15 novembre 2008
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Gwenaëlle, comme Alice n’a pas sauté de l’autre côté du miroir …
Gwenaëlle Aubry n’est pas passée de l’autre côté du miroir et a contemplé le reflet…de la laideur.
La laideur est pensée comme ce qu’on ne parvient pas à penser.
C’est une présence massive insistante qui résiste, entre la pulsion et la répulsion.
Retour sur la mythologie avec le miroir de Persée où le monstre n’a pu supporter le reflet de sa propre image.
Le tableau de Caravage de la Gorgone montre l’horreur, le chaos, l’informe, la panique.
Méduse est-elle objectivement laide ? La laideur est-elle dissymétrie, définition de Platon ?
Pour JP Vernant c’est une figure du double.
C’est l’effroi du regard d’autrui par son propre spectacle.
La beauté artistique vient comme conjuration de la laideur, conjurer la puissance des spectres.
La laideur est elle révélation d’un secret ? L’envers du monde, le fond de l’être.
Comme Sartre, à qui, lui a été révélé la laideur et la violence en même temps dans son enfance, ce qui a eu une fonction déterminante.
Dans Bérénice d’Aragon, il y a comme une vitalité de la laideur, la belle représentation d’une chose laide.
En même temps, la laideur fascine, source de tout regard entre le dicible et l’indicible, ex du tableau de Courbet « l’origine du monde ».
Rilke cite la grâce de l’artiste de dire l’être dans son entier : Baudelaire et sa charogne.
L’artiste Orlan : notre vie s’use en transfigurations, de l’ordre de la chirurgie, décrire de l'intérieur l'expérience de la laideur.
Pour revoir l'émission, cliquer : ici
Pourtant tout comme Alice, ça vaut le coup d'aller voir de l'autre côté du miroir...
Aller...Aller...
Au delà de tout reflet...
Vers une autre réalité...
Celle que les poêtes ont touché...
Que les enfants ont tutoyé...
Que les ermites ont réalisé...
Gwenaëlle Aubry n’est pas passée de l’autre côté du miroir et a contemplé le reflet…de la laideur.
La laideur est pensée comme ce qu’on ne parvient pas à penser.
C’est une présence massive insistante qui résiste, entre la pulsion et la répulsion.
Retour sur la mythologie avec le miroir de Persée où le monstre n’a pu supporter le reflet de sa propre image.
Le tableau de Caravage de la Gorgone montre l’horreur, le chaos, l’informe, la panique.
Méduse est-elle objectivement laide ? La laideur est-elle dissymétrie, définition de Platon ?
Pour JP Vernant c’est une figure du double.
C’est l’effroi du regard d’autrui par son propre spectacle.
La beauté artistique vient comme conjuration de la laideur, conjurer la puissance des spectres.
La laideur est elle révélation d’un secret ? L’envers du monde, le fond de l’être.
Comme Sartre, à qui, lui a été révélé la laideur et la violence en même temps dans son enfance, ce qui a eu une fonction déterminante.
Dans Bérénice d’Aragon, il y a comme une vitalité de la laideur, la belle représentation d’une chose laide.
En même temps, la laideur fascine, source de tout regard entre le dicible et l’indicible, ex du tableau de Courbet « l’origine du monde ».
Rilke cite la grâce de l’artiste de dire l’être dans son entier : Baudelaire et sa charogne.
L’artiste Orlan : notre vie s’use en transfigurations, de l’ordre de la chirurgie, décrire de l'intérieur l'expérience de la laideur.
Pour revoir l'émission, cliquer : ici
Pourtant tout comme Alice, ça vaut le coup d'aller voir de l'autre côté du miroir...
Aller...Aller...
Au delà de tout reflet...
Vers une autre réalité...
Celle que les poêtes ont touché...
Que les enfants ont tutoyé...
Que les ermites ont réalisé...