de l’éthique, à la concentration et à la sagesse, issu des 3 corbeilles condensées par le pandit Atisha dans « la lampe pour la voie ».
Les étapes pour la voie ou Lamrim de Lama Tsong Khapa est expliqué selon 3 catégories ou capacités de pratiquants, éviter les voies inférieures pour les 1ers, se libérer de façon radicale, puis le développement de l’esprit d’éveil. Actuellement notre esprit est dans un état grossier d’agitation par une force de l’habitude très forte, la moindre difficulté nous emporte dans des agitations mentales incontrôlées. Notre esprit grossier n’a aucune agilité comme notre corps que l’on doit entraîner pour plus de maniabilité, le Dharma est l’entraînement de l’esprit pour le transformer, le pacifier. Shandrakirti nous enjoint de tirer partie de nos conditions excellentes 10 possibilités, 8 attributs, avant de ne se retrouver plus défavorablement dans le futur, notre motivation est capitale. La prise de conscience de notre état de souffrance est capitale pour souhaiter en guérir, tellement l’emprise de nos perturbations est imprégnante, le seul remède est le Dharma avec comme médecin celui qui enseigne. La pratique régulière avec les antidotes permet de recouvrer la santé, nous aspirons alors à la pérennité du Dharma et nous engageons dans la méthode des êtres éveillés, éclairée par Asanga et Nagajurna.
Le maître authentique est la base des qualités excellentes, il est important de le suivre pour les points à développer et de ceux que l’on doit abandonner, ce maître doit avoir les 10 qualités requises, disciplinées et apaisées en lien avec la sagesse. Garder toujours sa propre réflexion dans les instructions pour ne pas aller à l’encontre du Dharma, notre reconnaissance à son égard ou diligence lucide se développera selon nos progrès par notre corps, parole, esprit. La liberté précieuse obtenue pour une fois se réalise par une éthique excellente, une motivation sincère, nous pouvons en tant qu’être humain être libre de conditions trop difficiles et inopportunes, d’incapacités, nous avons cette grande potentialité.
Pour obtenir une félicité stable, important de mettre de côté la vie présente pour que notre pratique ne soit pas motivée par des objectifs mondains comme la réputation etc.
Méditation sur l’impermanence et la mort, certaine pour chaque être, au moment de la mort seul le Dharma nous sera utile, non les richesses ou les proches, ce corps non plus. La réflexion sur la mort va nous exhorter, nous impliquer véritablement dans la pratique, avec la prise de conscience de la souffrance, cela va être les causes de prise d’un véritable refuge avec engagement, et non auprès d’ êtres eux mêmes à l’intérieur du cycle des existences, prisonniers tout autant de leurs perturbations. L’essence des engagements c’est d’abandonner totalement tout ce qui peut causer du tort à autrui avec la certitude de la loi de causalité, soyons surs que les actions blanches et noires sont suivies de leurs effets.
Nous parlons de plusieurs catégories de souffrance, celle des sensations, celle du changement de nature douloureuse, celle immanente à la saisie erronée du « je » pointée uniquement dans l’enseignement du Bouddha. On ne peut trouver un seul être malgré toute la diversité dans ce cycle d’existence qui ne soit confronté à une situation de douleur et la recherche des plaisirs des sens n’offre aucun bonheur stable, l’argent gagné avec tant d’effort cause tant de soucis, l’accumulation de richesse matérielle est générateur de souffrance par leur instabilité et faillibilité même.
Mémoire, vigilance et circonspection donc dans le moindre acte, pour les pratiquants plus élevés avec la motivation supérieure d’aider autrui d’où la nécessité soi même de réaliser l’état d’éveil pour en avoir la capacité et prendre la responsabilité de les libérer. Nous avons développé la gratitude envers nos mères qui ont pris soin de nous, compris que tout comme nous les êtres recherchent le bonheur, avec la méthode d’égalité et d’échange de soi même envers nos pensées d’autochérissement et celle en 7 points en établissant l’équanimité.
Regardons notre situation aujourd’hui nous ne jouissons pas d’un véritable bonheur, il s’agit de changer nos pensées d’autochérissement, l’aspiration en elle même ne suffit pas nous devons développer les qualités comme la patience, générosité...avec une grande sincérité. La compassion est une qualité très importante mais la seule antidote à notre saisie erronée de la racine de l’existence, est la compréhension de la saisie du soi du « je » inexistant en soi. Unir le calme mental avec la compréhension de la vacuité, par le yoga en 2 stades de la génération et du développement dans le tantra. Merci au centre kalachakra Paris pour ce streaming