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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:55

… Demande une bonne compréhension car on aura la difficulté sans une intégration en profondeur d2011-09-08_092301.jpge pouvoir la mettre en pratique. Qd on parle de vérité en occident on fait généralement référence à une transcendance ou alors aux assertions rédhibitoires de la science ou encore à la philosophie d’Aristote à Heidegger en passant par Kant et Spinoza. Pour le bouddhisme, cela vient d’une observation, déduction, mais sans être dans l’absolu de la science, c’est une réflexion inclusive, dans « l’être ou ne pas être » Shakespearien, on dira plutôt « être et ne pas être » dans la réconciliation de choses qui ont l’air opposées. La véracité est dans le noble2011-09-04 094243 chemin octuple, parole juste, vraie, bienveillante et utile ce qui demande un certain discernement. Le Bouddha a commencé par rechercher des réponses au pourquoi, et il a trouvé les 4 vérités : la vérité de la souffrance, la vérité de l’origine de la souffrance, la vérité de la cessation et la vérité du chemin. Pour dissiper l’ignorance, voir que la réalité est désignée bien que tangible, mais existe-t-il un seul phénomène qui soit permanent ? Tout ce qui existe est soumis à des causes et des conditions et s’il n’y a plus ni durée, ni essence, on parle de vacuité qui est au-delà du concept et du mot « la vérité ne se dit pas elle se vit ». Elle s’éveille même à partir de notre petit réel ou l’on souffre, si l’on a cette connaissance on ne peut qu’avoir de la compassion pour tous ceux qui sont dans cette ignorance, il n’y a pas d’autre libération que celle des autres. Revoir l'émission : ici

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 09:41

Confusion sur la notion de vacuité qui n’est pas un néant, un détachement, mais un potentiel illimité. Ce n’0731084447DVB-TFrance-2.jpgest pas la croyance dans un simple vide mais la réfutation de l’existence des phénomènes tels qu’ils nous apparaissent. Ce qui est à chercher c’est cet objet à réfuter : notre croyance aux phénomènes dotés d’une nature propre. Bien 0731084431DVB-TFrance-2.jpgcomprendre que les phé0731084414DVB-TFrance-2.jpgnomènes dépendent de causes et de conditions, qu’ils n’ont pas une existence inhérente et ne peuvent être indépendants. Tout ce qui existe ne peut qu’être en relation des uns avec les autres et donc en dépendance comme le vase par ex est en dépendance d’une base, un assemblage d’éléments selon des conditions données, comme des causes qui entreront dans sa décomposition. C’est une voie médiane de ne pas fixer les choses dans l’éternalisme qui les fige ou le nihilisme qui lui nie toute existence et ne permettrait pas de s’en libérer : Nagarjuna (1er siècle). Comprendre la vacuité commence par une image mentale, conceptuelle et c’est son accoutumance qui permet une compréhension claire et directe. L’accoutumance à cette compréhension détruit la saisie de toutes choses, de tous phénomènes et élimine tous nos facteurs perturbateurs, tous nos voiles. Tout nous apparait comme un simple reflet ou image dans un miroir. Revoir : ici .

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 10:27

Zen vietnamien Thien Tông représenté à Paris, Vitry, par Thich Thanh Tu, pour la pratique de la non pensée qui est la porte d’accès à la voie. Il ne s’agit pas de supprimer toutes les pensées mais celles futil2011-08-30_095506.jpges, perturbées, et conna2011-08-30_095543.jpgitre les moyens d’y mettre fin, sans jugement ou connotati2011-08-30_095529.jpgon. Ramener nos 6 sens vers la vraie nature de notre esprit clair, alors qu’ils sont en permanence diriges vers leurs objets extérieurs. La base de notre travail pour une transformation intérieure est de prendre conscience de notre saisie et de pouvoir se détacher de ces objets. Ensuite prendre conscience de leur impermanence pour arriver à donner une vision large à notre esprit et en reconnaitre sa vraie nature, au-delà de la dualité : esprit omniscient et omniprésent. Une fois cet esprit reconnu, rentrer en communion avec lui, seule la conscience le permet, dans le soutra du cœur, il est dit « La forme n’est autre que la vacuité et la vacuité n’est pas autre que la forme ». Revoir l'émission : ici

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 09:44

...la féminité, la simplicité, la solidité, l’humilité…

Comment expliquer l’aboutissement de tant de recherche sur soi quand on est en sa présence, « soi » dont il va falloir très vite se débarrasser. Hôte indésirable que chacun a inévitablement ramené à cette retraite et surtout ceux qui pensent l’avoir « destroy ».

Destruction aussi du genre masculin, féminin, elle prouve que les femmes, sont déjà des êtres sensibles comme les autres, pour ceux qui auraient tendance à plus mal les traiter, ne sont pas que  sous l’emprise des émotions et peuvent « destroy » aussi leurs poisons mentaux que sont l’attachement, la colère et l’ignorance.

Est elle d’ailleurs elle-même réelle, c’est sur elle n’existe pas en soi, mais par une série de causes et de conditions qui font que mes agrégats sont dirigés en cet instant vers elle avant de l’avoir assimilée « on my heart », ou je m’emploie à la conserver à chaque inspire.

Feu sur les faux semblant, les états de végétation que l’on veut faire passer pour de la méditation, feu sur ceux qui courent après les initiations auprès de tel ou tel yogi, alors que leur esprit s’amuse à sauter dans tous les sens et n’ont pas l’ombre de la moindre amélioration, toujours sujet aux émotions et perturbations. Feu justement sur ces dernières si la retraite a le moindre sens, si l’on a qqs facultés intellectuelles à quoi nous serviraient elles si on ne sait pas les utiliser. image-4-0502.JPG

Qd on pense que les problèmes viennent de l’extérieur, on ne peut pas être heureux. Si on n’analyse pas nos propres états d’esprit, on ne fait que renforcer cet état suspicieux, notre peur, etc…Si on ne prend pas le temps de réfléchir dessus, on se déçoit soi même, on devient arrogant avec un esprit jaloux et de compétition, alors que nous ne sommes qu’un mendiant face à la vieillesse, la maladie, la mort.

Comprendre que toutes les causes de nos souffrances viennent de l’esprit, si on veut le bonheur et éviter que les perturbations prennent le pouvoir sur nous, il faut analyser par nous même notre saisie, nos attachements.

Comprendre la nature des perturbations, quels sont nos objets d’attachement, et surtout est ce qu’ils en sont dignes ? Se poser des questions, pointez la sagesse vers l’intérieur, regardez les qualités incroyables, le potentiel de notre esprit sans limites. Comment le générer dans notre propre continuum, comprendre alors comment existent les phénomènes : par leur imputation, désignation seulement.

Combattre notre ignorance racine : la saisie du soi innée, comprendre la dépendance des phénomènes, leur composition ou décomposition, chercher le « je » : « Si qqu’un l’a trouvé qu’il me le ramène ! ». Voir que tous les êtres subissent cette loi de cause à effet devrait aider à notre compassion, qui est le fonctionnement même du mode d’existence de l’esprit lui-même dans ses vents très subtils. Sortir de la dualité : sujet-objet en unifiant la compréhension avec le développement ou émergence de ces vents de compassion amenant à la félicité.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:27

...2011-08-18 082231de tout ce qui l'empëche d'être ce qu'il doit, comme la jalousie, la haine, l'intolérance, et appelé à "mêler les sagesses de l'Orient et de l'Occident et à faire de ces deux grands ensembles un ensemble harmonieux".

SS DalaÏ Lama : "Parlons alors d'Ethique séculaire ou promotion des valeurs humaines fondamentales.Ce qui peut être défini comme être fondamentalement concerné par l’autre, tout comme moi-même, faisant partie des êtres sensibles. Tout comme moi, personne ne souhaite être traité par tromperie ou manipulation en essayant de prendre avantage sur l’autre, d’où la nécessité de respecter l’autre, ce qui est le fondement de la discipline personnelle. En tant qu’être social nous dépendons les uns des autres, la coopération repose sur les autres, nous sommes interdépendants et il est vital de se relier de façon positive et d’éviter de se faire du tort. Notre existence biologique procède de la sorte, tout comme le nouveau né, nous avons besoin de donner et de recevoir. Avoir un esprit calme est essentiel face à la peur, la colère qui ravagent toute paix intérieure, c’est ce qui nous permet de trouver les ressources face à l’extérieur. Et cette force dépend de notre relation aux autres, la paix intérieure dépend de la bonté altruiste, le bonheur véritable vient de l’intérieur et c’est ce  qu’il y a à cultiver. La science corrobore à cette explication, la colère dévore le système immunitaire, ceux qui emploient « moi », « je », « mien » sont sujets à plus de crises cardiaques. Ceux qui sont centrés sur eux-mêmes ferment leurs portes intérieures avec la suspicion etles sentiments négatifs, ils vont à l’encontre d’eux-mêmes. S’entrainer à s’ouvrir aux autres, quelque soit le nombre pour être toujours à l’aise, le « moi » à l’inverse rétrécit l’univers mental. Le calme mental s’acquiert par la joie et la sérénité, Stéphane Hessel à 94 ans dans toute sa vivacité est un exemple de grand cœur, s’indigner contre l’injustice est de la compassion. Même la plus merveilleuse des religions ne sera jamais universelle, il faut une éducation pour un entrainement de l’esprit, des fonctions cérébrales, pour nous ouvrir au fondement des qualités. Le bien être de chacun dépend du fonctionnement global, d’une coopération à l’ensemble de l’humanité.

Réponse aux questions : face à certaines tragédies de la vie, s’imprégner de la loi de causalité qui régit toute chose et avoir un regret constructif en se disant que nous avons la capacité de recevoir de nouvelles conditions, ce qui réduit déjà les effets négatifs, et par ailleurs, avoir toute diligence pour réparer nos erreurs. Comme le dit un maitre Shantideva « S’il y a un problème, en chercher les solutions, s’il n’y a pas de solutions, à quoi bon rajouter des problèmes supplémentaires ». Face à la dépression, de la même façon, opérer une investigation, quelles en sont les causes, les identifier pour les surmonter, aller à la racine profonde. Prendre une certaine distance, voir que l’on n’est pas unique, voir sous toutes sortes d’angles pour en voir le positif. Moi-même j’ai perdu mon pays, condamné à l’exil, par mes voyages, j’ai pu m’ouvrir à d’autres rencontres, d’autres perspectives.

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 12:35

Stéphane Hessel, co-rédacteur de la Déclara tion 2011-08-10_134238.jpguniverselle des droits de l'homme, auteur du récent ouvrage « Indignez-vous ! » introduira la conférence publique du lundi 15 2011-08-10_133823.jpgaoût.

  • Les enseignements et la conférence seront diffusés en direct sur internet, avec traduction en français, anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, vietnamien, chinois et russe. Merci de transmettre l'information : Accès à la retransmission en direct sur www.dalailama-toulouse2011.fr ou en cliquant  sur votre droite sur institut du Mahayana.

 

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 17:43

2011-07-30_175934.jpg

Alors que la France accuse toujours 30 ans de retard malgré les études scientifiques montrant les nombreux effets 2011-07-30_175954.jpgd2011-07-30_180010.jpge la méditation sur le corps et l’esprit, qqs psychologues cliniciens « jeunes … » s’organisent. Alors que les travaux de Jon kabat Zinn, Erick Fromn et  la psychologie contemplative commencent à peine à nous parvenir d’outre atlantique, Nicolas d’Inca, influencé par Chogyam Trungpa représenté en France par Frédéric Midal, s’étonne que la méditation ne soit pas largement pratiquée par les cliniciens. Lorsque l’on travaille avec des personnes sujettes à toutes sortes de souffrances, il est indispensable d’offrir un espace d’accueil, un espace en soi pour se recentrer. Pour une psychologie au-delà de l’ego « au-delà du moi la liberté », la méditation permet des éclats d’intuition et l’indispensable ressource, une ouverture du cœur où le transfert c’est l’amour. Reste à développer tel Christophe André à Ste Anne, des cadres pour des thérapies de techniques d’attention, mind fulness ou pleine conscience. Méthodes que je m'emploie également depuis xsieurs années à mettre en place, me contacter... Revoir ici

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 20:32

Nous voulons tous vivre dans un environnement favor0710084436DVB-TFrance-2.jpgable pour tous les êtr0710084429DVB-TFrance-2.jpges vivants, d’où la nécessité de le soigner et le préserver pour les générations futures. Comment lui rendre force et santé face à l’avidité destructrice de l’homme, une destruction visible et invisible dont les résultats resurgissent en déjà à peine 20 ans. C’est un problème de prise de conscience de chaque individu, tout le monde doit travailler à construire une meilleure protection de notre environnement. Apprendre à devenir plus humbles et plus conscients  et comprendre que nous sommes infiniment petits et que nos actions sont limitées. Ce sont des efforts humains et spirituels, si chacun souhaite s’affranchir des souffrances et acquérir un bonheur plus durable, il faut prendre soin de tous les êtres. Revoir :  ici avec Sakya Trizin œuvrant pour la préservation des enseignements ésotériques et exotériques communs et non communs avec une trentaine de monastères en Inde et au Népal.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 09:20

Avant que chacun ne s’emploie à remplir sans concession son coffre de voiture, n’oubliez pas l’indispensable humeur sinon bonne, égale !

Prendre des vacances, du repos sur ce qui nous occupait, et à moins d’avoir encore surbooké ce temps vacant, il reste une certaine…vacance.

Une vacance pour se détendre et pour…laisser aller. Laisser aller tout ce que l’on aurait voulu réaliser, tout ce qui n’a pu être réalisé ou ce qui nous en a empêché, laisser aller aussi la mauvaise humeur qui va généralement avec. Mauvaise humeur qui ne fera que faire s’éloigner tous ceux qui essaient de nous approcher.gif-oiseaux-6

Laisser aller...sans refouler : ce que l’on essaie d’enfouir risque tôt ou tard de rejaillir et d’une façon cette fois tout à fait incontrôlée, gare aux dommages !

Reste plus qu’à devenir son propre pilote et simplement laisser défiler le paysage qui nous a entouré jusqu’à maintenant. Pas de doute il nous appartient bien et nous avons toujours les mêmes habitudes qui ne demandent qu’à s’enclencher pour toujours les mêmes causes et toujours les mêmes effets. Sauf qu’avec un pilote à bord, on peut arrêter le cours des choses, le temps d’une vacance, d’un arrêt sur image, avant que les choses ne soient jugées et aussitôt automatisées, pouvoir le temps d’un instant avoir un regard neuf et détaché.

Laisser aller...sans non plus laisser faire : mais du faire, pouvoir dégager l’être, le temps d’une pause.

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 09:52

Comme un koan, poè1212084254DVB-TFrance 2me à méditer pour en trouver la réponse, il en existe 1800 dans l’école Rinzaï. Phrase percutante pour marquer l’esprit du pratiquant ou comment chercher la réalité de la vie dans son quotidien « Là ou on est c’est le dojo »  (lieu de pratique). Ou encore accepter les choses comme elles sont sans jugement ou discrimination et sans passé ou ce qui n’existe pas encore : chaque instant est un bon instant.

 

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