…Qui disparait dés qu’il se montre à tous.
Avis aux amis bloggeurs, cet article est pour vous, que montrez-vous et dévoilez vous de vous. La question serait plutôt que souhaitez vous montrer de vous et d’ailleurs est ce bien de vous que vous montrez. Les touches du clavier sont comme autant de pinceaux pour donner à lire une pensée, une idée retenues. Donner aussi à voir en y mettant des couleurs, une photo comme illustration, ponctuation amusante ou émouvante de ce qu’il y aurait à retenir. Comme autant de petits tableaux, pas trop longs pour ne pas fatiguer l’esprit et ne pas saturer le temps précieux des internautes qui sont renvoyés via les liens à du plus consistant. Et si parfois c’est un peu ardu à lire à trop vouloir faire court, c’est décliné sur des articles suivants encore et encore plus sous forme de courtes poésies sur une inspiration.
Mais l’intime n’est pas l’intimité, qui elle, se revendique dans le privé, le caché. L’intime se voit mais ne nous regarde pas, il ouvre sur l’extérieur, il nous met hors de nous même à la solupsiste de H Bergson, la solitude du moi, il faut alors accepter l’extériorité en soi.
L’intime prend le pas de la quantité sur la qualité quand il se retrouve sur facebook en monstration sociale, d’où la confusion entre l’intime et le privé.
Et plus on montre de soi plus on se dissimule, il s’assujettit là à la performance, que montre t’on quand on prétend tout montrer.
Alors que l’intime de St Augustin quand il a été révélé de l’intérieur irradie hors du monde, ne s’inscrit pas dans un contenant, ne s’évalue pas. Revoir l'émission : ici