Le magazine « Sciences humaines » a fait tout un article sur la reconnaissance et l'estime de soi pour marquer combien c’est ce qui gouverne toute notre vie. A la naissance plus les circonstances sont défavorables par des parents « absents » ou par de nombreux collatéraux où la concurrence est sévère, plus la lutte va être âpre à…attirer l’attention pour soi. Cela dépasse la simple survie quand on regarde objectivement les conditions et cela va largement au-delà. La construction identitaire est largement exacerbée dans un registre de performance, de compétition et d’excellence. Pour se distinguer alors on se retranche dans l’opposition, la provocation, ce que connaissent bien les ados, tout pour éviter le pire qui est le déni, l’indifférence. Quoi de plus cruel que la transparence, la non prise en compte que l’on retrouve en présence de personnes ou organisations enfermées sur elles mêmes qui ne voient de vous qu’une variable. Et les récents conflits sociaux en sont des illustrations, le problème c’est qu’il n’y a pas de conflits justement, juste un déménagement à l’insu des salariés ou des décisions d’actionnaires anonymes. C’est ce qu’il y a de plus générateur de troubles si l’on rajoute un discours ou autres indicateurs contradictoires aux motivations sous jacentes cela peut générer la folie, la psychose, l’autisme. C’est aussi les contradictions de nos mécanismes sociétaux où les intérêts de qqs uns dirigent tous les autres en les manipulant et pire en les utilisant. Avant qu’on devienne tous schizophrènes, r-éveillons nous et portons nous de l'attention!
Lien en commentaire de l'article "sous le regard des autres"