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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 09:32

 de l’égoïsme, du « fardeau des autres », dans un épanouissement, qui lui, est en accord avec la réalité. C’est une émotion positive qui n’est pas seulement une noble pensée car elle va nous sortir du sentiment exacerbé de l’importance de soi, dont personne ne souhaite souffrir. 2011-02-24 151906Dans la bulle de l’ego, le moindre évènement va prendre une ampleur considérable et créer beaucoup de souffrance. Il ne s’agit pas pour autant de pratiquer un faux altruisme pour se soulager de sa propre détresse. L’altruisme authentique est il si difficile à imaginer ? Daniel Batson, éminent neuropsychologue a prouvé le contraire, en plaçant des personnes dans des situations où il ne pouvait y avoir de récompenses de toute sorte. La compassion est plus forte que la pitié qui intervient quand il n’y a déjà plus de solutions pour répondre à JJ Rousseau. On peut cultiver un altruisme qui transcende ses limites car pratiquer la générosité apporte la vr0410133419DVB-TARTE.jpgaie satisfaction. Si Bergson pose l’instinct maternel en source vive de l’altruisme, l’altruisme biologique est une base qui peut être étendue de proches en proches pour englober tous les êtres. Pour dire avec le Dalaï Lama que ce qui compte dans la vie c’est d’avoir bon cœur, cela demande un entrainement : le but de la méditation, qui veut dire « cultiver » dans un effort constant. Matthieu Ricard a servi lui-même de cobaye sur des expériences s’appuyant sur la neuroplasticité du cerveau. En comparant 2 groupes de méditants on a observé une différence fonctionnelle dans le cerveau même chez les débutants. La science en appui de l’intuition organique de Spinoza dans « l’Ethique », d’une unité du corps en relevant ce voile qui nous sépare les uns des autres.

 

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