Tout être humain, quelle que soit sa culture, se pose inévitablement un jour la question de l’origine, de la nature et de la finalité de l’existence. Une présence au monde tout en étant animé de valeurs, qui commence par une quête de sens, un besoin d’abandonner tous nos conditionnements que ce soit dans notre travail ou dans notre milieu. Pour Roland Rech c’est ce qu’il a trouvé dans le zen, un soulagement de toute cette quête, de son questionnement sur la souffrance, par la méditation assise, être juste là dans l’instant présent. « Mourir sur le zafu pour mieux renaitre », mourir en fait de tout ce que l’on croit être, sans substance, pour une renaissance beaucoup plus vaste. Sortir de notre absorbation par les phénomènes qui est un fonctionnement de notre mental, notre ego, plus fortement localisé dans le cerveau gauche, et qui nous maintient dans la dualité. Comprendre que rien ne dure, rien n’est saisissable et que tout est en interdépendance, ce qui nous amène à l’empathie envers l’autre, une participation à l’autre pour un amour alors désintéressé. Des valeurs comme le don, le partage, être authentique : des valeurs somme toutes universelles. Le don nous amène un état d’esprit ou l’on ne souhaite plus faire de mal avec la patience seule réponse à nos frustrations et avoir l’énergie de vivre pleinement chaque pratique, chaque chose absolue du moment. La méditation et la sagesse nous permettent de vivre en harmonie avec ce que nous sommes et d’entrer dans un chemin. Reste à trouver le guide, l’ami spirituel, la voie qui nous corresponde le plus dans ce cheminement. Revoir : ici.