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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 09:46

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Si tu as tant réfléchi tu devrais connaitre le caractère trompeur de cette vie éphémère

Si tu as vaincu l’ignorance tu devrais alors pouvoir voir la claire lumière de ton esprit

Si tu as cultivé la vertu et confondus tes fautes tu devrais être convaincu de la vanité des choses de cette vie

Si tu prétends avoir peu de désirs tu devrais connaitre le contentement et l’absence de besoins

Si tu feins la générosité tu devrais ne pas avoir d’yeux que pour toi-même

Si tu prends des airs altruistes tu devrais avoir renoncé au désir de gloire, à la vanité et à la partialité

Si ton altruisme n’est pas entièrement dénué de désirs égoïstes, à quoi bon prétendre faire le bien des autres

Si tu prétends être patient tu devrais avoir maitrisé ton esprit et être capable d’humilité

Si tu feins la maitrise de soi tu devrais avoir vaincu de l’intérieur ta colère et ton orgueil

D’après et extraits de : Voici un chant pour m’exhorter, moi-même autant que mes semblables, à considérer que les activités ordinaires de cette vie et les illusions de ce monde n’apportent ni bienfait ni refuge Longchen Rabjam (1803-1363)

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 10:01

lui faisant adopter une vision déterminée des phénomènes qu’il perçoit. On distingue les émotions négatives qui revêtent un caractère destructeur et les positives ou constructives qui concourent au bien être personnel et collectif. Ainsi l’aspect grossier du désir correspond à l’attachement aux plaisirs des sens, son aspect subtil à l’attachement à la croyance en l’existence d’une entité autonome et permanente en soi.

L'ego est l'aspect limité que prend l'esprit sous l'emprise de l'ignorance de sa nature libre et spacieuse. Impression qu'un principe central et indépendant demeure constant au cours de toutes nos expériences, impression de stabilité qui développe le puissant sentiment d'individualité qui nous permet de nous distinguer de nos semblables et du monde vivant. Sentiment coordonné au langage et à la conceptualisation, ainsi se développe la pensée "je" et l'affirmation "je suis".  0329203148DVB-TARTE.jpg

De cette impression découlent des facteurs mentaux qui perturbent l'esprit car ils engendrent des pensées, paroles et actes animés par un moi aveugle et inconséquent, ils altèrent la lucidité et entraînent des comportements malveillants, nocifs pour soi et autrui.  Les poisons les plus fondamentaux de l'esprit sont l'ignorance, le désir et la colère avec les 5 émotions conflictuelles de l'ignorance, du désir, colère, orgueil et jalousie. De ces émotions principales se développent d'autres émotions aliénantes secondaires comme ressentiment, malice, avarice, hypocrisie, suffisance, léthargie, agitation, négligence. La colère et l'aversion ne se manifestent pas nécessairement sous la forme d'un violent mécontentement accompagné d'une explosion de haine et d'agressivité. Dans sa forme subtile, la colère apparaît comme une émotion sourde qui imprègne l'esprit. Elle est liée à d'autres émotions conflictuelles comme l'animosité, le mépris, la frustration, le ressentiment ou la rancœur. La jalousie repose souvent sur notre incapacité à se réjouir de la situation d'autrui, on n'est jamais jaloux de la souffrance qui affecte les êtres. L'orgueil repose souvent sur notre incapacité à reconnaitre nos propres défauts: se vanter de sa réussite, se sentir supérieur aux autres, mépris, ne pas reconnaitre les qualités d'autrui.

Par combinaisons multiples entre les principales toxines mentales, il en existerait 84 000 types.

Alors que les émotions positives vont de pair avec un affaiblissement des comportements égocentrés et une appréciation correcte de la nature des phénomènes tels que l’impermanence, interdépendance et vacuité. Motivées par l'altruisme et la bienveillance elles vont imprégnées tous les états d'esprit et atténuer jusqu'à leur disparition les émotions perturbatrices, ce sont l'amour, l'amitié, la douceur, l'humilité, la gentillesse, la simplicité, la sincérité, l'équité, l'estime d'autrui, la générosité.

Etymologiquement "devenir un", "s'unir": expression de la bonté fondamentale, l'amour recouvre les comportements exempts d'égoïsme. La pratique vise à étendre la tendresse et l'affection au delà du cercle des intimes et des proches, pour embrasser l'ensemble des êtres vivants. L'amour s'épanouit pleinement sur la base d'une réalisation de l'interdépendance et de la vacuité, il est l'antidote de la colère, notion qui désigne l'art de travailler avec les émotions conflictuelles afin  de s'en délivrer. La vacuité, elle, étant l'antidote à large spectre valable pour toutes les émotions négatives, en comprenant qu'elles n'existent pas en elles mêmes et ne sont donc pas aussi consistantes qu'on pourrait le croire, seule l'avidité de l'ego leur confère leur puissance. Suite du diccionnaire D'Alain Grosley

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 10:29

De là viennent toutes nos peurs, nos aversions, attentes. Si l’on ne devait accepter que le manifesté, ce qui est manifeste, alors on devrait accepter beaucoup de contradictions. C’est l’ignorance qui est à la racine de l’existence telle qu’elle nous apparait, il est important de faire intervenir notre compréhension avec comme priorité le bon cœur. Tout ce que nous avons de bien, nos gratifications proviennent des autres êtres, le travail que l’on doit faire sur soi même,  tous nos accomplissements, même l’éveil, ne pourraient se réaliser sans leur présence. S’occuper des autres c’est s’occuper de soi même pour avoir une attitude mentale vaste  qui devienne naturelle, notre travail même le business peut se faire de façon bénéfique. L’ennemi c’est l’autochérissement, la préoccupation de soi qui ne peut qu’être idiote à en juger à ce que cela nous a  rapporté jusqu’à présent, que des problèmes, difficultés, désespoirs, cela ne peut être que de la nature de la déception. La destruction de l’autochérissemimage-4 0498ent se fait par la transformation de l’esprit, par la compréhension des souffrances samsariques,  la précieuse existence humaine, l’impermanence, l’interdépendance des phénomènes. On peut se libérer à partir de la compréhension de la production dépendante, tous les phénomènes ne sont que des conventions, des imputations, ils ne sont pas indépendants et n’ont pas une existence inhérente, solidifiée, tel que nous le percevons grossièrement. Il ne peut y avoir aucune base pour l’autochérissement, c’est quelque chose d’erroné, l’esprit et la conscience qui l’appréhende sont vides, ce qui détruit tous les objets conçus. Le « je » apparait  labellisé par l’esprit, d’après nos agrégats, forme, sensations, mental, volitions ou automatismes, conscience, les différents modes d’existence de la personne. C’est la façon dont l’ignorance nous fait percevoir les choses car l’on devrait pouvoir marcher sur nos perturbations au lieu d’en être l’esclave. Les phénomènes surviennent en dépendance de causes et de conditions, subissant forcément une naissance, transformation, destruction. Les apparences viennent de la production infaillible et dépendent des mérites de chacun des êtres comme autant de facteurs différents rentrant en contact les uns les autres par la causalité inaltérable. Comprendre comment l’ignorance perçoit les choses dans les aspects grossiers et plus subtils de la production dépendante, dans un mode d’existence relatif et final, l’un ne peut exister sans l’autre. La méditation avec la bénédiction du maitre, les déités n’existant pas en dehors de lui, nous permet de sortir des apparences ordinaires pour une pratique sans efforts. Avec la permission de méditer dans la sphère de la pureté pour purifier les phénomènes composés, les 5 constituants, transformer les obscurcissements en les 5 sagesses exaltées. Avec la connaissance et l’amour exaltés, tout est appréhendé de façon claire, la compassion devient spontanée lorsqu’on ne supporte plus les souffrances mais sans les avoir identifiées, reconnues, elles ne peuvent être abandonnées. La bodhicita est un esprit relâché pour s’engager dans des activités vertueuses, ne plus subir l’influence d’un esprit erroné et ne plus se noyer dans la souffrance, les attentes et les peurs générées. Nous avons besoin de foi basée sur la compréhension ou confiance avec un effort enthousiaste pour poursuivre sur la voie, la concentration, calme mental et vue pénétrante, pour tenir son esprit et dans un dégout de l’existence samsarique ou renoncement pour fermer la porte aux existences inférieures dans un nettoyage des différents niveaux de nos négativités.

 

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 19:09

D’après l’émission sagesses et des travaux de "l'intuition" d'Henri Bergson,  un temps qui serait l’éternel présent dans sa réalité en elle-même manifestée en dehors de tout discours. La durée selon Henri Bergson n’est pas accessible à l’usage pratique du langage, à l’utilité de l’action, ni au temps chrono, mais doit être saisie à partir de sa substance. Pour Bergson, la durée est la conscience intime et vécue du temps dans son altération, la substance même de la réalité, durée non seulement psychologique mais métaphysique, révélant l’être même des choses. Seul goutte-d-eau.jpgl’instant présent se présente à nous et pour en avoir une conscience nous avons besoin d’une mémoire, porteuse de nos schémas acquis donc  habitudes mentales qui vont révélées notre vie intérieure. Dans ce que nous vivons dans l’instant, coexistent le passé et le présent, le présent n’étant que du passé contracté dans la perception présente. La durée elle-même est son actualisation dans le présent, ce qui rend le temps recueilli dans la mémoire, l’étoffe même des choses. Lorsque les potentialités de ce qui a été inscrit dans la mémoire, donc les virtualités s’actualisent, Bergson parle d’élan vital, de création. Ainsi dans l’instant, le tout peut émerger, il n’y aurait qu’une différence de degré de la matière inerte au vivant végétal et animal et à la conscience humaine. Thèse qui élimine le déterminisme mécaniste de causalités déjà établies ou de tout dessein, car la durée en tant qu’élan vital est un jaillissement continu d’invention, de nouveau. L’homme concentre tous les degrés possibles de l’élan, il est la mémoire de l’univers tout entier. Voir aussi :  Chemins qui mènent ailleurs Henri Atlan et Roger-Pol Droit chercheur au CNRS,

« Enjeu d’exister » de Daniel Sibony dénonce le « je » en prise avec ses jeux

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 09:09
image-4 0502
YANGSI-RINPOCHE-2008.jpg
Du 4 au 12/08
: ici
Yantsi Rinpoché
mais aussi :
Festival d’Avallon Université d’été17 au 26 août
Institut Karma Ling Savoie
Avec le parrainage de Maria Joao Pirès, Pierre Rabhi, Edgar Morin et Cheikh Khaled Bentounès. Un moment de fête et de partage

Autour de concerts exceptionnels de musique classique et du monde, d’ateliers d’arts et sciences contemplatifs et d’espaces d’échange, de bien-être et de création artistique, le festival d’Avallon renoue avec la célébration de la nature, du partage et de la découverte.

Agir sur soi, Agir sur le monde
Le Festival et l’Université d’été ont pour vocation de contribuer à l’émergence d’un mode de vie harmonieux et d’une société écologique et solidaire. Autour du thème « Solutions locales pour un désordre global », les activités du Festival se déploieront autour de deux perspectives :
 
  • l’action sur soi par la redécouverte d’une relation juste et heureuse à la vie.
  • l’action sur le monde par l’innovation et la mise en place de structures sociales et économiques fondé sur des principes d’harmonie et de non-violence.
    www.festival-avallon.rimay.net
2012-07-19_135514.jpg et aussi en Bretagne centre 
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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 09:26

sont comme autant de messages à nous transmettre sur les attitudes égocentrées, toutes ces fragilités qui n’amènent que souffrances et c’est également un encouragement à poursuivre notre propre comportement. Nous devons prendre soin de nous et surveiller toutes ces tendances névrotiques qui entrainent notre tournure d'esprit dans le déséquilibre sautant d’un instant à l’autre de la dépression à la fébrilité. Pour notre propre bien être, rechercher l’aspect sain, équilibré que contient notre ego dans ces différents aspects. Bien que rien n’ait d’importance ultimement, au niveau relatif cela a une fonction, il est important de ne pas perdre cela de vue. Le corps reste le support de l’ego, nous devons nous méfier du pouvoir de notre stupidité et avoir une compréhension authentique. La pratique doit s’établir dans la continuité, le résultat ne doit jamais être le propos, il s’agit plutôt de comment se mainten2012-08-10_133351.jpgir sans jamais s’écarter du chemin. Dans un effort enthousiaste à accomplir naturellement et ainsi le résultat sera manifeste, sans que nous nous en rendions compte, comme le fait de vieillir d’instant en instant. Les 2 aspects d’existence et de non existence sont dans l’inséparabilité, comme il n’y a pas de différence entre sutrayana et vajrayana, l’un étant dans une forme plus élaborée, dans le sutrayana sont déjà présents les moyens et la vacuité. On considère 5 branches ou 5 sagesses en correspondance avec les 5 poisons que sont l’ignorance, la colère, l’orgueil, le désir et la jalousie. 5 familles de bouddhas, d’innombrables manifestations pour nous introduire à notre propre nature. Dans le vajrayana, pour que ces poisons soient sous contrôle, on reconnait les sagesses qui en sont leur essence. Ce sont des méthodes adroites qui  travaillent avec les émotions en réalisant leur nature pour ne pas être submergé par elles,  Ce sont des moyens spécifiques pour les intégrer, sans les éviter, ni les rejeter, dans une méthode plus vaste incluant le petit et grand véhicule. Amitayuis a entre autres une forme paisible et une forme courroucée, comme les inclinations de notre esprit, avec les mantras : « OM BENZA KRODHA HAYAGRIWA HULU HULU HUNG PHE » et «OM HRI HUNG SO OM AH DZA HUNG BAM HO APARAMITA AYOUR JNANA MAHA SIDDHI HASA NIRITI SOHA ».Toutes ces méthodes, rituels, mantras, moudras ne sont pas distinctes, elles sont de même nature et viennent du même esprit, non dissociées dans la sagesse. Ce sont des expressions de notre esprit dans la compréhension de l’union, ainsi que toutes les représentations de déités sont indissociables de notre esprit, comme toutes choses nous apparaissant, tout doit être vu selon cette approche philosophique. Toute compréhension intellectuelle cependant n’est pas suffisante car elle est immanquablement accompagnée des concepts dualistes de l’ego. La méditation analytique est nécessaire au début mais nous avons besoin de la méditation profonde pour actualiser l’Eveil, laisser notre esprit dans son état fondamental, sa propre nature, en Amitayuis qui est cette nature même. Les enseignements, le Dharma, c’est la vie elle-même dans une pratique en continuité.

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 08:42

nous devons aller voir à l’intérieur de nous-mêmes, ils sont dus de notre propre responsabilité et c’est à nous d’y remédier.   

Nous avons cette tendance à  tout marquer de la permanence d’où le besoin d’un lâcher prise pour une compréhension plus profonde. La aussi 2 dimensions de l’impermanence, l’une plus fine et l'autre grossière dont nous avons des avertissements continuels comme la lune qui succède au soleil etc. Rien dans ce monde n’est en dehors de ce changement, nous partons d’instant en instant, cette compréhension est la base même de notre pratique. Même les obstacles ne sont pas permanents, il ne reste aucune opportunité pour l’arrogance, vis-à-vis de soi, en tout.2012-08-06 141201

L’esprit d’éveil, boddhicita comporte 2 aspects, celui d’aspiration, d’intention, 1ère étape nécessaire, et celui d’application ou mise en œuvre. Si l’aspiration fait défaut, la mise en application ne mène nulle part comme une belle voiture sans moteur. Nous  avons l'esprit voilé, recouvert par l'ignorance, comme une grotte exposée au nord, bien que le soleil diffuse, elle ne reçoit jamais la  lumière. Nous avons besoin d'êtres pleinement réalisés du fond de leur cœur, pour nous ouvrir le notre. Il n'y a rien de magique là dedans, aucun miracle, c'est un travail à long terme sur la réalisation des choses telles qu'elles sont. Les bénédictions, influence spirituelle, sont une grâce, comme une clarification à tous nos obscurcissements. La prière est un support quand nous sommes en échec, pour transformer notre esprit, devenir une meilleure personne, avec de meilleures dispositions et attitudes dans ce monde. L'application à la bodhicita, esprit d'Eveil est une transformation de notre existence face à nos actions superficielles. Comprendre pour mettre fin à notre égocentrisme, notre difficulté à développer une intention véritable, que rien n’a d’existence certaine. Nous sommes continuellement sous l’emprise de la peur, même si superficiellement nous paraissons calmes, notre inquiétude sous jacente surgit par de l’agressivité et de la colère. Il nous manque la confiance et la certitude pour triompher de la crainte, attitude face à la mort, la compréhension pour recevoir les accomplissements, les prières de longévité. Nous devons combattre nos propres démons, toutes ces pensées conceptuelles négatives comme celles qui nous prend la vie, celles des expériences attractives fruit de nos projections. Dieux et démons sont des pensées conceptuelles, manifestations de notre esprit, dont il est urgent d’avoir sous contrôle. L’impermanence a son propre rythme, la vacuité est son essence, tout est vide d’existence autonome, ce qui est inhérent à toute chose.

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 08:07

2012-08-03_100940.jpgce qui est juste le résultat de notre intelligence  et commun à toutes les traditions. La compassion et  la sagesse, les 2 sont complémentaires et vont de pair pour une pratique complète en unification. La mise en œuvre de la grande compassion symbolisée par la posture croisée vajra, demande à recevoir une influence spirituelle pour  contrer nos tendances conceptuelles ou croyances erronées. Nous avons tant de difficultés au quotidien dans nos activités altruistes et faisons souvent la confusion entre attachement et amour bienveillant. Nous sommes faibles dans les actions positives et tellement plus forts et vaillants dans celles négatives et égocentrées. Si l’on arrive à contrôler son esprit sauvage et débridé cela donne un potentiel dans l’existence présente. Faire en sorte que l’esprit d’éveil devienne le moteur  en s’engageant, dans une pratique de bodhisattva, qui peut être dans une 1ère attitude de ne pas nuire aux autres. Procédant par méthodes avec le code Ethique du vinaya, la lamrim et les différentes étapes de développement, le mahayana avec l’esprit d’Eveil puis le vajrayana ou tantra.

Alors que la bienveillance inconditionnelle est déjà la qualité primordiale de notre esprit, recouvert encore par notre ignorance. Aucune substance ni même de direction, néanmoins notre esprit irradie d’énergie comprenant les 3 kayas ou 3 corps, c’est pourquoi le laisser libre de tout concept si l’on ne veut pas retomber dans nos situations habituelles de peines etc.

L’amour vient après la compréhension et la compassion ensuite, c’est pourquoi l’amour  bienveillant a besoin d’être accéléré par des pratiques subtiles sous le parasol de la pratique d’Avalokitésvara. Les pratiques du vajrayana amènent de la puissance en relation avec des capacités ou pouvoirs, qui ne sont que des résultats du développement ou effets collatéraux car le pouvoir principal restant l’amour.

La dimension d’amour ou Darmakaya doit être complétée avec la vacuité ou Mahamoudra dans une unification, l’amour devant se situer dans le plan de la sagesse, pourvu des yeux de la compréhension. Le chemin doit être dépourvu de toute attitude égocentrique ou préoccupations personnelles, toutes notions de soi. On ne peut obtenir qq chose en en ayant l’attitude opposée pour la réalisation de l’Esprit d’Eveil ou bodhicita.

Nous avons des tendances puissantes d’attachement qui donne une coloration aux choses, des obstacles à la réalité et obstructions à notre compréhension, d’où la nécessité d’y couper court. Nous parlons généralement de la dimension intérieure de l’ego avec le « Moi », « Mien », l’autre dimension étant extérieure en relation avec les choses que nous qualifions soit belles soit laides. C’est la fonctionnalité de l’ego en soi dans tout ce que nous faisons et beaucoup plus dangereux car il opère de manière invisible et surgit à tout moment. Cette double classification est à intégrer dans notre pratique, cette dimension égoïste est le fondement sous jacent à toute chose, et représente l’ obstacle à la réalité, qui est bien en nous, ce n’est pas l’autre qui doit changer.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 10:56

Pour cla2012-07-30_113540.jpgrifier, formuler un2012-07-30_113739.jpge pensée dirait Françoise Dolto dans la lignée Lacan, c’est le rôle de la prière sous les formes les plus diverses. Une façon de se

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mettre en présence de quelque chose qui nous dépasse, de se relier et se mettre en relation. Méthodes utilisées également dans les thérapies cognitives dites nouvelles2012-07-30_115521.jpg2012-07-30_115612.jpg2012-07-30_115453.jpg ou l’on met en participation non seulement le verbal mais le gestuel avec le corporel. Cela peut aller plus loin qu’une simple demande mondaine, dans la formulation de souhaits comme autant de jalons sur un cheminement spirituel. On pourrait penser que la méditation échapperait à la dualité de la prière, mais elle peut l’utiliser pour positionner l’esprit, l’amener ainsi peu à peu à se transcender. On parle de p2012-07-30_113647.jpgrière à 7 branches avec les prosternations, antidote à l’orgueil, le refuge, pour justement nous relier, les offrandes en développement de la générosité du cœur, les louanges de ce vers quoi l’on tend, se réjouir élimine la jalousie, la confession en regard sur nous même, requête de l’enseignement, sans oublier les dédicaces ou expression des intentions.  L’utilisation de yidams comme le plus connu Tchenrezi, expression de la compassion, sont autant de supports pour transcender l’esprit et l’amener à l’oubli de soi. On peut parler aussi de prières répétitives par les mantras ou récitations de consonances imprégnées de la sagesse de tous ceux l’ayant récité avant. Autant de rituels dont il va falloir, dés le pied sur l'autre rive, abandonner la barque qui nous a porté avec. Revoir : ici

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 21:33

« C’est avec un cœur sincère que l’on doit pratiquer la voie » ou comment se mettre en quête du Graal en ne pouvant faire l’impasse d’être confronté à soi même, dans une obligation de changer. Maitre Dogen mettait l’accent sur la nécessité d’avoir un esprit pur, impossible sans une 2012-07-22_223027.jpgtransformation qui passe par les fissures de notre personne sociale. Tel le musicien à la recherche du son juste, par la juste tension, ni trop, ni pas assez , dans une voie du milieu, arriver à se détacher tout en persévérant, en faisant ses gammes pour arriver tel aussi l’archer à laisser la flèche partir elle-même. C’est le développement de la simplicité, le dépouillement, contre tout baroque, fruit d’un long travail, arriver t2012-07-22_223038.jpgel encore le calligraphe à ce que le geste se fasse tout seul. Une persévérance qui serait sa récompense à elle-même, et non pour le but, ce qui demande d’être allié avec le détachement, pour être patient en soi, qui est la réalisation de la voie avec le don en lui-même, l’ouverture. Non dans un refus du monde ou de s’en échapper, ou il ne s’agit pas de nier les désirs et les émotions mais ou il faut s’efforcer de trouver la juste distance sans y plonger et sans y coller. Pas de hiatus entre le monde intérieur et le monde extérieur, toute notre vie est pratique et toute pratique est notre vie pour une vue illimitée, de notre soi à l’univers. Ce qui demande à être bien entouré, les autres pratiquants sont autant de miroirs de nos erreurs, ce qui va nous permettre l’oubli de soi dans un dépassement. Tous les aspects du monde, toutes les dimensions dans notre vie vont dans une pratique inclusive pour introduire toutes les vertus, les mettre en action dans cette tension entre persévérance et détachement. Revoir : ici

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