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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 09:11

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Formule empruntée à Brigitte Fontaine, cachoterie, coquetterie ou tout simplement métier d’écrivain de « plonger dans la tête des gens ». Nul doute que la part d’autobiographie est largement utilisée, poussée jusqu’à la blessure qui est « la source et en même temps ce qui constitue le don ».  Blessure et talent mêlés pour exploiter les différentes facettes de la personnalité d’un enfant dans « lignes de faille ». « C’est ma propre enfance dans cette position  vulnérable de l’âge de 6 ans », mais aussi « L’enfant en nous est cette faculté de pouvoir s’étonner devant des évidences ». Ce livre est sur le chamboulement identitaire, sur le caractère arbitraire de l’identité vu à travers l’exil ou elle a mis en scène plusieurs enfances différentes ou plusieurs parts d’elle-même. Dans son dernier livre « infrarouge » elle met en parallèles les 2 enfers, de la problématique familiale et celui révélé dans l’art, l’histoire se déroulant à Venise sous les yeux de Dante. Et de s’insurger à travers les yeux d’une photographe dont elle s’est inspirée, pour redonner aux femmes le regard que certaines sociétés machistes leur enlèvent. Femme qui a comme une attitude christique, retrouver la fragilité des êtres, révéler les hommes dans la rencontre des corps à eux-mêmes comme un « mâle entendu », les libérer de la domination sociale attendue pour une domination de leur propre peur. Tout n’est que question de regard, après « infrarouge », « ultra-violet » qui n’est plus le regard d’une femme qui a tout vu mais celui d’une jeune fille de 13 ans qui écrit à ses carnets chéris dont les larmes coulent dans les mots et qui ne veut pas « promettre dans le mariage de s’ennuyer jusqu’à la fin de ses jours ».

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 09:27

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Un vagabond qui couche à la belle étoile peut recevoir en don divin toute la terre.       La terre appartient à celui qui ne la possède pas.

La possession est dans le renoncement, parce que le renoncement est une manifestation de l’esprit créateur.           La possession n’est pas un acte de création divine, elle est un acte de destruction et d’aliénation.

L’avoir diminue l’être.E Lévyne revue tsedek, monde des religions « Dieu et la science » jan- Févr 2010

Derrière l’orgueil marche la ruine, derrière la fierté la chute.

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 09:26

Invités : Lama Ji2011-04-03_214636.pnggmé Rinpoché et Bernard Leblanc-Halmos
Les relations du bouddhisme avec le management en entreprise sont-elles compatibles alors que tout semble les oppose
r ? La réponse est plutôt positive car il est bien réel que certaines valeurs du bouddhisme sont désormais appliquées au sein même des entreprises afin de procéder à un réel changement des comportements.

Séminaires mis en place après une 1ère rencontre de 150 entrepreneurs pour un nouveau mode de pensée, un entreprenariat éthiq0607084346DVB-TFrance-2.jpgue. Ce qu’apporte le bouddhisme c’est l’attitude de base d’essayer de résoudre les difficultés, la souffrance et leurs causes. Une reconnaiss2011-04-03_214231.pngance de nos propres émotions pour diminuer les complications, et agir en termes d’efficacité pour valoriser les relations humaines. Reconnaitre l’importance de se soutenir les uns, les autres, pacifier les relations dans un travail en équipe. Faire tomber les catégories et hiérarchies, développer un espace pour la pensée et les mots, le recours à l’humour ou sans lui il n’y a pas d’avenir. C’est même une question de survie pour l’espèce en tentant de faire cesser la dualité « moi et les autres ». La crise peut se transformer ainsi en création de sagesse à l’encontre de la morosité ambiante voir même la démence actuelle. Revoir dans sagesses boudhistes : ici et l'article  Préceptes bouddhiques dans le monde des affaires .

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 09:43

Ou encore tous les hommes sont égoïstes, tous les hommes sont mauvais, Kant

De l’égoïste au « salaud » sartrien, juste une question de degré, là ou l’égoïste manque d’amour, il ne sait aimer que soi,*« l’ordinaire de l’homme »déborde de haine. L’égoïste ne consent à rendre service à autrui que dans la mesure où cela ne compromet pas son propre bien être. * « L’ordinaire de l’homme » va plus loin : il est prêt à tout, pour son propre bien, même au pire. Qui ne ferait un peu de mal à autrui, si cela doit aboutir à un grand bien pour soi ? Qui ne orgueil.jpgs’autoriserait un petit mensonge, si c’est pour faire fortune ? Qui ne volerait, pour sauver sa peau. *« L’ordinaire de l’homme » va plus loin : il fait subir un grand mal à autrui, pour obtenir un petit bien pour soi. Ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Il y faut beaucoup d’insensibilité à la souffrance d’autrui, beaucoup de haine ou de violence, beaucoup de bonne conscience ou d’inconscience. Celui qui est prêt à sacrifier autrui à soi, à son  propre intérêt, à ses propres désirs, à ses opinions ou à ses rêves. Qu’est ce que *« l’ordinaire de l’homme »? C’est un égoïste qui a bonne conscience, qui est persuadé d’être un type bien, et que le « salaud » en conséquence, c’est l’autre. C’est pour quoi il s’autorise le pire, au nom du meilleur ou de soi. Les hommes ne sont pas méchants ; ils sont mauvais et se croient bons, les « ordinaires de l’homme »sont innombrables, et convaincus de leur innocence. « Le goût de vivre » A C-Sponville

*"L'ordinaire de l'homme" en s'excusant auprés de l'auteur, terme tout en conservant la lucidité nécessaire et l'idée sartrienne donne là plus un cheminement pour sortir de... l'ordinaire.

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 09:34

Agrippine, adolescente, pleure sur son lit, sa mère essaie de la consoler « Voyons, tu es jeune, mignonne, tu vas rencontrer des tas de gens, travailler, t’amuser, tu vas faire des voyages, tu vas avoir des amants… » Mais chaque nouvelle consolation  redouble les larmes de l’ado, l’enfonce dans son cafard, sa détresse, alors la mère, à bout d’arguments et de patience, change de ton : 0326133557DVB-TFrance-2.jpg« Bon ! Vivre est horrible. On ne cesse de s’ennuyer que pour avoir peur. Tout effort est voué à l’échec. On vit seul, on meurt seul. Le monde est vide. L’amour est un leurre ; les enfants, des boulets. L’avenir est le fossoyeur de la jeunesse, et les fesses ne se remusclent jamais. » . Agrippine le long de cette tirade désespérante progressivement s’apaise : les larmes diminuent peu à peu, puis disparaissent ; une espèce de calme ou de sérénité finit par s’installer. A la fin, presque souriante, l’ado dit à sa mère : « Ca me fait du bien, ce que tu dis ! »

La vérité sur l’angoisse n’est pas angoissante ou moins angoissante que les illusions ; la vérité sur la tristesse n’est pas triste ou moins triste que le mensonge ; la vérité sur le malheur…Connaitre sa faiblesse est une force, lire Lucrèce, Montaigne, Pascal, Spinoza, Schopenhauer, Nietzsche…Et il y a une joie à connaitre. Conseils de A C-Sponville dans le « gout de vivre »

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 09:48

Etre égoïste au sens ordinaire du terme au sens ou l’égoïsme s’oppose à la générosité, c’est ne savoir jouir que de son propre plaisir, c’est n’aimer que prendre, recevoir, garder. Alors que jouir du bien qu’on fait à autrui, c’et la générosité vraie qui n’est pas un devoir le plaisir ne se commande pas mais une vertu. Manquer de politesse c’est au fond se nuire à soi, faire preuve d’incivilité c’est nuire aux autres et à tous. L’impolitesse n’est guère plus qu’une faute de gout, l’incivilité est presque déjà un délit. Ne pas rappeler qqu’un qui vous a laissé un message dl3.jpgtéléphonique, c’est manquer de politesse, perturber tout un wagon en hurlant dans son portable c’est faire preuve d’incivilité.  Comme ne pas s’excuser qd on a involontairement bousculé qqu’un pour l'impolitesse et pour l'incivilité : jouer des coudes dans une file d’attente resquiller passer par force ou par ruse devant les autres. ..Les braves gens sont effrayants parfois prisonniers d’eux-mêmes, de leur petitesse, de leur névrose. Ils ne font pas le mal pour le mal mais pour ce qu’ils croient un bien le leur et le plus grand de tous. Nous ne sommes pas si pleins de mal que d’inanité pas si misérables que nous sommes vils. Molière. « Le goût de vivre » A C-Sponville

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 08:49

Nous ne pouvons pas être des anges ; notre corporalité dans ce monde tangible nous invite à ressentir et à habiter en toute conscience cette réalité physique du monde manifesté. Une personne dépressive ne parviendra même pas à traduire par des mots ce qui la tracasse vraiment. Elle ne sait pas ce qui lui arrive. Elle ne comprend généralement pas pourquoi l’ennui la terrasse et l’envie de rien faire la maintient dans la passivité. Tout devient source d’anxiété et le quotidien se transforme en un véritable cauchemar pour elle. Les amis habituels ainsi que sa famille lui sont devenus presque étrangers. A ses yeux, le monde devient le responsable de ses malheurs et un danger imminent, fruit de son imagination, contribue à la garder dans la peur. Si l’on se reconnait dans cette description, des spécialistes avec de bonnes formations sont capables de vous aider. Car, proverbe tibétain « Si vous avez un problème et qu’il existe une solution, reconsidérez le, il perd sa consistance et devient ainsi irréel. Et si vous avez un problème et qu’il n’existe aucune solution, ayez la sagesse de reconnaitre qu’il s’agit d’un fait, d’une réalité suprême vous invitant à la méditation. »IMG_0953.jpg

Notre corps a des choses à nous dire, avec l’intimité de la douleur nous ne pouvons que lui prêter une oreille attentive, l’organe concerné nous en indique la cause. La constipation : que gardons nous de si pénible à ne pouvoir l’exprimer ? Les douleurs à l’estomac : stress occasionné par la contrariété, sommes nous en phase avec ce que nous vivons ? Les maux de tête : voir leur apparition avec un stress, peur ou situation difficile ; les dents : ou problème d’ancrage, pour les plus jeunes des difficultés relationnelles avec la mère ; la digestion : concerne notre identité ou une culpabilité, protection contre les conflits ; les yeux : ou le refus de voir certains aspects de notre vie ; les troubles ORL : refus d’entendre ou difficulté d’exprimer notre ressenti.

Yves Orduna « les nouveaux chemins de la sophrologie » 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 09:38

    0327084418DVB-TFrance-2.jpg mais on oublie que c’est une tradition amenée en Occident par Maitre Deshimaru dans les années 70 pour la France. Il correspond au mahayana dans la transmission des enseignements de Shakiamouni ou il s’agit d’actualiser toujours son expérience d’éveil « Moi-même, la terre et tous les êtres sont déjà éveillés ». Tradition qui est nait en Inde puis a prospérée en Chine avec le tchan, au Japon au XIII ème siècle, ce qui explique0327084429DVB-TFrance-2.jpg l’austérité autou0327084404DVB-TFrance-2.jpgr des rites et pratiques. Le Zazen qui est la pratique de la méditation et la pratique monastique de la vie ritualisée, le fait de manger, le travail et les cérémonies. Sont intercalées la pratique personnelle et collective pour signifier l’interrelation et interdépendance des uns aux autres. Commémoration des patriarches et récitation des sûtras avec leur étude qui sont les enseignements tels qu’ils sont regroupés dans le Shôbôgenzo de Maitre Dogen. Deux écueils sont à éviter dans cette tradition,  la trop forte japonisation, austérité et rigidité comme on l’a vu, avec à l’inverse une occenditalisation trop marquée. Revoir l'émission : ici

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 10:26

S’accepter et accepter c’est aussi s’aimer, savoir se positionner, résoudre des conflits. Etre vrai, authentique, c’est aussi et avant tout retrouver sa liberté, sa responsabilité et sa dignité d’être humain. Etre conscient de nos capacités nous rend positifs et sereins, savoir identifier ses besoins, apprendre à mieux se IMG_0949.jpgconnaitre pour se structurer et réunifier son être le plus profond. C’est ainsi que l’on peut devenir acteur de sa propre vie pour devenir un être responsable, libre : « Car les hommes sont les héritiers de leurs actes » Bouddha. « Lâcher prise signifie s’ouvrir. Celui qui s’ouvre s’abandonne et se donne sans calcul, sans restriction. Seul, celui qui est prêt à tout donner, peut espérer tout recevoir. C’est pourquoi le lâcher prise est un acte de foi. » Nils Daum. Il nécessite la non résistance au changement, laisser faire, être présent, vivre une chose à la fois, être dans l’action juste, la vivre intensément. Pour cela, il faut se libérer des préjugés, des apriori, des interdits et de toutes les attitudes réductrices, oser retrouver son silence intérieur source d’équilibre. « Savoir se relaxer, c’est s’adapter à la situation présente, concrète, quelle qu’elle soit dans sa réalité objective » Caycedo. L’être humain est par définition psychosomatique sans séparation entre le psychisme et le soma « la maladie est justement là pour que nous ne sachions pas quel drame se joue en nous ». Pour qu’il y ait réalité du schéma corporel « imposer la présence du corps à la conscience » dans l’ici et maintenant. « Vient un jour où il est douloureux de rester à l’état de bouton que de prendre le risque d’éclore ». Sculptures en lien

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 10:41

Tout d’abord il faut considérer que cette personne est complètement submergée par l’ignorance, la colère et l’esprit insatisfait du désir. Il est 0130204916DVB-TFrance-5.jpgimportant de se souvenir immédiatement que la personne ne connait aucune liberté, qu’elle est totalement envahie, comme possédée, par les perturbations – de la même manière que le Tibet a été envahi et possédé par les chinois. La personne qui vous hait est à coup sur accablée par de nombreuses perturbations, pas seulement une. Observer que la personne et sa colère sont différentes créera alors dans votre esprit l’espace pour que la compassion s’élève. Si une action nuit à qui que ce soit, même à ton ennemi, cela te nuit aussi, sans colère en soi, aucun ennemi n’existe en dehors. Et si tous les bonheurs en tout lieu étaient ton propre bonheur ? Chaque fois que l’on développe l’attitude vaste à chérir les autres on tranche la racine de nos problèmes, on porte atteinte à notre véritable ennemi intérieur l’ego ou l’auto chérissement de soi. Comment être heureux lama Thoubten Zopa Rinpoché

 

 

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