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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 09:43

...Qui a une vision fine des motivations des uns et des autres non seulement dans l'humanitaire mais dans l'ensemble de nos relations humaines et d'abord familiales. Alors l'histoire, un militant comme on en retrouve dans les associations, ici pour les sans papiers, qui à un âge avancé et veuf, décide d'un mariage blanc et d'héberger...Tania et sa fille de Moldavie. Jusque là tout va bien, sauf que Tania est un vrai canon comme l'a remarqué le fils , et la bouche béante de la fille quand il va jusqu'à...les déshériter ! karine.JPGEt donc ce pater, Michel Aumont, qui avait entrainé la sainte famille dans un redressement moral  devient de plus en plus glauque quand les passions et la grossièreté qui va avec, reprennent le pas sur la raison. C'est assez drôle pour les mimiques effondrées de Karine Viard qui peu à peu va rechercher son propre épanouissement et se libérer de son idéal du moi qui pour elle, s'est effondré brutalement. Pas autant pour le frère, Fabrice Luchini, à la marge des donneurs de leçons familiaux et qui a longtemps compris quelles étaient les failles, le privilège de celui qu'on écarte et qui avait déjà pardonné à ce père, ce qui lui permet même d'avoir une certaine complicité dans la scène finale. Les dialogues sont drôles et font mouche.

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 09:48

De la pathologie la plus lourde à la plus accessible avec 5 structures de personnalité : psychose, états limite (borderline), perversion (narcissique ou sexuelle), névrose jusqu'à l'état "normal"0130211234DVB-TFrance-5.jpg. La perversion est une phase du développement qu’il faut bien traverser pour pouvoir la dépasser. Un nourrisson comblé vit dans l’aire de l’illusion d’omnipotence, un soi-corps, qui compense sa dépendance absolue. La 1ère différenciation entre soi et l’autre est la phase schizo-paranoïde (0-6mois) ou il doit intégrer l’image de la mère en son absence. Mises en place de processus en réaction au milieu avec angoisses paranoïdes, comme l’incorporation orale : le bon objet, la projection : du mauvais sein (participation mystique) et le clivage en bonne et mauvaise partie de l’objet. Avec 2 sortes de défense : la réparation qui est la gratitude ou la manie qui nie la dépendance et fuit l’objet dangereux. Contre ces angoisses paranoïdes, la perversion consiste en une défense par le moyen du clivage mais aussi par le déni et l’emprise. 2ème différenciation : le stade de l’inquiétude ou phase dépressive (5-12mois), ou la mère devient un objet de relation et ou il commence à avoir perception entre les représentations et les faits. Si l’objet est persécuteur, il garde la représentation du mauvais objet, le processus de répétition/réparation/gratitude/sollicitude ne fonctionne pas, le moi est clivé. Puis stade de la station debout et l’analité qui mène à une dépendance relative avec angoisse d’abandon, stade phallique avec fantasme de la scène primitive, et la phase œdipienne avec élaboration du surmoi réaliste et système intégré si les concepts du moi sont en place. ( Suite)

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 09:32

Ce sont les caractéristiques de l’homme, le faber intelligence de l’homme en tant qu’animal technique, Bergson dans « l’évolution créatrice ». Mais l’on peut se questionner sur le danger en nous éloignant de la nature, de son caractère irréversible et imprévisible, est ce que cela ne se retournerait pas en fin de compte contre lui ? La technique tech.JPGcomme caractéristique biologique, naturelle et artificielle en prolongement  naturel de l’homme telle une prothèse, un appendice, un outil. L’homme traverse la matière dans une insuffisance organique car les outils sont plus éclectiques que ce que l’homme peut posséder, lui permet d’accroitre sa potentialité vitale. A la fois dans une continuité et discontinuité de l’homme, dans un but de maitrise de la matière et nécessité vitale dans un prolongement d’organe nécessaire. Il prélève par nécessité à la surface du monde mais aussi dans un pouvoir d’action et dans un rapport performatif, de la dimension organique à mentale. Alors qu’un certain scepticisme à la fin des dernières guerres se développe contre les avancées techniques moribondes et ferait craindre que le progrès technique n'aille contre l’homme lui même. Rousseau dans le « Discours sur les sciences et les arts » prévenait du danger de l’homme pervers  s’il devenait savant.  Il serait esclave de sa création le dépassant dans un trop instrumental, utilitaire n’ayant lui-même pas la maitrise de sa propre raison et de ses passions. Revoir : ici

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:42

Le cheminement  nous ouvre progressivement à la connaissance, ce dont il s'agit ici n'est pas du tout un amoncellement de savoir et d'informations, mais se réfère à une perception juste de la réalité, un processus cognitif non illusionné. Cette connaissance est la faculté de percevoir les choses telles qu'elles sont véritablement et fondamentalement, sans le filtre déformant du mental, des passions et de leurs conditionnements. C'est le but et l'expérience la plus intérieure auxquels nous amène la pratique de la méditation : la vision directe, immédiate des choses, l'expérience non dualiste de la réalité qu'on appelle connaissance transcendante. La discipline, la méditation et la connaissance ont pour dénominateur commun le dépassement des attitudes égotistes et passionnelles. Ce dépassement est aussi l'expérience de la compassion, c’est une qualité d'êtFrance-5-2009-01-19-20-53-23h.jpgre non égocentrique, à l'antipode de l'attitude possessive, exclusive et agressive qui est habituellement celle de l'ego. La compassion est ouverture, accueil, douceur, disponibilité vis-à-vis des autres, les autre s aussi bien en tant que personne que situation ou environnement. Plus le fonctionnement égotiste se relâche, plus nous sommes ouverts et compatissants, aptes à réagir d'une façon juste et bienfaisante, en accord avec les besoins réels des situations. Le cheminement  unit toujours les deux pôles de l'enseignement que sont la connaissance comme expérience directe et la compassion, ou l'amour, comme expérience d'ouverture et de partage avec l'autre. Au début, une certaine confiance est nécessaire : non pas une confiance ou une foi aveugle, mais une confiance qui accepte simplement l'hypothèse du cheminement et qui, par là même, permet de tenter l'expérience.C'est la confiance dont on a besoin pour entreprendre n'importe quelle expérience, lorsqu'une hypothèse est suffisamment plausible pour mériter d'être testée, elle est mise à l'épreuve de l'expérience en vérifiant soi-même l'enseignement et en le soumettant au test de l'expérience. C'est le point de départ : si l'expérience s'avère ne pas être concluante, elle est abandonnée. Mais si l'expérience commence à donner des résultats, c'est alors un encouragement pour continuer, faire un second pas qui en amène un troisième, etc. C'est ainsi que le cheminement s'approfondit. Enseignement en lien

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 09:35

C’est une espèce occidentale soit disparue soit cachée…Il faut alors pousser la réflexion sur l’interculturel, la question pourrait être qu’est ce qu’on s’imagine être un sage ? De l’ordre du styliste, celui qui rythme l’existence, et qui n’opère pas une simple accumulation d0401222806DVB-TFrance-5.jpge connaissances mais vise la transformation de l’existence pour la scander ou stimuler, l’intensifier. Ce qui semble être commun à toutes ces figures de sagesse, c’est la forme de perfection à atteindre, un idéal d’humanité achevée, non seulement morale mais existentielle. Echapper aux maux de l’humanité, aux pulsions qui nous ravagent pour devenir des êtres humains détachés avec une équanimité d’âme. R P Droit note par exemple chez les sages du judaïsme, que le sage serait d’abord un homme de l’étude qui a ses moments de faiblesse, qui n’échappe pas à la condition humaine et sans visée de perfection pour elle même mais pris dans un processus en marche. Car la fascination pour les sages pourrait être aussi un moyen d’échapper au monde dans une nostalgie du paradis perdu. Socrate a défendu une sagesse de l’ignorance dans le rapport  savoir et ignorance. Il y aurait 2 sortes de sages, l’un sans dieu ou de dessein divin ou l’être humain se construit seul en liaison avec l’univers dans un rapport de l’homme avec la nature ou sa place avec les autres, l’autre en relation avec une parole, décision divine. Dans une recherche de la  perfection, cela donnerait pour les grecs, les Cyniques d’être au plus près de la nature. Mais les sages peuvent être des figures politiques comme Gandhi, le Dalaï Lama, Martin Luther King, et là dans une perspective concrète, historique. Revoir du même auteur l'article : La vertu rend heureux

  

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 09:53

L’ego est ce qui mise sur la sécurité de l’existence, de ce qui est constant, il est en prise avec une certaine forme de paranoïa, sorte de panique. Le « je » très personnel est privé et mesquin, l’esprit confus a tendance à se voir comme une chose solide et durable, mais c’est seulement un rassemblement de tendances, d’évènements. Le « je » est propriétaire de l’intellect, la marque de fabrique qui réunit en un tout le développement désorganisé de l’ego. Il lui faut sans cesse des assurances supérieures, l’ego coure toujours à reculons. trunpa.JPGHélas pas de grand stratège qui aurait conçu le monde, crée l’univers, il existe purement par l’intermédiaire de notre existence, nous existons et par conséquent nous avons façonné ce monde qui est le notre. La religion non théiste est une approche sans espoir qui consiste à ne croire en rien. L’espoir permet de justifier le fait de ne plus considérer la réalité telle qu’elle est et autoriser ainsi toutes les lâchetés et toutes les barbaries. Ne pas confondre désespoir et inespoir, qui est empreint de ressentiment alors que l’inespoir consiste à vivre à nu de moment en moment sans attentes. Nous ne pouvons pas échapper au chaos qui est la nature même de la réalité. La méditation consiste simplement à créer un espace pour déployer et défaire nos jeux névrotiques, auto-illusions, peurs et espoirs cachés par la discipline de ne rien faire. Le corps comme une ancre qui nous rattache à la réalité.

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:46

...Rajoute en plus du sadisme et masochisme originaires postulés par Freud au fondement de toute organisation psychique, une autre organisation originaire qu’est la position sacrificielle. Les définitions de sacrifice, don : « je te donne pour que tu me donnes », mais aussi communion, d’expiation ou de p urification comme ont p u l'être les coutumes imaginatives des Aztèques en sublimation de la matière ( !).Delà naitrait la logique spirituelle guidant le sujet dans son développement affectif, l’aidant à sortir de la situation traumatique de désaide dans laquelle il se trouve à la naissance, pouvant elle-même être renforcée par une dveroéfaillance environnementa le et s’avérer pathologique à la frontière de la psychose. Illustré par le cas de Thérèse de Lisieux, du meurtre de l’autre au sacrifice de soi : sacrifier ou être sacrifier, avec position masochiste ou plaisir de la souffrance, il s’agit bien du trauma primordial aux sources de l’organisation psychique par l’imminence et l’évidence de la mort. Au commencement était le meurtre, la scène primitive, Véronique Donard relate un fait divers d’un tueur en série mettant en scène une mort de façon sacrilège. La pulsion cruelle dans la pathologie n’étant selon Sophie de Mijolla Mellor, ni le désir d’infliger de la souffrance, ni d’en jouir mais la propre ignorance de l’altérité sensible de l’autre qui n’est perçu que comme une proie. C’est donc la compassion qui viendrait révéler l’objet dans son identité et par là désarmer la cruauté.

L’inscription de la mort est dans la condition humaine, au cœur même du vivant avec le suicide cellulaire démontré par le naturaliste allemand JC Ameisen : d’une manière troublante, contre-intuitive, paradoxale, un évènement perçu jusqu’ici comme positif, la vie, semble résulter de la négation d’un évènement négatif, l’autodestruction.  Pour chaque cellule il s’agit bien plus de survivre que de vivre, notre vie à chaque instant est une vie en sursis,  notre organisme étant une somme de potentialités constamment réprimées. Parallèle avec les mythes ou toute l’histoire de l’humanité est sous le signe du meurtre, universalité du mythe au fonctionnement psychique individuel. Le face à face avec le néant ressemble à un face à face avec la mort, qui est d’abandonner progressivement toutes les formations d’un idéal du moi pour plonger dans une réalité par définition irreprésentable, mais non moins réelle, le propre même de la dynamique spirituelle.  Cette voie tout compte fait serait elle celle vers la vie ?

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 10:42

Et c’est un ravissement de les voir, les entendre nous parler d’une Joie, dont le paradoxe est qu'elle se déploie malgré le monde, et est inexplicable en surgissant à l’improviste. La Joie est folle sans aucun sens car le monde n’a rien de réjouissant dans toutes ses atrocités. Alors que la tristesse bien que plus cohérente, fidèle au monde a l’inconvénient de redoubler la douleur, nous faire avoir 2x plus de regrets dit Spinoza, elle dissimule la cause profonde et suppose d’attendre que le monde soit joyeux. Le problème de la Joie est qu’on ne se l’autorise pas face aux malheurs du monde, ce qui demande à distinguer la Joie du Bonheur, qui est en fait la suspension de la douleur. Et pourtant Clément Rosset : la Joie se déploie en dépit des conditions extérieures comme un détachement dans une conscience aigüe, Primo Lévi « pourquoi » s’interrogeant sur Auschwitz, le goulag. La Joie est le remède à la tentation de l’absolutisme, du mal absolu, Hannah Arendt parle de banalisation du mal. Etty Hillesum dans son journal témoignage « une vie bouleversée » parle d’une Joie contre tout, Primo Lévi  « se permettre d’être malheureux comme des hom0314134205DVB-TARTE.jpgmes libres… » dans ces espaces d’enfers ou on empêche l’homme de toute relation avec l’autre, Lytta Busset « Joie imprenable » au fin fond des enfers la Joie est possible. La Joie n’a pas besoin de témoigner d’elle-même, elle est abstraite, soustraite des causes comme un sentiment de plénitude sans causes apparentes. D’où le malentendu du dolorisme, F Nietzsche « Par delà le bien et le mal », les obstacles à la Joie sont la durée  et l’autre qui la met en péril. Elle est inscription dans le réel, Etty Hillesum décrit les hommes au plus près, la Joie se passe d’incarnation pour épouser ce qui est. Elle ne relève ni de l’optimisme, ni du pessimisme, non tributaire du monde extérieur débarrassée de toute projection, attente, ce qui permet de regarder le monde avec plus d’attention. Camus dans « Vent à Djemila » décrit un détachement au « moi » et présence au monde, la Joie en instant de connaissance, non en concept, intersubjectivité mais en sensibilité dans un amour à soi et aux autres.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 10:35

et ressemble au dernier film avec Chiara Mastroianni : « Non ma fille tu n’iras pas danser » Chiara.jpg, encore une histoire de frères, soeur, père, mère. Avec une mère si peu maternelle et un père ici plus présent, peut être ce qui fait encore tenir  une liaison de ses membres. Maman donc fait une maladie dégénérative et il lui faut un donneur compatible, ce qui est le Prétexte en bouée de sauvetage pour elle de réunir tous ses enfants dont le pestiféré, compatible, que la soeur avait réussi à bannir, en payant ses dettes, des réunions familiales. Il faut dire qu'en tant que mal aimé de maman qui avait un faible pour soeur, tous les ingrédients sont réunis pour une ambiance familiale chauffée, avec les autres de la fratrie qui font  plus diversion . Le fils de soeur est schizo et lui aussi compatible, repas familiaux assez mouvementés qui se terminent en bagarre, car le dit frère manie très bien la langue acerbe. On joue au jeu de la vérité sans en assumer vraiment les retombées, souffrance silencieuse et larmoyante contre gesticulations philosophiques. Maman dans tout ça est très classe, jouée par une Catherine Deneuve qui excelle en lave refroidissante et distanciation maladroite de sa propre souffrance, et puis Mathieu Amalric est excellent à tarter. Cela fait encore réfléchir sur les liens familiaux, sur les emprisonnements, les séquelles laissées dans la fratrie, l’impossibilité à communiquer dans des rapports faits de rancœur, jalousies, haines, revanches plus ou moins larvées. La question à se poser pourquoi faut il insister à se revoir, se faire souffrir quand les liens sont à ce point dégradés ? Pour la conclusion merci de la donner car je n'ai pu voir la fin, arrêt malencontreux au bout d'1H 16 de vision.

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 10:50

Des dizaines de personnes se pressent chaque minute devant son portrait en penchant la tête po0828133311DVB-TFrance-2.jpgur essayer de percer le secret du sourire énigmatique. Le mystère en revient à son auteur et…à ses souvenirs de la prime enfance. L’artiste projette sur la toile ce qui n’a pu parvenir à sa conscience, ce qui fait partie du refoulé et avant que cela ne se déclenche en symptôme, voire stigmatisation mentale, cela est transcrits de façon énigmatique à l’aide de ce moyen dont il dispose avec talent. Quel est le secret de ce sourire sachant que c’est un souvenir refoulé, quelque chose qui n’a pu être accepté par sa conscience ? Pourquoi une femme, une fiancée ? Une fiancée interdite ? Qu’est ce qui peut bien être interdit ? D’où vient ce sourire étrange ? Un sourire inapproprié, un sourire pourquoi dangereux ? Allez un indice...Ca y est ? J'en profite aussi pour vous saluer : à bientôt !

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