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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 09:52

 

Professeur d’immunologie, alors que la Vie est en même temps inextricable et évidente, P Roth. La vie, mot toujours plus vaste que la simple somme de ce qui la compose, l’étoffe en est trop fine pour être saisie sans courir le risque d’être disséquée et perdue. JC Ameisen nous montre que la sculpture du vivant c’est la mort avec le suicide cellulaire nécessaire à la vie même, la vie est suspendue aux conditions environnemtales, selon ce qui va lui être favorable pour apparaitre comme les saisons ou une partie de la vie est suspendue et détruite. Depuis Darwin on sait qu’il n’y a pas de relations intentionnelles à la Vie mais un ensemble de causes et conditions, des mécanismes aux manifestations. Ce qui montre la fragilité et en même temps la robustesse de nos existences, par l’extra ordinaire de ce que l’on croit évident  « le vrai miracle c’est de marcher sur terre  et non sur l’eau» Thich Nhat Hanh. Le fait de réussir à ne pas tomber, nous sommes dans une reconstruction vie.JPGpermanente face à la déconstruction, nos planètes elles même sont dans un déséquilibre permanent tenues par l’attraction solaire. Mais à trop vouloir expliquer la vie ne la perdons nous pas ? L’observateur est juge et partie de ce qu’il observe, jamais neutre, de ce qui est au-delà de notre capacité à regarder, car ce qu’on voit dépend de la façon dont on le regarde. H Bergson dans « la pensée et le mouvement », mobilité dont est faite la stabilité de la vie dans une série de discontinuités, la continuité est faite de discontinuités, la vie n’est jamais morte en tant que telle mais en perpétuelle transformation, mouvance de ce que l'on croit être sa disparition. Tableau de VVgogh

 

 

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