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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 09:48

...une méthode qui, si elle est faite régulièrement sur au moins 1 an porte ses fruits. Se faire plaisir c’est aller dans la vie, être bien comme dans un vieil fauteuil anglais patiné et ciré. Attention pas de plaisir dans l’addiction ou la surconsommation, un vieil fauteuil pas de chaises en séries. Ce sont des plaisirs simples qui nous font savourer la vie, être bien avec nous-mêmes, avec les autres qui va dans le sens d’une dynamique pour être plus dans la vie, en ouverture. C’est aussi résister à ce qui nous freine, ne pas croire que ces bonheurs sont réservés aux autres comme avoir de l’argent ou être en couple etc…C’est aussi assumer le fait d’être bien par rapport aux autres, ne pas être dans la culpabilité, le perfectionnisme ou la routine dans qq chose de mécanique. L’optimisme est un facteur de santé, une immunité, indispensable en ces temps qui s’amorcent…Alors que le stress nous bouffe notre énergie.

Je vais en donner 4 pour commencer de mes dernières activités, vous pouvez donner les vôtres en commentaire (cela peut donner des idées aux autres) ou chez vous :

Me baigner, être dans l’eau tout simplement, peut être une réminiscence de la vie utérine ou des vies antérieures de poisson…Allez savoir !

Faire mon pain avec les mains dans la farine, la pâte tiède à manipuler et l’odeur de cuisson puis…le pain chaud et croustillant qui sort du four !!!

Avoir dit ou fait qq chose qui a pu être utile à qqu’un.

Sans être voyeur mais observer des scènes paisibles ou se passe un partage, comme un jeu, une complicité entre des personnes, animaux etc….

Liste non exhaustive….

A bientôt d'ici qqs jours!
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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 09:00

« l'enfer c'est les autres » a été toujours mal compris. On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'était toujours des rapports infernaux. Or, c'est tout autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer.Pourquoi ?

Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous.

Deuxième chose que je voudrais dire, c'est que ces gens ne sont pas semblables à nous. Dans Huis clos ces trois personnes ne nous ressemblent pas en ceci que nous sommes tous vivants et qu'ils sont morts. Bien entendu, ici, « morts » symbolise quelque chose. Ce que j'ai voulu indiquer, c'est précisément que beaucoup de gens sont encroûtés dans une série d'habitudes, de coutumes, qu'ils ont sur eux des jugements dont ils souffrent mais qu'ils ne cherchent même pas à changer. Et que ces gens-là sont comme morts, en ce sens qu'ils ne peuvent pas briser le cadre de leurs soucis, de leurs préoccupations et de leurs coutumes et qu'ils restent ainsi victimes souvent des jugements que l'on a portés sur eux.

À partir de là, il est bien évident qu'ils sont lâches ou méchants. Par exemple, s'ils ont commencé à être lâches, rien ne vient changer le fait qu'ils étaient lâches. C'est pour cela qu'ils sont morts, c'est pour cela, c'est une manière de dire que c'est une « mort vivante » que d'être entouré par le souci perpétuel de jugements et d'actions que l'on ne veut pas changer.

De sorte que, en vérité, comme nous sommes vivants, j'ai voulu montrer, par l'absurde, l'importance, chez nous, de la liberté, c'est-à-dire l'importance de changer les actes par d'autres actes. Quel que soit le cercle d'enfer dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas, c'est encore librement qu'ils y restent. De sorte qu'ils se mettent librement en enfer.

Vous voyez donc que « rapport avec les autres », « encroûtement » et « liberté », liberté comme l'autre face à peine suggérée, ce sont les trois thèmes de la pièce.

Je voudrais qu'on se le rappelle quand vous entendrez dire… « L'enfer c'est les autres ».

  Une interprétation proche de la projection... « De soi on est trop près, des autres trop loin » pour pouvoir…juger  Merci à Witney pour l'idée et Philarmor pour avoir envoyé les enregistrements audios !

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 09:47

       


Ranger maillots, pelles et râteaux

Terminer les bronzettes entre ados

                          

Sortir les cahiers et stylos

 

Ecrire comme en echo

Etre sur tous les tableaux.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 09:12

...parce que l’instant présent contient à la fois la cause et le résultat. Le présent est à la fois le fruit du passé et la cause du futur. Le fait que nous soyons ici en ce mome nt est le résultat de ce que nous avons fait dans le passé et ce que nous faisons maintenant deviendra la cause de ce que nous vivrons dans le futur. Se défaire du passé et se défaire de l’avenir : « Se défaire » ne signifie pas qu’il faille rejeter quoi que ce soit mais que nous demeurions dans ce point unique du présent où le passé et le futur convergent. Donc le mot « se défaire » n’est qu’une façon de par­ler. Ce que nous voulons, c’est être conscients du présent, ce point où causes et conséquences convergent. Nous regardons le présent et nous voyons un incessant mouvement d’apparition et de disparition, d’apparition et de disparition.
Les phénomènes apparaissent dans l’instant présent et ils ne sont pas stables, on ne peut pas compter sur eux. C’est très simple ; tout ce qui arrive est impermanent et incertain. Mais, quand on ne voit pas cela ou quand on ne le comprend pas, on tombe dans la confusion et la détresse. Dans ce qui est impermanent, on voit de la permanence ; dans ce qui est incertain, on voit de la certitude. Comme les gens ne l’entendent pas,  ils finissent par pas­ser leur vie à courir indéfiniment à la poursuite des choses.
En vérité, si vous trouvez la paix, vous vous situerez dans cet espace dont je vous parle : le présent. Quoi qu’il arrive, qu’il s’agisse d’une forme ou d’une autre de bonheur ou de souffrance, vous verrez que c’est incertain. Quand l’esprit commence à réaliser que toute chose, sans exception, est par nature incertaine, les problèmes de saisie et d’attachement commencent à diminuer et à s’effriter. Si l’on comprend cela, l’esprit commence à lâcher prise, à poser les choses, à ne pas s’y agripper, et l’attachement peut prendre fin. il n’y a plus rien au-delà.

Ajahn Chah

Autres articles : "Tout apparait tout disparait" 

Ajahn Chah moine de la forêt (video)

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 09:38

Si nous militons pour la paix et que notre vie privée est un champ de bataille cela est antinomique. Certains facteurs mentaux sont incompatibles, on ne peut prôner l’amour avec de la haine en nous. Aucun gouvernement ne peut faire grand-chose pour notre paix intérieure. Notre ennemi est celui qui détruit notre paix intérieure, notre ennemi véritable est alors la colère qui nait de la peur. La paix véritable vient de la confiance non de la peur, nous avons tous le même potentiel pour développer cette force intérieure, pour plus de sérénité, transformer le soupçon en plus de compassion. Il existe des techniques qui passent par le dialogue non par la force, la famille doit offrir un maximum d’affection, ensuite l’école, les professeurs. Non seulement une sécurité biologique mais en tant qu’animal social, nous avons besoin de développer un sentiment d’appartenance entre les êtres, de la fraternité. L’intelligence, la raison permettent de réagir à nos réactions instinctives, les projections qui découlent de nos émotions nous éloignent de la réalité. Notre obstacle principal doit être identifié pour en cultiver les antidotes et transformer toutes les circonstances en chemin pour plus de paix, de sérénité et de compassion à soi-même aux autres, c’est là le facteur essentiel.

Conférence publique à Lausanne de SS Dalaï Lama d'avant hier

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 09:29

L’éternalisme c’est le fait de prendre pour solide toutes les étiquettes que l’on met sur les phénomènes. Si l’on désigne une fleur par commodité tout ce qui sort de terre et qui est ornemental, on va perdre la base, le support des conditions nécessaires à son apparition. C’est se couper de la réalité des choses, de la qualité de la terre, de l’ensoleillement, de l’humidité, de l’environnement etc…Et par là même on perd l’essentiel des informations indispensables à la compréhension de comment les phénomènes apparaissent et disparaissent. Même chose en désignant une personne par son nom, c’est très réducteur…, ou de réduire l’expression d’un comportement par une étiquette. Ce qui fait qu’on jongle peu à peu avec tout un tas d’étiquettes qui ne permettent en aucune façon de toucher les choses en profondeur. Et l'on se coupe peu à peu de la réalité des choses, leur réalité étant de naitre en production forcément d’autres choses qui elles mêmes sont produites par d’autres conditions etc …Voir article pour comprendre que l'on ne découvre ainsi rien de solide de décomposition  en décomposition même la particule (cliquer dessus): Matthieu Ricard, en préface du livre D'Allan Wallace "science et bouddhisme... C’est cela la production en  dépendance, au lieu de qualifier qq’un de noir, rouge, jaune ou blanc, on pourrait se rappeler  que ces mêmes conditions existent forcément en nous, dans nos gênes puisque nous ancêtres sont communs… peut être que plus d’une guerre pourrait être ainsi évité !

L’autre extrême est le nihilisme « Ah bon ! Puisque rien n’existe dans l'absolu ! », cela n’existe pas tel qu’on le solidifie ou désigne comme existant de façon intrinsèque ou de son propre côté mais cela existe par une fonction et forcément par interdépendance avec d'autres conditions. Prendre un coup de marteau sur la tête existe bien car une protubérance vient de se développer à l’endroit même…Tant que cela fonctionne et produit des causes et conditions pour que d’autres phénomènes fonctionnent à leur tour, cela a bien une existence qu’on qualifie alors de relative ou conventionnelle. Il serait peut être bon d’aller chercher pourquoi on vient de se prendre un coup sur la tête…Mais cela peut être aussi une bonne opportunité pour ouvrir enfin les yeux…

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 09:06

Les comportements oral,  anal et génital dont parlent les pères du désert correspondent à des stades qui ont lieu au cours de notre développement dans la plus petite enfance. Ces comportements ou pulsions vont trouver leur origine dans les manques ou étapes contrariées de notre développement. Il est impossible à un père ou une mère de transmettre ce dont lui-même a été privé et il ne s’agit plus d’être dans la recherche de comptes et règlements mais d’accepter ces manques, comme faisant partie de notre histoire personnelle.

Rappelez-vous que  (cliquer dessus) L’éducation est toujours un échec et que nous sommes des êtres malades à la base, jusqu’à ce que l’on découvre notre vraie nature qui n’est qu’amour, mais cela demande un petit travail sur soi, d’acceptation déjà de notre propre histoire. Les pathologies orales prennent leur source à la 1ère étape de notre développement et induit tous les comportements que l’on pourrait appeler addictifs : boulimie, anorexie etc…Cela nécessiterait un long développement… Mais en ce qui concerne les pères du désert, ils vont essayer de combler ces manques par une consommation plus appropriée. L’étape suivante est l’étape anale, le « cadeau » que l’enfant fait  sur son pot, si cette étape est elle-même contrariée, l’acte de donner recevoir va être contrarié : constipation, avarice, le travail va être fait là-dessus pour lâcher en qq sorte. Puis le stade génital, cela va nécessiter d’amener pour les pères du désert à ne plus « chosifier » notre corps et celui de l’autre mais à en développer son respect. La colère, celle toujours de notre petit enfant intérieur, qui exige que l’autre corresponde à ce qu’il en voudrait, va devoir là aussi replacer le contexte de la réalité, même chose pour nos illusions qui entrainent dépression ou inflation de l’ego. Quand aux délires, les pères les traitent par un travail sur l'humilité...

On peut penser que la spiritualité est une vraie chance pour recevoir l’amour que nous n’avons pas pu avoir dans notre enfance, c’est une vraie possibilité pour nous relier à notre nature fondamentale qui n’est qu’amour.


 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 09:00

…les pères du Désert qui y ont remédié.

Toutes les formes de pathologie orale (boulimie, anorexie…): libérer l’homme d’un esprit de consommation par des activités appropriées ; anale (constipation, avarice…): faire prendre conscience que tout ce qui est composé sera décomposé et qu’on prend plus de plaisir à donner qu’à recevoir; génitale : développer une attitude de respect envers son propre corps et le corps de l’autre, altérité non réductible à nos manques et désirs ; de l’irascible : apprendre à accepter l’autre, allonger le souffle pour le calme et la patience ; de la tristesse : travailler sur le manque et la frustration, apprendre le contentement ; de la dépression : orienter non plus vers l’affirmation de l’ego mais vers la relativisation, ce que Jung appelle le Soi ; de l’inflation de l’ego : le remède est la connaissance de soi pour se délivrer des illusions ; les délires (schizoïdes, paranoäques…) : développer l’humilité.

 

Extraits résumés de l’« introduction aux vrais philosophes » JY Leloup

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 09:33

J’veux pas le savoir

Tu comprends ça ne me regarde pas

Mon pauv’e ami si t’es parti vivre une autre vie

C’est qu’t’en avais envie

J’veux pas le savoir

Tu comprends ça ne me regarde pas

Aux 4 coins du monde les enfants ont fui

Font ce qu’ils ont choisi

J’veux pas le savoir

Tu comprends ça ne me regarde pas

J’suis dans une grande maison vide

Que par d’autres j’ai fait bâtir

J’veux pas le savoir

Tu comprends ça ne me regarde pas

Au travail les collègues sont difficiles

J’m’occupe que de ma partie

J’veux pas le savoir

Tu comprends ça ne me regarde pas

Les gens ne restent pas en ma compagnie

Ils ont d’autres soucis

J’veux pas le savoir

Tu comprends ça ne me regarde pas

Comme de me voir vivre ils ont l’air surpris

Je fais tout en catimini

P’vent pas savoir

Tu comprends ça ne les regarde pas.

L'indifférence une fuite ?

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 11:06







J'ai..





survolé
les eaux vertes d'un lac glacé

Capturé l'instant éphémère des bleuets


Sur les sommets encore enneigés

J'irai m'allonger pour l'éternité.

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