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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 10:43

Pour en parler Jérôme Ducor, conservateur au musée de Genève et ordonné depuis une trentaine d’années 0214083946DVB-TFrance-2.jpgdans la tradition Jôdo-Shinshu, école de la terre pure. Amitabha ou lumière infinie, sa terre pure est un champ de rayonnement d’un bouddha, champ d’activité et de connaissance. Il y a en fait autant de terres pures que de bouddhas, pour Shakiamouni son enseignement s’est répandu du bassin du Gange, le prochain bouddha à apparaitre en nos temps de dégénérescence est Maitreya prévu dans 5 milliards 0214084426DVB-TFrance-2.jpgd’0214084447DVB-TFrance-2.jpgannées. La terre d’Amitabhâ est ouverte à celui qui veut sortir des illusions et passions du temporel et pour cela développer les qualités de l’éveil à travers la somme de mérites et de sagesse nécessaires. Le 1er soutra est apparu en 179 après JC, il en existe près d’une centaine sur Amitabha, en trilogie c’est une méthode accessible pour aller au cœur de la pratique par la contemplation et boddhicita. Plus que d’amour, on parle de bienveillance et de compassion, notre propre éveil passe par la délivrance des autres êtres. C’est une commémoration par les 3 refuges que sont celui qui donne l’exemple, l’objet de notre pensée, son enseignement et la communauté de pratique en mettant l’acte mental par le corps et la parole pour atteindre la perfection qu’est l’éveil. Le préalable étant de casser l’enchainement de l’ego, le « Moi je » en touchant le point de rupture, le lâcher prise du renoncement.

Revoir l’émission : ici

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 10:43

0131083726DVB-TFrance 2 1C’est un poème en 147 stances en progression sur la voie vers l’éveil, soutras pour les explications th0131084502DVB-TFrance-2.jpgéoriques et pratiques sur l’observa0131084510DVB-TFrance-2.jpgtion de notre esprit et contrôle des souffles. Le traité est un levé sur les secrets toutes les choses complexes pour comprendre comment les harmoniser. Une façon de voir le monde de notre intériorité à l’environnement. Développer l’esprit d’éveil, cet altruisme qui parait un peu fou sur la compassion en comprenant que l’autre est dans la même recherche de bonheur et que ses actions négatives ne sont que conditionnées. Le monde que l’on crée est vicieux par un cycle qui se reproduit, nos erreurs entrainant toujours les mêmes conséquences. Comment interrompre ce cycle et s’engager dans la boddhicita ou esprit d'éveil, pour essayer de faire qq chose, ce commentaire est sur l’application pratique avec des soutras et tantras comme différents moyens. La suite (video): ici

  A bientôt sur le salut de la Joconde (article précédent) !

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 10:50

Des dizaines de personnes se pressent chaque minute devant son portrait en penchant la tête po0828133311DVB-TFrance-2.jpgur essayer de percer le secret du sourire énigmatique. Le mystère en revient à son auteur et…à ses souvenirs de la prime enfance. L’artiste projette sur la toile ce qui n’a pu parvenir à sa conscience, ce qui fait partie du refoulé et avant que cela ne se déclenche en symptôme, voire stigmatisation mentale, cela est transcrits de façon énigmatique à l’aide de ce moyen dont il dispose avec talent. Quel est le secret de ce sourire sachant que c’est un souvenir refoulé, quelque chose qui n’a pu être accepté par sa conscience ? Pourquoi une femme, une fiancée ? Une fiancée interdite ? Qu’est ce qui peut bien être interdit ? D’où vient ce sourire étrange ? Un sourire inapproprié, un sourire pourquoi dangereux ? Allez un indice...Ca y est ? J'en profite aussi pour vous saluer : à bientôt !

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 10:22

« La plainte surfait toujours un peu les afflictions » et « la douleur est toujours moins forte que la plainte » Diderot et la Fontaine. Elle serait donc un artifice qui s’adresse à l’entourage, la plainte campe sur ses positions imprenables ou nul ne saurait la consoler. L’évènement 1er est nié car il demanderait à revoir le système habituel de fonctionnement, donc la plainte est dirigé vers l’extérieur, c’est la faute de l’autre : le destin, la société, l’hérédité, les géniteurs. « La plainte vient à porter plainte et à se répandre en accusations. » Elle crie à l’injustice, récrimine et promet la vengeance car « il y a dans toute plainte une dose subtile de vengeance. » 1110124941DVB-TFrance-3.jpgSouffrance entretenue sur fond narcissique en nostalgie de l’enfance comme un refus de grandir ou du regret d’avoir grandi. «  La plainte est là pour nous protéger de ce bonheur si proche qui nous emporterait vers les risques de la générosité, de l’invention gratuite ou de l’aventure amicale ou amoureuse. » Ainsi le « moi » chéri permet de se répandre en reproches et ressentiments, de demander aux autres ou aux évènements en fermeture de soi et persécution paranoïde. François Roustang s’interroge sur la relation thérapeutique, sur la participation hypnotique de chacun de l’un sur l’autre, après un retour au mythe de Narcisse et de la psyché.

Revoir article : Plaintes gémissements et autres manifestations…de colère

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 10:40

« Exister ce n’est pas seulement ex-sister, se tenir hors, c’est aussi être dans le coup de sa vie, y faire travailler le dedans-dehors, faire du dedans-dehors un entre-deux dynamique, pouvoir aller et venir en passant cette frontière entre soi  et soi-même, soi et le monde, soi et les autres. » La question de l’existence c’est d’avoir une existence intime vécue pour une part et pour une autre part étant ailleurs, du côté de l’autre comme dans le rapport homme-femme ou l’un se définit comme tel que par l’existence de l’autre, mais aussi d’un au-delà. 0924133643DVB-TFrance-2.jpgL’existentialisme de Sartre, le fait que notre essence serait déterminée par nos choix, responsabilisation dans nos actes, oublierait-il que nous sommes pris dans des cycles de transmission, une histoire inscrite sur notre inconscient qui nous aurait en qq sorte au préalable déterminée. C’est pourquoi Daniel Sibony parle d’une dynamique d’entre-deux, nos trajets de vie se situant sans les opposer entre notre essence et existence dans une évolution dynamique. C’est un cycle ou le rapport à l’être, l’essence se réévalue dans l’existence qui l’a au préalable conditionné, le déterminisme n’annule donc pas le libre-arbitre, bien qu’investi par les enjeux inconscients. Exister ce n’est pas seulement être dans le symbolique, le langage avec des signifiants, défendu par Lacan, mais c’est la prise en compte de l’existence comme évènement, « accueil de la vie et de la mort qui rejoint l’affirmation fondamentale de l’existence, par delà le bien et le mal, la morale ou l’esthétique ». Chaque vie est passée par une mort pour s’ouvrir une autre existence, projeter par un jeu de l’être et tous les jeux qui vont avec, la fonction sujet, un battement de présence est de passage par des mouvements de l’être sur des sujets provisoires et transitoires. Le sujet c’est ce qui prend part au jeu de l’être où l’inconscient serait entre l’être et ce-qui-est.

Daniel Sibony auteur « d’entre-deux », « Les Trois Monothéismes »

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 10:38

Et plus profonde à l’écoute de ce qu’a à dire notre corps. Toutes nos sensations sont traitées dans l’acceptation alors que l’évitement nous entrainait dans un mal être et enfin de compte dans l’évitement aussi de sensations qui pouvaient être agréables. L’écoute des tensions de notre corps qui sont comme autant de signaux de nos états émotifs nous permet une réponse plus 0117084503DVB-TFrance 2adaptée à la situation. Cela nous apprend à être avec une émotion négative au lieu de se plonger dans des ruminations sans fin et obsessions qui aboutissent à un état dépressif qui lui aussi va devenir persistant. Il s’agit d’apprendre à reconnaitre, approcher, accepter et apprivoiser ces émotions avant qu’elles nous entrainent dans cette spirale dépressive. Cargarder délibérément une émotion en conscience, c’est déjà affirmer qu’elle peut être regardée, nommée et travaillée.

« Comment pouvons nous oublier ces vieux mythes qu’on trouve à l’origine de tous les peuples, les mythes où les dragons se transforment en princesses à l’instant crucial ; peut être tous les dragons de notre vie sont ils des princesses qui n’attendent que le moment de nous voir un jour beaux et courageux. Peut être tout ce qui est effrayant est-il au fond, ce qui est désemparé et requiert notre aide. Vous ne pouvez donc vous effrayer de ce qu’une tristesse surgit devant vous, à ce point considérable que vous n’en n’ayez encore vu de semblable ; pas plus lorsqu’une inquiétude traverse tous vos agissements et passe sur vos mains comme une alternance de lumière et de nuages. Vous devez alors penser que qq chose se produit en vous, que la vie ne vous a pas oublié, qu’elle vous tient en main et ne vous laissera pas tomber. Pourquoi voudriez vous exclure de votre vie une qqconque inquiétude, une qqconque souffrance, une qqconque mélancolie alors que vous ignorez pourtant ce que produisent en vous ces états ? Rainer Maria Rilke « lettres à un jeune poète »

Christophe André dans « méditer pour éviter de déprimer »

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 10:51
Si tu ne t'abandonnes pas à la vérité, l'illumination de l'absolue vérité à la source de tout ou encore coeur du bonheur éternel comment te donner la doctrine, sorte de brouet logique privé du sel et des condiments de la compassion et du détachement? En l'avalant, il brûle la langue, le palais et l'être tout entier. l'estomac une fois saturé d'orgueil, les nausées de la jalousie provoquent des vomissements de prétention et de convoitise, puis amènent à se soulager par la diffamation d'autrui en répandant l'urine et les excréments du mépris. Les maux infligés au prochain comme à soi-même mènent à la maladie. Quand ils ne connaissent pas le vrai visage de l'esprit, les êtres vivants, dans leur ignorance, donnent le nom d'émotions perturbatrices aux impuretés qui surgissent.0406204531DVB-TM6.jpg
Quand il n'y a rien à regarder, sublime est la vue,
Voici la luminosité de l'esprit en sa nature.
Quand il n'y a rien à chercher, sublime est la découverte,
Voici le précieux trésor de l'esprit en sa nature.
Extrait des 100 000 mille chants Milarepa
Revoir le précédent : 1er chant de l'année pour nous de Milarepa tandis que la lune nous illumine encore
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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 10:45

La compassion et l'amour authentiques ne sont possibles que dans l'expérience véritable de l'autre et la participation à sa réalité. Le plus souvent, ce n’est pas l’autre que nous aimons mais notre représentation de l’autre. Si nous n'expérimentons pas pleinement la réalité de l'autre, notre amour est une version déformée de l'amour. Ce n'est plus l'autre que nous aimons mais notre version de l'autre que nous aimons en lui.

En fait, c'est nous-mêmes que nous aimons alors dans l'autre, nous projetons sur l'autre toutes sortes d'idées ou d'idéaux : notre idéal féminin, notre idéal masculin, ou toute autre image, et nous aimons en l'autre cette image ou ces idées que nous lui appliquons. C'est notre représentation  de l'autre que nous aimons. Seule l’expérience de transparence de nos projections ouvre un espace de vraie rencontre. Une véritable compassion, un véritable amour demandent que l'on voit au travers de ses1210122220DVB-TARTE.jpg projections. Seule l'expérience de la transparence de nos projections ouvre un espace dans lequel la rencontre véritable de l'autre peut prendre place. Elle instaure une proximité et une intimité dans laquelle s'établit une relation directe. Elle permet un rapprochement qui donne aussi à l'autre la possibilité de s'approcher. Ceci est très différent de l'attitude agressive dans laquelle nous poursuivrions l'autre pour lui déclarer et lui faire entendre à tout prix notre amour. Dans une telle poursuite, nous deviendrions vite un envahisseur !

Cette ouverture permet d’éviter les erreurs et les monstruosités faites au nom de l’amour. Sans cela, notre prétendu amour-compassion visera d'une façon ou d'une autre à conformer l'autre à notre version du bonheur et à lui imposer d'être une réplique de l'idéal de notre ego. Acte d'agression douloureux pour notre "aimé" et une complète perversion de l'amour. Le comprendre pour distinguer les approches de la compassion et de l'amour égocentrées et non égocentrées. Nous pourrons éviter ainsi bien des erreurs et des monstruosités faites au nom de l'amour ! La sensiblerie complaisante et gratifiante pour l’ego n’est pas le vrai amour-compassion Il faut également bien différencier la compassion-amour véritable d'une attitude trop sentimentale, encombrée d'une sensiblerie complaisante et gratifiante pour l'ego. A l'inverse des compassions égoïstes, l'amour vrai est dépossession de soi et réduction de nos projections illusoires. Il est dépassement de la perception que notre ego nous donne de l'autre et rend possible la communication avec sa réalité ; de celle-ci peut jaillir la réponse juste.

Enseignement sangha rimay en lien sur cette page

 

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 10:39

La culture signifie-t-elle que l'homme n'est pas réductible au règne naturel ou est-elle, à l'inverse, le signe distinctif d'une "nature" humaine ? Quelle est la différence entre "La" culture et une culture particulière ? Le développement culturel est-il apte ou impuissant à résorber la barbarie ? Ambivalence du mot culture qui peut désigner se cultiver, s’instruire et le fait d’appartenir à une culture donnée. Dans le rapport culture-nature, le propre de l’homme est de se fabriquer par des qualités différentes de celles de la naissance. En ce qui concerne la barbarie, le barbare c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie. On a pu observer un comportement culturel chez un groupe de macaques qui s’est communiqué de façon utilitaire le lavage de patates à l’eau salé. L’instinct c’est se servir d’objets organisés alors que l’intelligence c’est se servir d’objets manig.JPGdésorganisés. Ce qui fait parler JJ Rousseau dans le 2nd discours, de la perfectibilité de l’homme par rapport aux animaux qui eux ne peuvent pas s’améliorer.  Entre les différentes cultures, la notion de progrès implique la notion de hiérarchie, l’effort d’altérité amène au relativisme culturel de Lévi Strauss « race et histoire » voir :  100 ans et une pensée Lévi-Strauss qui a modifié notre conception des autres civilisations L’anthropologie est la science de l’homme dans un effort d’altérité,  de prise de distance par rapport à soi dans un effort pour voir le monde. La culture c’est se confronter au fait d’être autre, de se libérer, les cultures sont des puissances de réinvention d’elles mêmes, se détacher c’est déjà un geste d’ouverture dans un détachement de sa propre origine. Revoir l'émission : ici

 

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 10:47

C'est le titre d'un spectacle en ce moment à la capitale avec des répliques en jeu de la vérité dont plus personne en sortant n'a envie de jouer. Alors qu’avons-nous point envie d'entendre ? Quelles illusions n’avons-nous point envie de voir tomber ? Qu’avons-nous point envie absolument qu'on nous fasse et que pourtant nous faisons bien à l'autre, ce "moi" qui tire ce qu'il peut du je(u) en se tirant sauf du je(u). Sans faire d'analyse sociologique du couple, il semblerait que nos attentes, nombreuses, ne soient pas remplies, pour éviter d'en arriver aux extrêmes de l'article p1208134147DVB-TFrance-2.jpgrécédent, et pourtant que de meurtres ne commettrions nous pas pour rester dans nos illusions enfantines obéissant au principe seul du plaisir en devers de tous les principes de la réalité. Le couple dans lequel on va immanquablement rechercher la fusion ne résiste pas longtemps à l’épreuve de la réalité et de notre relation à l’autre et à soi. On peut toujours fuir, mettre des contrats tacites, délimiter des territoires infranchissables, il va bien falloir à un moment ou un autre rentrer en relation avec nous même. Pour confronter en face à face nos histoires mieux vaut prendre le parti de déposer les armes avant de faire tout voler en éclat et de recommencer ailleurs d’autres histoires dont on peut toujours essayer mais en vain de contrôler. Mais peut être y a t’il une alternative si l'on a échoué dans la relation et avant de se retrouver dans la solitude non choisie, comme la cohabitation en collocation qui semble remplir la fonction de contenant à l’image de la cellule familiale, l’épreuve à la réalité est adouci par les décisions du groupe, avec d’autres « moi-même ». Photo d'un autre pièce qui se joue en même temps, encore une histoire de couple improbable

 

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