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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 09:24

 Confronté à une grave maladie, la vie bascule… De quelle manière les enseignements bouddhistes, ou plus largement une pratique spirituelle, peuvent-ils aider à faire face au niveau mental, physique et dans le rapport aux autres ? Sagesses Bouddhistes reçoit Joshin Sensei Bachoux, nonne zen, ayant vécu elle-même une douloureuse maladie. Revoir : mpedici.0410084418DVB-TFrance-2.jpg

C’est à ce moment là que notre rapport avec les autres devient crucial et que la pratique spirituelle nous donne de véritables refuges. La notion d’impermanence nous touche particulièrement dans un travail d’acceptation de ce décalage entre la représentation de la réalité et la réalité elle-même. Ou il s’agit de ne pas se laisser envahir par les 3 poisons, par le déni de la coupure entre ce qu’on vit et ce qu’on voudrait vivre. C’est un travail d’acceptation, d’un véritable élan, non parce qu’on ne peut faire autrement mais une véritable adhésion, accepter le refus même et nos limites pour laisser un espace apparaitre. C’est avec la notion d’interdépendance que l’on va sortir de l’enfermement de la maladie du « Moi, moi, moi » avec Ma souffrance, s’apercevoir que l’on est véritablement entouré dans un sens large. Elle a eu ce déclic elle-même en arrivant à 0410084447DVB-TFrance-2.jpgl’aube à l’hôpital et en observant toutes ces personnes entourant les malades qui se sont levées tôt, ont pris le métro…La prise de conscience des autres, telle qu’elle est enseignée dans les enseignements du Bouddha : prise de conscience de notre commune humanité. Tel Avalokitésvara, bouddha de la compassion, tourner la difficulté vers la reconnaissance pour développer la gratitude qui est la véritable guérison. La confiance d’être là et que c’est comme ça, avec tous les êtres, ce que permet la méditation : se poser tel qu’on est « Même si le diable nous fait sauter dans la poêle ». La mort n’est pas une défaite, tout ce qui est composé est impermanent, mais un cheminement de la naissance vers la mort, accompagné par tous les êtres dans ce va et vient : « Puisse les manches de mon habit de moine englober tous les êtres » Ryôkan.

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