voir aussi :  Chemins qui mènent ailleurs Henri Atlan et Roger-Pol Droit chercheur au CNRS,

« Enjeu d’exister » de Daniel Sibony dénonce le « je » en prise avec ses jeux

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 09:26

sont comme autant de messages à nous transmettre sur les attitudes égocentrées, toutes ces fragilités qui n’amènent que souffrances et c’est également un encouragement à poursuivre notre propre comportement. Nous devons prendre soin de nous et surveiller toutes ces tendances névrotiques qui entrainent notre tournure d'esprit dans le déséquilibre sautant d’un instant à l’autre de la dépression à la fébrilité. Pour notre propre bien être, rechercher l’aspect sain, équilibré que contient notre ego dans ces différents aspects. Bien que rien n’ait d’importance ultimement, au niveau relatif cela a une fonction, il est important de ne pas perdre cela de vue. Le corps reste le support de l’ego, nous devons nous méfier du pouvoir de notre stupidité et avoir une compréhension authentique. La pratique doit s’établir dans la continuité, le résultat ne doit jamais être le propos, il s’agit plutôt de comment se mainten2012-08-10_133351.jpgir sans jamais s’écarter du chemin. Dans un effort enthousiaste à accomplir naturellement et ainsi le résultat sera manifeste, sans que nous nous en rendions compte, comme le fait de vieillir d’instant en instant. Les 2 aspects d’existence et de non existence sont dans l’inséparabilité, comme il n’y a pas de différence entre sutrayana et vajrayana, l’un étant dans une forme plus élaborée, dans le sutrayana sont déjà présents les moyens et la vacuité. On considère 5 branches ou 5 sagesses en correspondance avec les 5 poisons que sont l’ignorance, la colère, l’orgueil, le désir et la jalousie. 5 familles de bouddhas, d’innombrables manifestations pour nous introduire à notre propre nature. Dans le vajrayana, pour que ces poisons soient sous contrôle, on reconnait les sagesses qui en sont leur essence. Ce sont des méthodes adroites qui  travaillent avec les émotions en réalisant leur nature pour ne pas être submergé par elles,  Ce sont des moyens spécifiques pour les intégrer, sans les éviter, ni les rejeter, dans une méthode plus vaste incluant le petit et grand véhicule. Amitayuis a entre autres une forme paisible et une forme courroucée, comme les inclinations de notre esprit, avec les mantras : « OM BENZA KRODHA HAYAGRIWA HULU HULU HUNG PHE » et «OM HRI HUNG SO OM AH DZA HUNG BAM HO APARAMITA AYOUR JNANA MAHA SIDDHI HASA NIRITI SOHA ».Toutes ces méthodes, rituels, mantras, moudras ne sont pas distinctes, elles sont de même nature et viennent du même esprit, non dissociées dans la sagesse. Ce sont des expressions de notre esprit dans la compréhension de l’union, ainsi que toutes les représentations de déités sont indissociables de notre esprit, comme toutes choses nous apparaissant, tout doit être vu selon cette approche philosophique. Toute compréhension intellectuelle cependant n’est pas suffisante car elle est immanquablement accompagnée des concepts dualistes de l’ego. La méditation analytique est nécessaire au début mais nous avons besoin de la méditation profonde pour actualiser l’Eveil, laisser notre esprit dans son état fondamental, sa propre nature, en Amitayuis qui est cette nature même. Les enseignements, le Dharma, c’est la vie elle-même dans une pratique en continuité.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 09:23

Et de quels conditionnements doit on arriver à se séparer, si l’on reprend la classification de Christophe André, neuropsychiatre: Les casse-pieds (nous) vont si mal… . Au préalable se séparer de l’ (im) posture que « ce sont les autres toujours » qui... Revoir articles : Il n’y a pas de victime, il n’y pas de bourreau Patricia D’angeli thérapeute, Les empreintes, samskaras ou formations mentales à éliminer .Classification, qui énumère bien toutes les tendances que nous avons tous, en nous et dont nous pouvons nous défaire. Outre la stature de la psychose ou blocage figé de nos possibilités de communiquer, la paranoïa nous dresse contre l'autre, dans une véritable guerre et peur de perdre tout contrôle de la situation. Elle se décline selon des degrés de postures et bien sur de souffrances, de toutes les serrures que l’on ferme, aux attaques en règle que l’on livre contre toutes nos projections d’ennemis ou d’interprétations de situations contre nous. Contre ces différents degrés, on aura la latitude de toujours vérifier nos interprétations, nos projections, de prendre du recul sur les situations. Et bien sûr la meilleure parade étant de développer la compréhension de l’autre, le pourquoi, le comment, si l’on est assuré qu’il a réellement agit de la sorte, se répéter que ce n’est pas forcément contre nous pour pouvoir se décentrer de la situation.

Le fait de critiquer, juger le monde, trop bête, trop incompétent, trop ceci ou cela, est aussi une guerre menée contre les autres et…contre nous, qui sommes bien au dessus du lot du commun (!). Revoir pourquoi nous avons cette fuite en avant, y aurait il des choses chez l’autre que nous ne saurions voir en nous, que nous ne saurions aimer, accepter. Avec la compréhension, l’amour et l’acceptation, nous apprenons à positiver, transformer des faiblesses en atouts. 

N'aimer que son reflet et tout ce qui s’y rattache, centré par tout ce qui va nous mettre en 0429084150DVB-TFrance-2.jpgvaleur à travers l’autre, quitte à le déprécier nous amène à beaucoup d’agitation en vue, de pommades et de brushings, de sourires coincés qui peuvent très vite virés en des attaques virulentes contre ceux qui ont osés, que l’on va prendre aussi pour des incapables, avec la guerre à mener contre, question de cumuler les névroses décrites.

Pour stopper cette escalade, on peut commencer à s’intéresser sincèrement à l’autre, à ne pas voir que ses désavantages ou avantages en notre faveur, lui laisser de l’espace, prendre plus de temps à le comprendre et surtout ne plus être contre, mais avec : véritable basculement de nos conditionnements.

  Si l'on met l'autre en difficulté en faisant notre force de la faiblesse des autres, en nous réjouissant secrètement du bon plan qui l’a mis « out », confondu ou humilié. Cela ressemble à des stratégies d’entreprise et familiale, sauf qu’en fait, outre de la bêtise, c’est de la perversion et ce n’est pas anodin. Cela nous transforme en killer, voir serial killer et appauvrit considérablement notre capacité d’être humain en nous rendant de plus en plus animal chasseur et tueur. Il est urgent de comprendre ce qui nous différencie de l’animalité, c’est positiver, transformer en pédagogie ce que l’on prend pour nos supériorités, l’énergie destructive peut se transformer en constructrice et nous en  serons 1ers bénéficiaires.

Autre conditionnement générateur de souffrances, le fait de tout négativiser, voir le verre à moitié vide de toute situation, de décourager, rabaisser l’humeur constructrice des autres. Il parait, selon nos amis étrangers, que c’est une attitude étendue  chez les français, une preuve d’immaturité certaine motivée par l’envie et la jalousie. « Si moi je n’y arrive pas ou n’en ait pas le courage, autant saboter chez l’autre toute capacité » et puis d’ailleurs  « pour qui il se prend », autre réflexion très répandue. Se rendre compte que l’envie et la jalousie sont fortement destructrices et nous dirigent vers la confusion et le chaos. On a, question d’intelligence adaptatrice, tout intérêt à coopérer, à utiliser les forces des uns, à accepter nos faiblesses qui ne sont pas les mêmes chez chacun et surtout de s’inspirer des forces de l’autre pour progresser.

Enfin le négativiste est très répandu chez l’ado, le fameux « à quoi bon », il n’aime pas non plus l’autorité et sabote systématiquement dans l’ombre, ceux qui le dérangent. Faire grandir notre ado intérieur, comprendre  que l’on a tout intérêt à coopérer et de dire les choses simplement, ses ressentis, et surtout se faire confiance pour en sortir enfin.

Liste non exhaustive, à poursuivre…Se re-connaitre est le 1er pas vers la guérison et la libération. Se voir tel que l'on est dans une retraite: ici

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 11:51

Posez-vous la question si vous pouvez vous centrer sur ce que vous faites malgré un évènement important.

Si votre esprit est dans le passé, les souvenirs, ou dans l’appréhension de l’avenir.

Si une aspiration monopolise toutes vos pensées, et qd la situation se présente soudain, vous êtes alors submergé par les émotions.

Etes vous êtes souvent ailleurs ou indécis dans la marche à suivre face à de vos nouveaux choix, et toujours préoccupé, une fois votre projet réalisé.

Vous ne vous remettez pas d’un échec ou frustration, vous restez dans le regret ou sans réactivité, en vous ressassant le film. P5020025

Vous êtes distrait, oubliez vos affaires, perdez le fil de ce que l’on vient de vous dire, dans le vague ou au contraire surbooké.

Etre dans la pleine conscience c’est Habiter son corps, qu’il nous soit plus étranger ou même inquiétant, en étant conscient de ses sensations, à l’écoute de ce que l’on ressent. Ne plus se projeter dans le futur, envahi par les émotions, dans des scénarios à venir qui nous préoccupent et parfois nous laissent prostrés. Etre conscient la aussi du maintenant, tel qu’il est, en y prenant suffisamment confiance pour pouvoir y laisser entrer le futur et ce qui nous préoccupe d’une façon plus sereine. Ne plus être dans le regret de nos réactions d’évènements passés, soit en accusant les autres d’être responsables, soit en pensant que rien n’égalera ce que nous avons vécu.

On peut par exemple dans le déroulement de sa journée noter tous nos automatismes pour en prévoir le lendemain d’y être plus attentif. Réfléchir dans le passé à ce qu’on n’arrive pas à quitter, ce qui nous y rattache ou qui, nous y attache. Quel est ce qui nous manque et comment nous pourrions maintenant avoir d’autres pistes.

Si nous sommes dans la rumination, quelles sont nos croyances, nos habitudes mentales, les scénarios que nous reproduisons et qui nous laissent mal à l’aise. Apprendre à mieux se comprendre.Test dans « psychologies » de janvier

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 08:52

Professeur de philosophie, de zen en tant que disciple du maitre Deshimaru, co0215084510DVB-TFrance-2.jpgmment ne pas se focaliser sur les attentes de rétributions de nos investissements et bienfaits personnels, sources de souffrance. L’ego est dans l’illusion du « moi » et de la séparation, dans un sentiment abusif d’être une entité substantielle et se construit sur une fausse idée d’âme, de « son » corps et par opposition de ce qui peut lui être extérieur. Il met en place ainsi u2012-03-28_091403.jpgn programme d’actions qui sont les demandes de l’ego : reconnaissance de soi, soif de pouvoir, profit, et par opposition, il va saboter le travail des autres, de ce qui peut lui faire de l’ombre. Ainsi il va se prendre à son propre piège de l’identification et se donner une illusion de l’incomplétude dans une compulsion à…compléter. L’enseignant va pousser le disciple à se déprogrammer, à travailler sur ses attachements, ses attentes de résultat par rapport à ses investissements, les bienfaits personnels recherchés. Les bienfaits de toute façon dans ce travail d’étude sur soi, vont être là, confiance en soi, équilibre psychologique. Pour le rester, être dans une sagesse du cœur, donner un service non intéressé, bénévolat ou travail au bénéfice de la communauté, rejoignant tous ceux oeuvrant dans l'invisible face aux injustices du système.  Revoir : ici

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 11:17

...et mon activité tend à se déployer pour me gratifier et me sécuriser. Tout est vécu d’une manière égocentrée et égoïste : moi d’abord et les autres ensuite. La compassion renverse cette situation. C’est la transformation de l’attitude égocentrée en une attitude “allocentrée”.dol.jpg

La compassion est une attitude empreinte de douceur et de non-agressivité, aussi bien vis-à-vis de nous-mêmes que des êtres et même de l’environnement. Cette non-agressivité est le reflet d’un état intérieur qui n’est pas fondé sur l’appétit et l’avidité de l’ego, prêt à agresser, à sacrifier l’autre, ou à tout détruire pour se nourrir et se satisfaire. Elle permet, dans une attitude de douceur et de gentillesse, d’accueillir l’autre, de s’ouvrir à lui, et ainsi de le rencontrer dans sa réalité. Cette rencontre instaure une communication véritable.

La compassion et l’amour authentiques ne sont possibles que dans le dépassement de l’ego qui permet l’expérience véritable de l’autre et la participation à sa réalité. Autrement, ce n’est pas l’autre que nous aimerions mais notre version de lui. Nous projetterions sur lui toutes sortes d’idées ou d’idéaux : notre idéal féminin, notre idéal masculin, ou toute autre image, et nous aimerions en lui cette image ou ces idées que nous lui appliquons. Ce genre d’attitude conduit à différentes perversions de l’amour et de la compassion.
Extrait du « Dharma et la vie », de Lama Denys, éditions du Relié.

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