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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 09:31

Certaines sur les pointes, chignons serrés, mémés émerveillées

D’autres se sont éclatés, tenues débraillées, sauts décalésimage-4-4056.JPG

Des vahinées se sont trémoussées, peau dorée, chevelure ondulée

Les cowboys ont salué, chemises à carreaux, pas cadencés

Et... s'amuser à danser au cercle circassien, éternelle bourrée

Après le passage obligé des chorales amies, à ne pas manquer

Sur les indémodables tubes, non moins éternels rockers

Et… dans le image-4-4071.JPGdédalle des déambulations tomber sur le image-4-4084.JPGconcert privé.image-4-4090.JPG

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:49

Face à notre propre violence, l’amour est une quête universelle, à la base de la compassion, nous dit SS Da0619083116DVB-TFrance-2.jpglaï Lama, ce ne sont pas les religions mais l’amour maternel avec l’allaitement qui permet le développement de nos facultés. Nous avons tous ce potentiel en nous en 0619083257DVB-TFrance-2.jpgcommençant par la bienveillance, l’amitié, la compassion qui est de non seulement souhaiter le bonheur des autres mais le souhait qu’ils n’aient plus de souffrances. L’attitude harmonieuse est de se réjouir des qualités des autres et de rester serein et équanime dans une capacité d’aider. La violence est dans le « je », « vous », « moi », la principale méditation est alors de lâcher l’ego dans une spiritualité du détachement avec un amour toujours éclairé par la sagesse et le discernement.

0619090040DVB-TFrance-2.jpgDans l’islam, la réalisation spirituelle est dans l’identification suprême où aimer est une grâce et une chance avec toute la responsabilité que cela implique. Pour le soufiste, l’amour humain est la transposition sur terre de celui divin, l’essence de la foi, avec la pratique des 5 piliers dont la prière. L’amour du guide est celui qui va ouvrir les vannes, car une méthodologie est nécessaire où il faut tenir compte de la finesse des rapports, de la psychologie de l’autre pour s’élever de l’amour profane

C’est toute cette problématique que soulève aussi le judaïsme, comment faire pour que le désir, car il s’agit bien de cela dans l’amour profane, s’installe dans le temps pour aboutir avec l’éthique au dépassement. C’est bien en passant par le couple, selon l’exemple du guide, que l’on peut accéder au savoir.

 Pour les chrétiens orthodoxes, il s’agit d’aimer l’autre tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit. L’autre est aimé tout comme moi et c’est sur ce terrain de communion que l’on peut se rejoindre et s’accepter. L’amour est en quelque sorte une ascèse, touché par la loi de la grâce et le fruit d’un combat spirituel. 0619094707DVB-TFrance-2.jpgPour aimer il faut réussir à sortir de soi, l’amour triomphe de l’ego dans un chemin d’humilité. Certains chrétiens persécutés notamment en Irak doivent intégrer le pardon, qui n’est pas un signe de faiblesse mais de force spirituelle : le pardon pour incarner l’amour.

Pour conclure avec le protestant que le prochain à aimer peut être très lointain justement et très embêtant d’où le nécessaire travail sur soi. Il s’agit de construire l’amour dans la durée avec son aspect même douloureux, porté par les autres, par la communauté. Le salut des condamnés à mort que nous sommes, peut être offert par la grâce, tout ce qui nous sauve est une grâce, dont nous ne nous en rendons pas toujours compte. La foi est une expérience existentielle, une relation vivante pour avoir une vie qui peut donner du fruit. Et c’est parce que l’on est bénéficiaire de cet amour, qu’on peut aimer les autres : ce qu’on va donner, on ne va pas le prendre.Revoir : ici

 

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 10:05

Un petit rappel élémentaire : Chaque être est le résultat d'un ensemble complexe de causes et de conditions, de bonnes et de mauvaises graines semées dans le passé, et c'est cette combinaison de facteurs multiples qui se manifeste, graduellement et chacune en son temps, au cours de nos vies. Le fait d'en prendre conscience permet d'adopter u0410133419DVB-TARTEne attitude plus responsable. Elle nous évite,  par ex, de blâmer les autres pour ce qui nous arrive de déplaisant. Vues sous cet angle, les souffrances dont nous ne sommes pas apparemment responsables, le mal que nous font les autres, les maladies ou les désastres naturels ne sont dues ni à une volonté divine ni à une fatalité inéluctable, pas davantage qu'à un pur hasard. Ce sont comme des flèches que nous aurions tirées un jour en l'air, puis oubliées, et qui reviendraient sur nous. Nous ne récoltons ni récompense, ni punition: ce qui nous arrive obéit simplement à la loi de causalité.Shantideva Matthieu Ricard "chemins spirituels"

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 18:30

image-4-4018.JPGSi vous alliez faire un petit tour dans les prés, les fées vous ont concoctés de quoi vous sustenter et vous soigner.

Vous n’avez pas de prés ? Allez dans les talus, si votre maire Brutus n’a pas tout taillé ou pire s’il s’est acquoquiné avec les géants chimiques.

Allez ne désespérez pas, enfouchez tout ce qui peut rouler pour vous éloigner des fous maniaques de netteté, et des non moins fous bétonneurs ou goudronneurs acquoquinés ici ou là avec des promoteurs allècheurs.

Vous y êtes ? Respirez un bon coup, notez les odeurs, et si vous roulez le long de haies ou potagers bien gardés, applaudissez pour leurs beaux légumes, mais intéressez vous plutôt à ce qui dépasse : de sveltes lianes délicieuses. Couper les extrémités entre le pouce et l’index pour permettre à la plante de se régénérer. La plante ? Du houblon, celle qui fait pousser les seins des hommes qui en abusent, outre le gros ventre qui va avec. Mais vous, vous allez les cuisiner à la vapeur et les manger comme des asperges !

Ensuite avec un peu de chance vous allez tomber sur l’épine vinette, avec les feuilles au délicieux goût de citron et les vitimage-4-3995.JPGamines qui vont avec !

Poursuivez la balade, et vous ne pouvez pas manquer des grappes de minuscules fleurs jaunes qui colonisent les fourrés, le gaillet vrai, que vous pouvez préparer en délicieux sirop au goût de miel. Autres fleurs jaunes, grappes aussi mais plus fuselées et toujours aussi courantes : la mélilot à utiliser contre les bouffées de chaleur et autres inconvénients de la ménopause. Recherchez alors le millepertuis, toujours jaunes, sortes de petites marguerites en bouquets sur de longues tiges, botox naturel et…un excellent antirides à ne mettre que le soir toutefois. Avec la reine des prés en bouquets blancs sur de longues tiges, en reine pour toutes ses parties qui sont à utiliser, la meilleure des aspirines entre autre. Elle cohabite avec la prêle, fuseaux verts articulés, les pieds dans l’eau aussi, à utiliser contre l’arthrose et autres rhumatismes. Et pour la peau, ne repartez pas sans les sourcils de vénus ou achillée et la bardane ou artichaut avec ses larges feuilles vertes. Et surtout…Comme pour les champignons, vérifiez et demandez conseil en rentrant pour ne pas vous empoisonner, par les dangereuses qui les imitent...

Pour plus d'infos : ici

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 09:07

 appelée0612084453DVB-TFrance-2.jpgs aussi "les mots de la loi", énoncés par le Bouddha et qui représentent à terme le fondement du canon bouddhique. Dominique Trotignon, directeur de l’Universtié bouddhique européenne, en dégage les principaux thèmes ainsi que sa structure, élément essentiel pour la bonne compréhension des textes. Revoir : i0612084458DVB-TFrance-2.jpgci

Appelés « mots de la loi » car ils présentent l’ordre des choses, des phénomènes ou réalité. Texte du canon bouddhique ou recueil appartenant au 5ème volume des enseignements du bouddha, strophes ou stances versifiées en formules courtes ramassées pour apostropher souvent l’auditeur. Ce sont des enseignements très circonstanciés selon telle ou telle situation en expressions percutantes des propos même du bouddha. Expressions imagées décrivant la situation misérable de l’homme et le bonheur de s’en libérer « illuminer le monde comme la lune sortant des nuages ». Le « bâtisseur de la maison » décrivant ici l’ego, qui ne peut que renaitre tant qu’il n’est pas trouvé afin de réussir à s’en libérer. Ou le « gardien du royaume » qui est l’attachement à ce monde du désir, « tuer père et mère » c’est échapper  à l’ego et au désir.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 09:27

Attention victime cherche toujours bourreau0918140541DVB-TARTE.jpg

Ou responsable pour ne plus être coupable

De ses propres blessures non entendues

De toutes ses frustrations non avouables.

 

Recherche compulsive du pouvoir sur autrui

Quête de toute puissance par la feinte impuissance

Complainte ravivée se répand et n’en finit plus

Colère sur tout sauveur qui ne peut qu’être déchu.

 

Attention une victime peut encore frapper

Avis aux sauveurs à ne plus tarder à se sauver

Si elle ne s’est toujours pas résolue à affronter

La souffrance, poison généreusement inoculé.

Voir chronique du philosophe Denis Marquet et article :: Qu’est ce que la plainte ? François Roustang, philosophe, psychothérapeute


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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:06

Film basé sur un dossier économique qui a demandé 20 ans de travail, sur notre lien avec le monde viva2011-06-05_105035.jpgnt, sur l’impact des élevages industriels non seulement sur l’économie, mais sur la santé et l’écologie. Nous vivons encore sur le mythe de l’illusion économique, le prix du steak ne tient pas compte de ce que l’on paie réellement en termes de conséquences sanitaires et écologiques. Un rapport national des Nations Unies met à jour le cout 2011-06-05_105048.jpgréel de notre habitude alimentaire, de la quantité de céréales pour nourrir le bétail qui entraine la rupture des équilibres et de l2011-06-05_090005.jpgeurs conséquences climatiques, responsable des 15% des effets de serre. D’où la nécessité de dépasser le seuil immédiat pour du durable, atténuer les effets sanitaires des morts par effet d’obésité pour une part et la part toujours en progression de ceux qui meurent de faim, cela concerne la planète entière. Se 2011-06-05_090122.jpgpencher sur la façon dont nous traitons les animaux que nous mangeons, qui sont des êtres sensibles dotés d’une conscience, d’émotions, tous les êtres sensibles partagent la même nature fondamentale et tous souhaitent échapper à la souffrance. Comment pouvons-nous entretenir un système de souffrance, des conditions dans les abattoirs, irréaliste avec les 9 milliards d’individus à nourrir, ce qui nécessiterait 36 milliards d’animaux. Chaque éleveur doit prendre en compte derrière tout ce processus le consommateur, un couple avec des enfants, acheteurs que l’on doit aussi sensibiliser avec le « Veggie day », jour sans viande. Oui on peut changer nos habitudes, c’est une responsabilité individuelle et collective pour consommer autrement. Yvan Becck, médecin vétérinaire, disciple de Sogyal Rimpoché

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 09:21

Non, papa n’en voulait plus, trop encombrant, alors il est placé et mène la vie dure aux éducateurs par la course qu’il mène à vouloir comprendre pourquoi, du haut de ses encore jeunes années. Comment comprendre que notre vie se joue à peu de choses, matérielle et psychique, qu’un vide abyssal peut nous tomber dessus, que l’on peut être rejeté pour 3 fois rien, par les vicissitudes de nos géniteurs, êtres irresponsables, perturbés ou acculés par une société ou l’on peut désormais ne plus s’embarrasser d’aucune humanité élémentaire.2011-05-30_112357.jpg

Cyril court, échappant à la surveillance, dans son ancien logement, à la recherche d’une quelconque béquille, son vélo, dont son père s’est aussitôt débarrassé. Cyril ne veut pas croire, ne veut pas entendre en grignotant qqs chips dérisoires qu'il lui tend quand il a pu enfin le retrouver. C'est elle qui l'aidé, Cécile de  France, effacée à la perfection, qd il s’est accroché à elle qqs instants, elle qui l’a entendu, au milieu du bruit insoutenable de l’impensable.

Un père trop lâche, trop irresponsable, trop acculé, trop... de rien.

Elle, qui lui répondra simplement, après qu’il lui ait dévasté sa propre vie par le raz de marée de sa détresse, pourquoi elle l’avait pris en charge : « parce que tu me l’as demandé… ». Cyril était dans le néant, la proie trop facile de tous les corbeaux et autres volatiles à long bec nichant dans les cités, territoires inaccessibles à tout autre volatile. Qui peut être capable d’autant d’abnégation et de prise de risques pour le sortir de l’enfer dont lequel il aurait pu séjourner par des circonstances qui ne peuvent que s’enchainer? Sûrement plus qu’un seul salaire ou autre mission à caractère social.

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 09:52

Laure n’a pu résister à la douce Lisa qui s’évertue à faire accepter le « nouveau » dans leur petite bande de la cité où elle « il » vient d’emménager. Lisa n’a pu non plus résister au mystère androgyne de Laure qui joue décidemment bien au foot et fout des raclés aux gros petits durs. C’est encore l’âge où l’on peut cacher les poussées hormonales qui déterminent, elles, plus clairement le sexe à identifier. Mais voilà pour l’instant, faute d’éléments identificat2011-05-23_175447.jpgoires visibles, on peut encore échapper aux fruits d’une éducation et d’une culture dirait Françoise Héritier, digne disciple de CL Strauss. Et pour piagier les dignes disciples de Freud, on est bien par contre l’objet des désirs inconscients des géniteurs-éducateurs : papa voulait un garçon…Mais certainement pas maman : Ah ça sûrement pas ! 

Papa a transgressé qqs codes culturels en entrainant sa digne…progéniture de l’autre sexe, à prendre le volant et à goûter de la bière. Laure aime papa et a ce qq chose de mystérieusement androgyne comme une délicieuse transgression au contrario de sa petite sœur, une délicieuse poupée déjà dotée des attendus culturels : chacun a sa chacun(e) dans la cellule familiale qui doit encore s’agrandir. Fille ou garçon, quoi choisir, et pour Laure, à cet âge des 1ers émois? La formidable liberté que possèdent encore les petits mâles, fruits de toute l’attention de maman et de la société sur laquelle repose c’est sûr son sur avenir, cela peut être tentant. C’est ce que découvre d’ailleurs ceux qui se sont transformés pour le sexe plein de jolis attributs mais encore pour qqs temps c’est sûr aussi : le sexe culturellement…faible.

Revoir articles sur CL Strauss et F Héritier.

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 09:37

Si l’on n’y prend garde, notre état de stress socialement avalisé s’attaque à nos réserves d’adrénaline et de cortisone et nous mène à la dépression immunitaire qui, tôt ou tard, cède le terrain à toutes les prédispositions maladives plus ou moins programmées. Et là…plus d’échappatoires possibles.

3 mots à 2011-05-18_103721.jpgretenir pour F Lenoir : acceptation -liberté - amour, pas d’autres choix qu’accepter ce qui nous est donné, accepter les hauts et les bas et en chercher des enseignements. L’échec est même un maître spirituel, vie spirituelle en sens de vie, au-delà du religieux et de la morale. C’est l’échec justement, qui ouvre le regard mental dans une humilité, remise en question constructive. Accepter ce qu’on ne peut changer de toute façon au risque d’une rigidité complètement incompatible avec la mobilité de la vie où il s’agit de vivre comme une respiration, dans le mouvement de l’univers. Nous avons un besoin de communion avec les autres qui passe par un travail sur soi, une véritable déliaison, pour acquérir en liberté intérieure. Pouvoir se connaitre donne discernement et liberté par rapport à nous même, une connaissance de soi pour être vrai. Un travail de déliaison qui porte à des interrogations essentielles contre tous nos aprioris, nos préjugés dans un processus d’individuation décrit par  Jung. Sortir de l’illusion et de l’ignorance pour une vérité de la relation.

Pas d’arrière mondes de Nietzsche, d’échappatoires non plus pour frère Samuel en dépit de cette part en nous qui ne bouge pas comme on le souhaiterait, qui voudrait mais ne peut point. Autrement dit, là aussi, accepter de descendre dans la fragilité face au mal amplifié par la condamnation à réussir, revendiquer un droit à être fragile. S’ouvre alors un espace où l’on fait l’expérience d’être aimé dans une enveloppe qui nous dépasse. Nous sommes des complémentarités de fragilités et faits pour se remplir les uns des autres, dans une solidarité métaphysique, une communauté de résiliences. Nous sommes sous la bienveillance des autres, dans un réseau de compassions, c2011-05-18_103618.jpgomme une manière d’être au monde, un risque à prendre pour vivre : la fragilité étant l’autre visage de la liberté. Dans un recommencement d’une tentative d’existence à chaque instant, dans l’ici et maintenant « ce que je suis et ce que je ne suis pas » : nous ne pouvons vivre que cela : la fragilité comme une vraie profondeur.

Dans cette profondeur au-delà des chapelles, les expériences deviennent similaires, il y a une dimension universelle de la spiritualité dans cette réalité ultime. La religion est institution, mal nécessaire en matière de logiques de pouvoir, mais aussi mouvement culturel. Se méfier de toute idéologie, de ce qui affirme détenir la clef du monde, même les sciences sont devenues modestes et ne parlent que de modèles simplificatoires. Non décidemment pas de Grand Cynique Pervers qui nous enverrait sciemment tous dans le Mur. « Petit traité de vie intérieure» de F Lenoir et « l’homme fragile » de Samuel Rouvillois

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