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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 17:18

Notre transformation pour la paix de l'esprit doit être basée sur la compréhension, notre pensée discursive cause énormément de tort, c'est le Moi qui nuit, la colère, la compétition.


Voir les défauts samsariques, de l'existence, notre vue erronée va perdre sa force en comprenant que les choses n’existent pas de leur propre côté, éliminer cette vue de saisie de soi, aveuglée qui saisit les apparences.

Mêmes explications du côté de la physique quantique, si l’on divise l’esprit dans les 3 temps rien ne peut être trouvé, montré du doigt, toutes ces élaborations mentales vont se dissoudre dans la vacuité.

Les émotions perturbatrices détruisent la paix de l’esprit, la racine est l’ignorance, méditer sur la vacuité, la production dépendante qui est l’antidote. Comprendre comment les choses se présentent dans notre esprit, comment les choses existent, que des apparences, éliminer les pensées discursives.

Identifier les objets de récusation, commencer par nos agrégats physiques, puis les phénomènes de plus en plus subtiles, se reposer dans la sphère de la luminosité,

Réfléchir comment transformer notre esprit, étudier ces textes et s’en familiariser, méditer le calme mental samata et la vue profonde vipassana, s’efforcer à un bon cœur.

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30 septembre 2019 1 30 /09 /septembre /2019 07:35

Intervention à l'ONU pour la paix envers les peuples, a promu la technique de vision pénétrante, vipassana en pali.

« Comment aller au plus profond de son esprit et travailler avec cette profondeur de l'esprit pour que les schémas des habitudes changent a la racine.
Il faut travailler a la racine, l'esprit est toujours en relation avec le corps et les sensations et si vous êtes conscients de cela et que vous ne réagissez pas, votre esprit deviendra plus sain, en meilleure santé pour une meilleure vie.
Lorsque l'esprit est pur et libéré du négatif sans avarice, alors il génère de l'amour, de la compassion et de la bonne volonté.
A la place des émotions négatives, vous générez des émotions positives. »
Kim Vi Dinh : cette méthode de méditation est concrète avec des résultats immédiats, comment apprendre à ne pas s'énerver.
Dans des séminaires, on commence par observer la respiration, l'Arnapana, les sensations corporelles grossières et plus subtiles, puis observer les choses dans leur réalité et on termine en générant la compassion, méditation Metta.

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 10:45
Pour Nagajurna, érudit indien du ll ème siècle, la compassion dompte notre esprit, et c'est le concept de vacuité dans sa prise de conscience qui est la source à la bonté aimante.
Devenir soi même cette vacuité, la compassion s'élèvera.

L'ignorance nous fait croire au Samsara, nous créons nous mêmes notre enfer dans la recherche du pouvoir, de la richesse et de la renommée. Tels des châteaux de sable, nos illusions, donnant toutes ces souffrances inutiles, comme autant de chimères sont emportées.

« Enfiler les chaussures d'autrui » pour Asanga lv ème siècle, la compassion ne doit pas seulement être authentique mais inconditionnelle, aide devenue naturelle sans besoin d'une raison.Partir du niveau où l'on est, du contenu de notre esprit, de nos croyances, jalousie, attachement et appliquer le lâcher prise, la vue profonde. 

L'existence est une fabrication mentale où règne notre ego, roi sans royaume, ainsi tous les êtres sensibles sont soumis à la souffrance. Nous avons tous de la souffrance, nous devrions développer de la gratitude pour toute aide, notre survie dépend des autres, d'où cette responsabilité que nous avons les uns envers les autres.
Comprendre que la mort, la naissance ne sont pas séparées, c'est ce qui crée la souffrance, de même les émotions ne font pas partie de l'esprit.
Alors que le but de tout être est la parfaite satisfaction, comment être heureux, pour cela il nous faut perdre la croyance en un Moi, Mien, si nous n'avons plus rien à perdre, nous n'avons plus de peur.
La conscience ordinaire essaye de rendre permanent ce qui est impermanent, de rendre solide ce qui ne l'est pas, nous devons simplifier nos exagérations, déraciner toutes nos tendances pour être sans fixation. 
Comprendre l'interdépendance de toutes choses nous permet plus de flexibilité, moins de jugement, reconnaître nos illusions permet de nous ouvrir en maintenant une conscience globale, de rester dans le moment présent.
Nous vivons continuellement dans un monde d'interprétations ce qui nous éloigne de la réalité.
Entraînons nous au discernement, à déconstruire ce qui apparaît, nos projections, à développer une sagesse qui reconnaît notre esprit en tout. Détendons nous dans cet espace ouvert, dans la nature de notre esprit.
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10 septembre 2019 2 10 /09 /septembre /2019 15:07

rappelons que ce pays a été occupé illégalement il y a 60 ans par la Chine. Le Tibet a connu plus d’1 million de morts, un génocide culturel, le massacre de ses monastères, un pillage de ses ressources naturelles, un désastre écologique.

Le Dalaï Lama a reçu le prix Nobel de la paix dans les années 80, prêchant incessamment le dialogue, ce n’est d’ailleurs pas l’indépendance qui est réclamée mais une autonomie avisée.

Représentant qui avec humour et philosophie dans ses conférences s’amuse de la cécité des démocraties occidentales par leurs échanges économiques avec leur puissant partenaire la Chine qu’il ne faut pas contrarier. Le manège des portes dérobées pour les entretiens, des esquives diplomatiques sauf en période électorale pour certain candidat !

Mais aussi la formidable opportunité pour nous à l’Ouest (complètement (!)) de bénéficier de ces précieux enseignements, ainsi la vacuité et la compassion essaiment...

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16 août 2019 5 16 /08 /août /2019 15:16

ceci est dû à tous nos attachements, pour s’en débarrasser nous devons déconstruire nos représentations, c’est sur cette base que la compassion va se déployer.

Avec ce support qu’ est la pratique de la générosité, pour commencer à contrer nos attachements au corps, à l’environnement, toutes nos croyances. Rien n’existe de manière inhérente, définitive et tel que les choses nous apparaissent, tout est sous l’effet de l’impermanence.

Couper court aux concepts et attachements que nous pouvons avoir, c’est cesser de s’abuser soi même, de se complaire dans les espoirs et les craintes et de s’en faire piéger.

Ce qui nécessite une compréhension profonde, comment utiliser nos énergies de sagesse, compassion, rester en union dans un état non fabriqué d’absorption méditative, dans l’état naturel de l’esprit.

S’établir dans une qualité de présence, regarder nos émotions sans s’y accrocher, le chemin de la vision est de ne rien « voir » quelque soit la puissance de nos émotions.

Nous pouvons tout intégrer dans la méditation même nos conversations, évitons que notre esprit soit emporté par la distraction, la cause de nos problèmes, stabilisons notre esprit.

« Pas possible » n’est que le langage de l’attachement alors que les enseignements sont partout, l’accepter, dans notre monde des possibles, tout se transforme, c’est la nature même des choses.

Développer le sens de l’acceptation, ouvrir le cœur, demeurer dans l’équanimité pour ne pas être mené par l’attachement, faire en sorte que cela devienne naturel, l’absence de peur naît par un contrôle absolu de soi même en subjuguant nos émotions.

Nous devons aussi nous entraîner chaque jour dans une méditation formelle pour se familiariser, Shiné : rester tranquille, 1 à 2 x jour, elle pourra ainsi se poursuivre de façon informelle dans toutes nos activités et développer la force de nos énergies.

Pour cela avoir moins d’attachement, c’est l’attachement qui nous emporte loin, ainsi moins d’attraction, d’agitation, moins d’oubli de notre pratique, plus de contrôle.

Demeurer dans notre état naturel, c’est de notre propre responsabilité de réduire l’attachement, il ne s’agit pas de tout rejeter ce qui peut être pire. Conjointement réduire notre ignorance, tous nos voiles, développer notre compréhension avec l’énergie universelle de la grande compassion.

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6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 09:51

de connaître nos qualités intrinsèques, car nous ne savons pas de quoi nous sommes capables.

Nous devons nous défaire de la colère, de l’attachement, de notre arrogance pour les problèmes que nous créons, et qui nous gouvernent.

Notre fondamentale nature est bonne, il y a différents niveaux d’esprit, au dessus sont les vagues, en dessous le calme, les émotions négatives ne sont qu’en surface.

Nous pouvons nous connecter à notre sagesse de base, réaliser l’impermanence, ignoré par notre esprit de surface, et se libérer.

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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 10:09

sauf si l’on pouvait parler de la nature paisible et joyeuse de nos vies.

Nous pensons surtout au passé et rêvons du futur tout en passant à côté de ce qui se passe en ce moment. Si nous ne sommes pas  conscients, nous ne vivons pas pleinement.

 Nous sommes comme des somnambules ou des zombies. Pour être en vie et en bonne santé, nous devons nous réveiller. En sanscrit, la racine du mot Bouddha est "être éveillé".

C'est ce qu'est la vraie guérison, un réveil. Comme pour une fleur qui pousse du sol et ouvre ses pétales à la lumière du soleil, le processus est généralement assez progressif. 

Parfois, notre croissance spirituelle semble lente et inégale. Nous pouvons faire un pas en arrière ou être remplis de toutes sortes de doutes. Nous devons nous rappeler que le chemin de guérison est le bon. - Tulku Thondup Rinpoché

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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 15:29

D’abord, elle jaillit d’elle-même, sans préméditation. Sans avant ni après. Sans souci de ceci ou cela. Sans se comparer ou se parer. Sans arrogance, fierté, orgueil ou vanité. Elle se moque de ce qu’elle est, ne revendique ni ne réclame rien. Ne combat pas davantage. Ne querelle personne. Une fleur qui ne se limite même pas à la simple fleur 

Aucun effort à fournir, ni saisie ni intention. Ni fuite, ni rejet ni appropriation. Le cœur-fleur est libre de toutes les entraves.
Si on vous demande de montrer votre véritable visage, ce qui est sans naissance est sans mort, c’est à dire ce qui naît et meurt en toute liberté, naissant quand il naît, mourant quand il meurt et insouciant dans ce rien que cela, vous pouvez toujours secouer des mots comme des hochets ou des crécelles, brandir des textes ou montrer la lune, ce n’est pas cela. Ni encore cela. Dix, cent fois, je vous demanderai d’abandonner. De lâcher.
De lâcher. Jusqu’à l’abandon lui même. Car l’acte de lâcher est lui-même la fleur Voilà le cœur. L’essentiel.  Maître Dogen Pierre Turlur 

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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 14:21

Ce qui demande d’avoir intégré toutes les connaissances que nous avons eu, d’incarner toutes les qualités telles la patience, la bienveillance par la force de l’habitude.

Ne pas se laisser absorber par nos émotions, le chérissement de soi, notre saisie, amène toutes les difficultés, ces situations sont issues de causes et conditions, la maturation de nos actes, regardons sur quoi déployer nos efforts.

Avec la connaissance de l’esprit, la capacité de clarté de sa nature de base, nous pouvons reconnaître nos élaborations, comment nos perceptions mettent en mouvement notre conscience mentale.

Nous sommes en mesure alors d’identifier ce que nous labellisons « problème » ou « possibilité », nous pouvons permettre à notre esprit de se positionner, changer nos tendances à la rigidification devant l’impermanence de toutes choses.

Prenons du recul, laissons du temps et de l’espace aux difficultés « laisser aller » sans négliger de traiter notre insatisfaction, mécontentement.

La simple observation d’autrui, notre unicité et même aspiration profonde permet le développement de l’empathie, la bienveillance.

Faisons confiance à la nature pure de notre esprit, nous avons des méthodes de support, des moyens de refuge en tant que pratiquants.

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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 09:17

...un tel impact autour de nous, c'est pourquoi nous avons cette responsabilité sur notre corps, parole,

esprit.
Ne lâchons pas la bride à nos névroses, tâchons aussi d'être moins rigides, de plus en plus ouverts par la détente de l'esprit.
Sans confiance en soi, on est récupéré par les autres.
Gardons la joie dans notre pratique qui passe par le cœur, l'obstacle majeur restant la non compréhension de l'esprit.
Notre nature absolue est au delà des apparences, nos expériences sont issues de nos sens, sensations, et nous avons cette tendance à l'appropriation, à l'élaboration. 
Nous devons lâcher toute saisie, aller au delà des mouvements grossiers de notre conscience mentale, notre nature primordiale est sans pensées, sans coloration, sans mouvement.
Savoir avec quelle partie de l'esprit on travaille pour atteindre une acuité sans saisie, une clarté, même si les sensations sont là mais  sans distraire la conscience.
Le corps est l'élément d'identification le plus grossier de l'ego, commençons par établir une fondation ferme dans notre assise, lâcher les tensions, dans la mâchoire, ouvrir les épaules, détendre la nuque, être présent, les énergies stabilisées, conscient dé notre responsabilité. 
Un inspire et expire de même amplitude permettant de dissoudre la conscience.
Nous restons dans une vigilance non distraite, libre des 3 temps, l'esprit est le sujet de la méditation, « le monarque à la base de toute chose», on expérimente sans saisir l'expérience.
Des que nous apprécions et rejetons nous colorons en mettant en mouvement les productions, les conditions ou résultats, il nous faut trouver des moments authentiques.

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