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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:52

du Dharma, si nous demeurons inconscients de l’évolution véritable de la vie, nous n’avons pas de véritable sagesse, et sans la moindre véritable sagesse, une véritable réalisation de l’impermanence, nous ne changerons pas notre vie. De la même manière que l’on se protège et protège les siens, ses biens et sa maison contre un risque d’inondation, il est nécessaire de faire des préparatifs afin de protéger la paix de notre esprit avant que l’inondation de la mort ne nous submerge. Avant que la mort n’arrive, analysons le danger et agissons en conséquence.zopa

Tandis que passent les saisons, ainsi passe notre vie ; de même que l’été, l’automne, l’hiver et le printemps se succèdent rapidement, de même notre vie devient de plus en plus courte, tire à sa fin de plus en plus vite.

Si nous n’éprouvons pas une peur salutaire face à la mort, nous devenons fortement attachés au bien être de cette vie et nous passons uniquement notre temps uniquement à le rechercher. Nous faisons une chose pour l’obtenir, puis une autre, puis encore une autre, et c’est ainsi que s’écoule notre vie toute entière, à travailler constamment pour satisfaire l’attachement, la pensée qui s’attache au confort de cette vie. Non seulement nous avons utilisé notre vie toute entière à créer la cause de la souffrance, mais de plus nous n’aurons aucun bonheur, aucune paix mentale quand nous mourrons.

En se rappelant l’impermanence et la mort, nous aurons l’énergie et la volonté de méditer et de pratiquer avec la forte motivation de vouloir atteindre au bonheur suprême de l’éveil.

Extraits « Une peur salutaire » Comment transformer notre appréhension face à l’impermanence et la mort Lama Thoubtén Zopa Rinpoché

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 10:38

...celle qui est la plus facile à mettre en œuvre en fonction de notre ressenti.
Chaque tradition présente des qualités, mais aussi des manques. Un meilleur résultat pourrait être obtenu en associant ces trois approches : la posture physique, la structure même de la pratique (avec une durée précise de méditation), et la compréhension intellectuelle de la nature de bouddha et de la vacuité. Par exemple, la tradition Théravada insiste beaucoup sur la méditation : dix heures par jour y0115083901DVB-TFrance-2.jpg sont consacrées. La mise en œuvre et l’application sont excellentes, le problème réside en l’absence d’explications au sujet de la vue – la direction – qui sous-tend la pratique. […] Ces écoles n’abordent jamais l’explication de la nature de bouddha, et il manque alors une vision globale de l’éveil.
La tradition Zen (Chan vu dans l'article précédent) fournit une structure remarquable pour la posture physique et pour la circulation des énergies dans les canaux subtils du corps – ce qui se rapproche de l’expérience de certaines pratiques de la retraite de trois ans –, mais le pratiquant reçoit très peu d’explications sur le chemin.
Les traditions tibétaines, en revanche, fournissent des explications détaillées sur le chemin, mais elles ne sont pas très structurées. En effet, l’étude des textes, permet de comprendre le processus naturel de la vacuité, ce qui est parfait pour mettre en œuvre les conditions de la réalisation de la nature de bouddha. Ce qui explicite différentes vues qui sont des descriptions de la direction à prendre : la vue empruntée et appliquée dans la pratique conduira à son résultat spécifique. L’essence – ou nature – d’un bouddha fait référence à notre nature profonde à tous ; l’actualiser est à notre portée et constitue le but du chemin. La compréhension de la nature de bouddha est essentielle afin que nous utilisions de façon adéquate les méthodes proposées pour atteindre cette destination. En combinant ces différentes explications à la méditation, tout ce qui est nécessaire pour progresser jusqu’à l’éveil est réuni. Enseignements en lien

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 18:05

...Par l'article sur ce même blog du philosophe spécialiste des pensées orientales Vladimir Gregorieff : Comprendre d'ou vient le Chan ou Zen (cliquer dessus)
Taôisme, Confucianisme et Bouddhisme, sagesses qui sont autant de "connaissances exposées à la lumière du soleil" par le professeur Jan Sijam : « Pour que l’être humain devienne homme tout en apprenant à l’être ». Ce qui nous ramène au 22ème siècle avant notre ère avec l’enseignement des ancêtres, qui sont les intermédiaires entre la terre, le ciel et l’homme.
Comprendre la pensée chinoise... Confucius 551-479 avant JC  : Le Dao de l’homme de qualité d’après les 5 vertus cardinales : La bienveillance- L’équité- La fidélit0129084422DVB-TFrance-2.jpgé- La sincérité- La bienséance. Cette dernière étant la traduction pratique de la bienveillance et c’est parce qu’il y a celle-ci qu’il ne peut y avoir en fait de bienséance « Plus de vertus naïves que de manières, tu es un rustre ; plus de manières que de vertus, tu es un cuistre ; autant de manières que de vertus, voila l’homme de qualité. » L’homme qui réalise cette capacité d’humanité, produit sa propre humanité, ce qui s’apparente au « Sermon sur la Montagne » dans le monde chrétien, et ont en commun une haute idée de l’homme et de l’accomplissement de sa nature.

Les rites ou civilités sont ces procédés d’ajustement des relations humaines entre vivants et morts, supérieurs et inférieurs, entre égaux ainsi que cultes ad hoc au ciel, à la terre, aux divinités 2aires. Entre l’homme de peu et la rareté de la perfection, la sainteté  « L’honnête homme est exigeant envers soi, l’homme vulgaire est exigeant envers autrui. », sans éducation, l’homme reste un loup pour l’homme. Eternel débat entre tenants de l’auto-perfectionnement moral et ceux de la norme sociale, ce serait la société qui humanise l’homme et non l’inverse...(Suite)  ICI                                               

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 10:46

Nul besoin to become a pretty woman pour pouvoir côtoyer this so elegant man…
Non juste partager les mêmes pratiques de travail sur l’esprit et les mêmes maitres…
Oh ! I’m so sorry you don’t ? (don’t worry! it’s a malicious joke!)
Malgré les 300 000 personnes,vous pouviez au détour d’un institut vous retrouver à côté de la si DSCN3279.JPGélégante personne, sollicitée par votre propre maitre, malicieux, à lire un passage sur la vacuité sur le précieux livre vert distrubué à l’occasion…
Doublement invités alors à se concentrer et à lâcher sur notre saisie…
“Those witch originate from a cause,
Whithout that cause, they do no exist;
So why would you not uphold
That clearly they’re just like reflexion!”
Si rien sans une cause ne peut exister et n’apparaitre que comme un reflet, souhaitons alors la juste vue pour les bons reflets…And next…what else ?

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 10:01

Mais si tu ne t’es pas abandonné toi-même, cela n’aura pas servi à grand-chose…
Comprendre que nous sommes alors sous l’emprise de l’ego et que le fait de ne pas voir l’impermanence, le fait que tout change à chaque instant, est la marque justement de l’égocentrisme. Les maladies, la vieillesse, la mort interrompent tout bonheur et toute notre démarche est d’accueillir, de façon créative,  la réalité nouvelle, où rien ne peut durer : la vie c’est l’impermanence et ce qui se fige est la mort. «  L’erreur sur un bateau est de croire que si l’on regarde en arrière, c’est le rivage qui bouge et non notre embarcation » : l’erreur de croire en la permanence des choses.0122083602DVB-TFrance-2.jpg
Elargir notre vision des choses pour rentrer dans un univers plus grand, qui ne soit plus personnel et limité mais à l’image du cosmos dont nous faisons partie.
« Comprendre le principe qui fait souffler l’air partout » : l’éventail que nous utilisons reste notre pratique. La pratique est la posture : zazen ou la marche méditative calquée sur notre respiration, moyen de se raccorder au cosmos, ce qui nous permet de nous ramener à nous même, dont l’urgence est de se connaitre soi même et de comprendre le fonctionnement des phénomènes. Comprendre la nature des phénomènes pour être réceptif à l’ultime réalité, ce qui demande à se débarrasser de toutes ses illusions et veiller à ne pas créer des illusions encore à l’intérieur de ses illusions. Renouveler constamment sa démarche, car on n’en n’a jamais fini de l’illusion. Pou éviter de faire de l’éveil même, encore une illusion, notre mental, jonglant avec les notions, a vite fait de tout saisir et d’en faire sa possession. Conseils avisés de Roland Rech dans l’émission sagesses.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 10:43

Du moins si l’on en a cru la rumeur pour le dernier, SS Dalaï Lama donnant cette haute initiation, pour la paix dans le monde, très courue par les pratiquants du monde entier, très rarement. Ils étaient 300 000 sur le site et tout autour, refoulés par un rengorgement inévitable, malgré un semblant d’organisation vite dépassé. Il fallait passer les interminables queues dont les asiatiques en fines mouches, contournaient par DSCN3229toutes sortes de ruses devenant vite éventées. Se faire fouiller de près au corps, avant de rejoindre nos carrés respectifs, là encore dans les emplacements qui se faisaient régulièrement squattés, ce qui demandait à venir aux aurores alors que les teachings ne démarraient pas avant midi et rester la vessie pleine jusqu’en fin d’am. Car outre le fait de tenter de se lever et pouvoir poser un orteil,  c’était subir la charge musclée des moines serveurs de thé voltigeant dans les allées rendues de plus en plus étroites jusqu’à devenir inexistantes par le reflux incessant. Quand à la sortie, certains ont fait la surprenante expérience d'être soulevés de terre et de faire des ronds insensés dans les airs avant de finir opressés contre une barrière. Foreigners, habitués à une stricte sécurité et ici piétinés, bousculés, subissant déjà la charge massive des peuples himalayens prêts à tout et envahissant chaque cm2 de libre. Spoliés très vite de nos mousses et autres dérisoires attributs, l’on devait se livrer à de peu glorieuses luttes, ce qui fut l’occasion à quelques nationalités comme les russes et les italiens d’être définitivement catalogués comme les plus redoutables. Alors il devenait urgent dans cette promiscuité, avec l’humidité ambiante, la poussière, les crachats et toilettes encombrées, pour rester soft, de partager autre chose que cette toux persistante et de développer la paix dans son cœur pour la paix dans le monde…Et notre maitre de cérémonie n’a pas ménagé sa peine pour nous permettre de pénétrer aux marches du somptueux palais de kalachakra et de nous sentir hautement privilégiés d'y être autorisés…

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:21

 qu’on est bien nourri, qu’on a tous les plaisirs , à partir du moment où on n’aura plus la paix mentale on sera malheureux. Il faut réaliser que la paix mentale est plus importante que le bien être physique. On peut prendre l’exemple d’une personne très riche et qui veut de plus en plus sans jamais être satisfaite et qui peut même  en arriver à se suicider parce qu’elle n’obtient jamais tout ce qu’elle désire: on peut être en bonne santé, avoir toutes les possessions possible, si on a 0816210250DVB-TDirect-8.jpgdes perturbations mentales comme par exemple le désir, si on n’a pas maîtrisé son esprit, on n’obtiendra jamais le bonheur. On n’arrivera jamais à maîtriser l’esprit au moyen de calmants ou d’alcool ou de drogues… le seul moyen est de travailler sur son esprit. Ceux qui essayent de développer l’amour et la compassion et toutes ces qualités et qui méditent sur la vacuité vont se rendre compte que tous ces dérivatifs ne sont pas très utiles qu’ils sont même au contraire négatifs et ils vont donc pratiquer.
Concentrez vous donc sur la transformation de votre esprit, essayez de développer les qualités, c’est ce que j’espère et souhaite pour vous.
Gueshé Tengyé

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 10:50

Ce corps est un village inhabité,
Les organes sont comme un groupe de voleurs2008-12-19_121054.jpg
Qui vivent tous dans le même village,
Sans jamais se rencontrer.
L'organe de la vue court après les formes,
L'organe de l'ouïe se divertit avec les sons,
L'organe de l'odorat est captivé par diverses senteurs,
L'organe du goût sans cesse se rue sur les saveurs.
L'organe du corps recherche les contacts
Et l'organe de l'esprit considère les phénomènes.
Tels sont les six organes qui s'impliquent
Respectivement dans leur objet.
L'esprit a la fluidité du mirage
Et les six organes considèrent pleinement leur objet.
Telle une personne qui court dans un village désert,
Au gré de la troupe de brigands.
Ainsi l'esprit reste attaché aux six objets
Et connait par l'organe qui s'implique dans son objet.
A travers les organes, il perçoit
Les formes, les sons, les odeurs,
Les saveurs, les sensations tactiles et les phénomènes.
Parmi les six organes, l'esprit fluctue
Et se pose sur eux comme un oiseau.
Lorsqu'il s'établit sur l'un des organes,
Il donne à celui-ci la fonction de connaître
.
Le corps, lui, ne bouge ni n'agit,
Sans essence, il nait de conditions.

Irréel, il n'apparaît que par des conceptions erronées.

Il est comme une machine pour travailler dans une ville inhabitée.

Revoir : ICI Au gré de la troupe de brigands, l'esprit reste attaché aux 6 objets pere-noel-024.gif

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 18:30

Freud : être dans l’illusion, c’est prendre ses désirs pour la réalité. .. Platon, Kant, Schopenhauer et Freud inspirés par les traités védiques

0823210726DVB-TTF1.jpg

 

La bonne chère, la danse, le chant et les autres plaisirs sensoriels ne ns satisfont jamais totalement. Il y a xsieurs raisons à cela. D’abord, ces plaisirs ne comblent pas à la fois le corps et l’esprit. Ensuite, ils dépendent de circonstances extérieures don t ns n’avons jamais le contrôle absolu, et ne sont donc pas toujours accessibles sur le champ, pas plus qu’ils ne sont disponibles partout et chaque fois qu’on les désire. Ils ne sont en outre d’aucune aide pour accroitre la confiance, la générosité, l’éthique, bref, ce que l’on appelle les « 7 richesses suprêmes ». On ne peut pas, non plus, emporter les causes de plaisir avec soi au moment de la mort et dans les vies futures, et les plaisirs ne représentent pas en eux-mêmes un but ultime. Par ailleurs, le processus même de la jouissance est tel que celle-ci disparait nécessairement tôt ou tard, comme l’allumette consumée par la flamme, et la moindre circonstance adverse risque en outre d’y mettre fin. Le bien être engendré par ces plaisirs, loin d’apporter une satisfaction totale, suscite un désir toujours plus intense. Asanga (vlème s)  Explication ici : Au gré de la troupe de brigands, l'esprit reste attaché aux 6 objets

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 18:04

....d’impermanence et d’interdépendance, essentielles dans la compréhension du bouddhisme, expliquées par Gérard Pilet, professeur de philosophie et enseignant zen dans la lignée de Deshimaru.

0215084455DVB-TFrance-2.jpgOn pourrait commencer par expliquer ce qu’est une vision non juste : c’est celle qui nait du mental dont on sait que ses types de fonctionnement,  justement, le mettent à côté de la réalité. Un de ses principaux fonctionnements est la tendance à projeter sur la réalité, à émettre des jugements de valeurs, à « prendre ses désirs pour la réalité » et à contrario du refus ou déni de celle-ci quand cela ne lui convient pas. La fâcheuse tendance à prendre un évènement comme juste sur le moment sans y voir les conséquences négatives à long terme. Le mental habituel vit dans le dualisme en coup2011-12-04_175844.jpgant la réalité en opposés comme par exemple la vie opposée à la mort, sans y voir que c’est le fonctionnement même du processus de la vie où il n’y a pas d’existence finale, de vie sans la mort et de mort sans la vie, formant un tout. 

La vision juste sera alors de faire obstacle aux raccourcis faciles du mental, de s’imprégner de l’impermanence comme on vient de le mentionner, voir qu’en chaque instant nous mourrons pour renaitre l’instant qui suit. Le nom fixe que nous donnons sur les personnes et choses recouvre en fait une réalité sans cesse changeante, car nous sommes sous l’illusion de l’ego et de l’illusion de la séparation. Nous donnons ainsi une identification substantielle par l’identification au corps, qui est lui-même, la base de l’illusion du « Moi ».

Quand à la notion d’interdépendance, nous la comprenons avec l’expression de la dualité Moi et Autrui, intérieur et extérieur, comme un vue de l’esprit, qui n’a aucune existence : si je fais du mal à l’autzen.jpgre : je me fais du mal. C’est en prenant la conscience de l’Unité que l’on se reconnait dans tout ce que l’on voit.

Ces 2 notions aboutissent inévitablement à la Compassion : l’autre et moi ne sommes pas différents, ce qui est la source de l’amour inconditionnel. Je m’aime en aimant les autres, les autres sont des aspects réels de moi-même.

La posture est une pratique pour faire lâcher le mental, le fagot des pensées et émotions qui s’enchevêtrent. Moyen d’atteindre un autre niveau de conscience : dans l’Unité, du tout est Un.

 Revoir : ici

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