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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 16:21

de l’éthique, à la concentration et à la sagesse, issu des 3 corbeilles condensées par le pandit Atisha dans « la lampe pour la voie ».

Les étapes pour la voie ou Lamrim de Lama Tsong Khapa est expliqué selon 3 catégories ou capacités de pratiquants, éviter les voies inférieures pour les 1ers, se libérer de façon radicale, puis le développement de l’esprit d’éveil. Actuellement notre esprit est dans un état grossier d’agitation par une force de l’habitude très forte, la moindre difficulté nous emporte dans des agitations mentales incontrôlées. Notre esprit grossier n’a aucune agilité comme notre corps que l’on doit entraîner pour plus de maniabilité, le Dharma est l’entraînement de l’esprit pour le transformer, le pacifier. Shandrakirti nous enjoint de tirer partie de nos conditions excellentes 10 possibilités, 8 attributs, avant de ne se retrouver plus défavorablement dans le futur, notre motivation est capitale. La prise de conscience de notre état de souffrance est capitale pour souhaiter en guérir, tellement l’emprise de nos perturbations est imprégnante, le seul remède est le Dharma avec comme médecin celui qui enseigne. La pratique régulière avec les antidotes permet de recouvrer la santé, nous aspirons alors à la pérennité du Dharma et nous engageons dans la méthode des êtres éveillés, éclairée par Asanga et Nagajurna.

Le maître authentique est la base des qualités excellentes, il est important de le suivre pour les points à développer et de ceux que l’on doit abandonner, ce maître doit avoir les 10 qualités requises, disciplinées et apaisées en lien avec la sagesse. Garder toujours sa propre réflexion dans les instructions pour ne pas aller à l’encontre du Dharma, notre reconnaissance à son égard ou diligence lucide se développera selon nos progrès par notre corps, parole, esprit. La liberté précieuse obtenue pour une fois se réalise par une éthique excellente, une motivation sincère, nous pouvons en tant qu’être humain être libre de conditions trop difficiles et inopportunes, d’incapacités, nous avons cette grande potentialité.

Pour obtenir une félicité stable, important de mettre de côté la vie présente pour que notre pratique ne soit pas motivée par des objectifs mondains comme la réputation etc.

Méditation sur l’impermanence et la mort, certaine pour chaque être, au moment de la mort seul le Dharma nous sera utile, non les richesses ou les proches, ce corps non plus. La réflexion sur la mort va nous exhorter, nous impliquer véritablement dans la pratique, avec la prise de conscience de la souffrance, cela va être les causes de prise d’un véritable refuge avec engagement, et non auprès d’ êtres eux mêmes à l’intérieur du cycle des existences, prisonniers tout autant de leurs perturbations. L’essence des engagements c’est d’abandonner totalement tout ce qui peut causer du tort à autrui avec la certitude de la loi de causalité, soyons surs que les actions blanches et noires sont suivies de leurs effets.

Nous parlons de plusieurs catégories de souffrance, celle des sensations, celle du changement de nature douloureuse, celle immanente à la saisie erronée du « je » pointée uniquement dans l’enseignement du Bouddha. On ne peut trouver un seul être malgré toute la diversité dans ce cycle d’existence qui ne soit confronté à une situation de douleur et la recherche des plaisirs des sens n’offre aucun bonheur stable, l’argent gagné avec tant d’effort cause tant de soucis, l’accumulation de richesse matérielle est générateur de souffrance par leur instabilité et faillibilité même.

Mémoire, vigilance et circonspection donc dans le moindre acte, pour les pratiquants plus élevés avec la motivation supérieure d’aider autrui d’où la nécessité soi même de réaliser l’état d’éveil pour en avoir la capacité et prendre la responsabilité de les libérer. Nous avons développé la gratitude envers nos mères qui ont pris soin de nous, compris que tout comme nous les êtres recherchent le bonheur, avec la méthode d’égalité et d’échange de soi même envers nos pensées d’autochérissement et celle en 7 points en établissant l’équanimité.

Regardons notre situation aujourd’hui nous ne jouissons pas d’un véritable bonheur, il s’agit de changer nos pensées d’autochérissement, l’aspiration en elle même ne suffit pas nous devons développer les qualités comme la patience, générosité...avec une grande sincérité. La compassion est une qualité très importante mais la seule antidote à notre saisie erronée de la racine de l’existence, est la compréhension de la saisie du soi du « je » inexistant en soi. Unir le calme mental avec la compréhension de la vacuité, par le yoga en 2 stades de la génération et du développement dans le tantra. Merci au centre kalachakra Paris pour ce streaming 

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 11:01

enseignement basé sur les lois de la nature. Savoir l’écouter sans l’avaler ni bloquer sur un aspect qui nous déplaît mais en y réfléchissant dessus, le faire sien, ce sont les situations de vie, nos réactions qui nous indiquent les progrès que nous pouvons faire.

Un balisage sur la voie nous permet de progresser, balayer nos pollutions originelles en commençant par le plus dense la parole et le corps avant l’esprit. La purification est à l’image de ce qui sort de terre pour donner un fruit savoureux et délicat, la beauté intérieure démarre par l’éthique pour être quelqu’un de sincère, de vrai.

Dans le développement de l’effort juste, ne pas s’identifier à la colère qui nous habite, elle est impermanente et a vocation à disparaître. Laisser passer les choses dans un lâcher prise d’une pensée juste qui est la bienveillance, l’acceptation pour une vision juste des choses avec la sagesse.

Voir le Dharma ce sont les 3 caractéristiques de l’existence, tout est impermanent c’est une évidence, tout est insatisfaisant, tout est impersonnel, dans la méditation on va se rendre compte de nos conditionnements entraînant telle ou telle réaction, et peu à peu être le Dharma Ajahn Chah (1918 1992)Moine thaïlandais de la tradition de la Forêt par Jeanne Schut dans l'émission sagesses

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 14:39

pour prendre conscience des problèmes de notre temps, environnementaux, sociaux et politiques, systèmes d’oppression voir de dictatures.

Un bouddhisme qui prend soin des déshérités, de ceux laissés au bord de la route dans une dimension caritative, et enfin pour pouvoir mettre en application la bienveillance, comment mettre en pratique le Dharma.

L’incarner dans la vie quotidienne, un apprentissage d’une manière

d’être, une compréhension du monde dans lequel on vit, toucher en profondeur les personnes.

Sous forme de groupes de travail, pour retrouver le goût d’agir dans une société qui suscite l’impuissance, se confronter à nos réticences, nos individualités, vivre la relation à travers la transparence dans 5 engagements, donner de son temps dans une association, comprendre et apprendre les mécanismes de la souffrance, pratiquer le Dharma, se soutenir mutuellement, insuffler notre pratique dans nos engagements.

 

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 19:53

que de les trancher à la racine et d’apporter les solutions définitives. Les réponses temporaires que nous trouvons pour occuper l’esprit le rend encore plus confus, les situations difficiles sont toujours dues à des états d’esprit indisciplinés. On ne peut pas se dire « c’est comme ça, je ne peux pas changer », il faut d’abord identifier la souffrance, notre esprit suit les reflets de la conscience, il surimpose des qualités. Pour remédier à ces distorsions, utilisons la production dépendante en engendrant les causes appropriées aux effets, c’est une relation infaillible, utilisons notre

intelligence. Un pays pour se développer doit avoir des lois, des règles de vie, ainsi de façon individuelle pour ne pas souffrir nous devons nous protéger, pacifier l’esprit avec des règles de vie appropriées. Le problème n’est pas d’avoir toutes sortes de choses, d’occupations mais bien d’en être obsédé et d’en devenir l’esclave. Notre esprit fabrique les expériences, notre réalité, utilisons notre sagesse discriminante, notre conviction. Ce corps auquel nous sommes si attachés, n’est déjà pas le notre, il est issu des humeurs d’autres corps.

Il y a un gouffre entre l’apparence et la réalité, tous les phénomènes sont des illusions, aucun être n’existe en soi, ainsi nous pouvons avoir la conviction que la liberté est possible, nous pouvons transcender ces nuées de confusion. Nous pouvons donner des portées plus vastes à nos activités, tourner notre esprit de façon utile, bénéfique, nous n’avons pas encore goûté à la saveur de l’altruisme, c’est le remède, le joyau qui exauce tous les souhaits. Se souvenir de notre objet de méditation, par l’introspection pour contrer notre saisie du soi avec l’espion de la vigilance. On peut accumuler un tas d’erreurs qui peuvent vite nous conduire à la dépression, nous pouvons dans un vrai engagement les laisser derrière nous, nous améliorer, employer notre sagesse qu’on peut emporter partout et qui ne connaît jamais l’épuisement. Reconnaissons ouvertement nos erreurs, faisons de notre mieux, prenons soin de soi de façon honnête et s’il n’y a plus de solution, déposons la fleur fanée au compost. Avec l’entraînement cela se fera sans effort, c’est ainsi que l’on transforme son esprit.

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 11:03

Bien sur avec du bon sens mais selon le point de vue bouddhiste pour notre conduite il est bon de faire la différence entre le conventionné illusionné et correct. Les souffrances sont liées à notre état d’esprit, si nous avons des perceptions erronées nos pensées seront indisciplinées, surimposées à des conceptions distordues et le malsain surgira dans notre attachement obsessionnel, tout dans le samsara est sous le pouvoir de l’attachement.

Du point de vue conventionné correct, les causes et effets sont concordants, ils dépendent de la façon dont le sujet appréhende tous ces phénomènes, du je associé aux agrégats, il n’est pas indépendant. L’ignorance saisit un soi inhérent de manière innée, une existence véritable, c’est ce qui obscurcit notre conscience et est antinomique avec la nature des choses.

Tous les phénomènes composés sont impermanents, les grossiers comme les plus subtils, aucun repos dans les particules atomiques, rien de statique non plus dans les molécules, nous pouvons observer cette continuité substantielle des phénomènes. L’ignorance fondamentale voile notre esprit en donnant l’apparence d’une existence véritable qui n’aurait pas à dépendre de quoique ce soit. Impossible de trouver quelque chose qui existerait par soi même, tout est partie de ses parties constituantes ou en dépendance mutuelle, l’esprit, ce sont des instants cognitifs, ou alors il faudrait parler d’une infinité de je.

Il n’y a pas d’autres méthodes pour trancher les afflictions que la sagesse qui réalise le non soi, le sens de la vacuité est l’existence dépendante et l’existence dépendante est le sens de la vacuité.

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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 10:31

nous sommes tous sur le même plan, nous cherchons les expériences plaisantes et évitons les déplaisantes.

Prenons conscience que tout ce que nous avons provient des autres, seuls nous ne pourrions subsister, nous serions vite perdus dans un univers restreint, doté d’un esprit étriqué.

Le but de toutes les spiritualités est la pure motivation de l’altruisme pour l’obtention du bonheur, avec cette pensée dés notre réveil « puisse cette journée être utile pour le plus grand nombre » quelque soient nos occupations.

Ce qui peut nous advenir est la même chose pour les autres, c’est la nature composite de notre existence d’avoir la maladie, la vieillesse, la mort, de souffrir d’avoir ou de ne pas avoir ceci ou cela, de devoir assurer notre subsistance.

Posons nous la question quels sont nos buts, il est nécessaire d’avoir de nombreuses méthodes pour discipliner notre esprit, avec une capacité d’analyse pour nous débarrasser de notre esprit illusionné.

Les sensations physiques et mentales sont liées, elles doivent être identifiées, la course aux expériences plaisantes est plus une source de souffrances, l’obsession du progrès matériel, technologie ne peut tout résoudre et se fait au détriment de tous. L’état du monde actuel est désormais critique par les désordres environnementaux, chimiques, nucléaires.

Se satisfaire est une forme de renoncement, et pour savoir ce qui est à abandonner ou à cultiver, on pourrait commencer par s’intéresser à notre intériorité. Pour être constructif, éviter la dispersion nous avons besoin de bases stables, c’est le sens de la méditation dans l’entraînement à rendre notre esprit vaste, à réfléchir aux véritables causes de souffrance. Comprendre les différentes formes de souffrance, comprendre l’impermanence comme nature, l’interdépendance en tout, pour une véritable cessation au sein de notre esprit, pour un véritable changement intérieur.

Beaucoup pensent encore que l’esprit et le cerveau sont la même chose et n’acceptent que ce qu’ils peuvent voir, la véritable nature de notre esprit est claire momentanément obscurcie.

 

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10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 17:46

 

Méditons, analysons avant d’être emportés par ce qui nous attire, nous répulse tant, labellisé « mauvais » par l’esprit, gardons cet éveil, reconnaissons les productions dépendantes pour ce qu’elles sont.

Nous ne voyons que les projections de notre esprit, rempli de problèmes, tout ce qui apparaît sur l’écran, décoré par nos impuretés, négativités, c’est notre vue ordinaire. Tout vient de notre ignorance, de nos labellisations, crée par l’esprit, l’existence crée par notre karma ou empreintes, nos facteurs mentaux, la caractéristique de nos actions. Tout se passe dans nos intentions, 5 facteurs mentaux s’élèvent avec la principale conscience dirigé sur le même objet, chacun a une fonction différente comme dans un gouvernement, le karma est dessus comme un aimant. Tous les objets des sens, tout est habité par l’intention, tout ce à quoi nous sommes attachés provient de l’esprit, chaque jour de notre vie dans l'habitude, recevant le résultat d’actes passés.

Sur telles bases, une forme, visage parmi d’autres, nous imputons « père, mère, frères, sœurs, mari, femme etc », la même chose avec l’interprétation « mauvais ». Maintenant imputons « bienveillance », tournons de façon positive l’esprit, la souffrance ne s’élèvera plus, la peur ne s’élèvera plus dans notre attachement à cette vie, même si nous expérimentons le lourd résultat des actions négatives passées. C’est ainsi justement que nous allons les transformer, pouvoir rayonner d’un incroyable bonheur en détruisant les pensées d’autochérissement, utiliser nos maladies pour purifier, englober tous les êtres dans la guérison, tout devient positif.

Notre esprit ordinaire, dans ses habituelles interprétations négatives va devenir plus heureux, plus bénéfique.

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 09:39

les vomissements vont nous prendre, c’est comme ça pour tout, pour les amis, l’amour de notre vie, les défauts surgissent, l’ennui survient très vite, quelques aient été nos dépenses et en énergie ! Vivre avec telle personne devient une prison dont nous essayons de nous libérer chaque seconde tout l’opposé du début ! Nous regardons ailleurs et recommençons avec les mêmes investissements, que d’attentes !

Si l’on ne pratique pas le bon cœur, le Dharma, beaucoup de confusion, de problèmes, d’éparpillement dans notre vie ordinaire et la mort survient ou nous devrons nous séparer de ceux chéris, possessions, corps chéri. Méditons là dessus ! Nous achetons une voiture mais bientôt nous voyons quelqu’un avec une encore mieux, alors nous nous endettons, pour toutes les possessions c’est ainsi et cela se reproduit encore. Nous avons faim nous mangeons, puis survient un inconfort dans l’estomac, une souffrance cesse, une autre commence, nous appelons cela plaisir, labellisé par l’esprit, nous pensons que c’est vraiment existant de son propre côté, alors que c’est seulement d’un label plaisir. Le plaisir est impermanent par nature, mais nous le voyons comme permanent, il est dépendant de causes et conditions, ne le comprenant pas l’attachement s’élève et nous retombons pour un cycle d’hallucinations. Nous broutons l’herbe sous nos pieds car nous ne pouvons tout voir.

Tout est sous le contrôle de l’illusion, de nos empreintes et de nos agrégats contaminés forme, esprit, si nous le comprenons pas si nous nous libérons pas cela n’aura pas de fin. Nous pouvons atteindre le calme mental, achever le renoncement, pour plus de paix, de bonheur à travers la méditation, pour des illusions de plus en plus subtiles, en finir avec toutes ces empreintes et labels.

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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 09:34

cela ne nous perturbe pas, quelqu’un qui nous regarde de haut, nous critique ou même ne nous regarde pas. Ce Moi qui n’est nulle part, ni dans nos orteils ni aux toilettes d’ailleurs, ni dans le corps ni dans le monde, qui n’existe que par simple dénomination, se concentrer ainsi. Tout est décoré par notre ignorance, par les empreintes négatives laissées sur la conscience, les projections, une complète hallucination, ce qui existe est très subtil, aucun atome sur lequel développer de la colère, l’autre personne qui nous heurte, rien d’existant de son propre côté.

Cela nous paraît très réel, mais vérifions, raisonnons, nous sommes focalisés sur le corps, sur notre propre esprit, mais cela n’est qu’une imputation, voir comment le moi nous apparaît. Dés que nous labellisons dés la 2ème seconde nous y croyons, tout ce qui est conceptualisé, tout nous apparaît vrai, solide, de son propre côté, pour l’émergence d’un océan de souffrances. Tout est inscrit sur notre continuum mental, le label paraît si clair, si réel, la projection de notre ignorance, cela n’a pas de sens d’élever de la colère sur des projections, parce que nous ne comprenons pas comment cela apparaît.

Cela est crée par l’ignorance, ridicule, tellement ridicule tant de crédulité, nous nous mettons en colère seulement parce que l’esprit pense comme ça. Rester en équilibre méditatif en pensant à la bienveillance de tous les êtres, cela dégage de cet attachement si négatif, cela devient une pratique de patience, la colère s’en va. Oh on a oublié de nous souhaiter notre anniversaire alors que nous avons alerté tout autour de nous, rappelons nous aussitôt comment cela est issu de nos actions passées, comment nous avons nous même traité les autres, soyons surs d’en avoir créé la cause.

Souhaitons que tous les êtres soient libérés de tant de souffrance, tout ce qui nous arrive de bon, que nous notons même pas, nous arrive des autres, et l’indésirable, l’abus nous permet la pratique. Cette personne qui nous heurte prend sur elle les négativités, développons ainsi la compassion, pas seulement la patience. Soyons toujours attentif pour que tout devienne ainsi bénéfique, ces personnes qui nous permettent la pratique ! Pas si difficile à trouver (!) Attention ce n'est pas de la soumission, on parle bien de ce qui suscite la colère !

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29 avril 2018 7 29 /04 /avril /2018 09:27

Aucun bonheur ou peine sans cause, le karma ce sont nos actes ou choix, ce qui va fonder notre destinée, en fonction de notre passé, ceux ci vont mûrir, proliférer dans le temps. Ceci est d’une logique implacable, telle graine donne tel fruit et non un autre, la loi de cause à effet s’inscrit sur notre continuum de conscience et rien ne s’oppose non plus logiquement à ce que la conscience s’arrête à la mort. On ne parle pas de bien et de mal mais d’actes positifs ou altruisme contre des actes négatifs, ce qui va engendrer de la souffrance pour autrui, ces actes tes ainsi connotés vont induire nos tendances, notre environnement, nos conditions de vie. Anne Benson

Prendre soin de son esprit c’est être bienveillant, rendre les autres satisfaits, ne pas agresser les autres, pour ne pas être contrôlé par le karma et toutes nos tendances en particulier les sous-jacentes. Nos actuelles conditions, relations avec les autres, conditions, maladies sont suffisamment révélateurs de ce qu’il faut transformer, éliminer. En premier éliminer les pensées d’auto chérissement, d’attachement au je pour ne pas rester cloîtrer dans notre propre prison mentale.

les choses existent labellisées par l’esprit, comme des hallucinations, le je, l’action, l’objet, un tel cheminement d’ habitudes depuis des temps immémorables que cela nous paraît réel. Notre esprit est vide, le reste est mystification, nous ne devons pas croire aux apparences, tout est de l’ordre de concepts, car naît l’attachement avec la colère de ce je saisi. Ce qui s’élèvent ce sont les productions dépendantes, les histoires laissées par les empreintes de nos motivations, nous rencontrons ce que nous avons mis en branle. Ce ne sont pas des choses séparées, tout ce que nous expérimentons est issu de notre focalisation, en tant que fabrications elles apparaissent et disparaissent. La vertu amène le bonheur, la saisie causée par l’ignorance, la souffrance. Lama Zopa Rimpoché live Australie, 47 enseignants de la fpmt à travers le monde.

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